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Felix MENDELSSOHN BARTHOLDY
Symphonie No 4 en la majeur «Italienne», op. 90
Orchestre de la Suisse Romande
Ernest ANSERMET
18, 21 et 23 novembre 1964, Victoria Hall, Genève

Traduit du texte publié au verso de la pochette du disque London CS 9436:

En 1832, la Société philharmonique de Londres commanda une symphonie à Mendelssohn, alors âgé de vingt-trois ans. Il la composa au cours de sa longue tournée en Italie et nous savons qu'il l'a retardée jusqu'à ce qu'il ait vu Naples, “qui doit y jouer un rôle”, comme il l'a écrit à sa famille. L'oeuvre fut achevée à Berlin.

La symphonie a la légèreté et la clarté de Mozart - une clarté qui est acceptée comme étant indicative de l'Italie - et un charme qui est propre à Mendelssohn. L'orchestration est légère: les parties de cor et de trompette pourraient avoir été écrites par Haydn ou Mozart, tant elles adhèrent au système viennois d'accentuation harmonique et rythmique.

Avec une impatience juvénile pour les préliminaires, Mendelssohn lance immédiatement le thème d'ouverture du premier mouvement - aux violons. Ils s'élancent, sur un accompagnement d'accords de vents répétés. Cette mélodie gaie s'imprime dans la mémoire, mais elle ne s'achève pas complètement. Les bois et les cordes, en tournant et retournant, commencent à se frayer un chemin vers la dominante de mi majeur, une merveilleuse transition, et ainsi vers le deuxième thème. Celui-ci apparaît d'abord aux clarinettes et aux bassons, puis aux flûtes et aux hautbois, qui s'éteignent, laissant place à une belle cadence pour les cordes. Immédiatement, une clarinette laisse entendre délibérément que nous sommes sur le point de passer à un développement thématique. C'est alors qu'apparaît une nouvelle mélodie enjouée aux cordes, traitée comme une fugue, et le premier thème ne tarde pas à faire sentir sa présence dans le vent, au-dessus de la matière fuguée. La combinaison est aussi caractéristique qu'elle n'est pas laborieuse. Un beau crescendo conduit à la reprise habituelle de la première partie du mouvement. Ensuite, une coda animée reprend le thème fugué plein d'entrain et s'achemine avec habileté et exaltation vers la fin du mouvement.

L'Andante con moto est manifestement une procession. Le rythme est donné par une figure gémissante qui pourrait bien avoir été associée, dans l'esprit du compositeur, au portage de l'hostie, un spectacle courant dans les villes italiennes. La mélodie principale est soufflée par les hautbois, les bassons et les altos, et rétablit l'aisance et la sérénité. L'un des effets les plus charmants de Mendelssohn est obtenu en enveloppant la mélodie d'une décoration à la flûte. Plus tard, les clarinettes font entendre une nouvelle mélodie, douce et humaine, qui forme un contraste séduisant avec la tristesse de la figure de procession. Cette mélodie est rejointe par les flûtes dans un nouvel embellissement, et bientôt, avec un rappel de la figure de procession, le mouvement s'éteint.

Le troisième mouvement est un menuet, mais sans la formalité artificielle de l'ancienne danse de cour. Il s'agit d'un instant d'une grande poésie. Dans le trio, les cors et les bassons ont un rôle particulièrement beau à jouer, introduisant une note de solennité. Le menuet est ensuite répété.

Le saltarello rapide qui forme le final ne doit laisser personne perplexe. Il y a trois mélodies principales, la première apparaissant dans les flûtes couplées et la seconde dans les violons. Il s'agit de véritables airs de saltarello et leur démarche sautillante doit être notée avec soin. Au fur et à mesure qu'elles se développent, une troisième mélodie s'insinue, qui ne laisse échapper aucun point, comme les autres, et que l'on peut donc qualifier de tarentelle. Elle dénote une urgence encore plus grande, puisqu'on croyait que les victimes de la morsure de l'araignée tarentule, dont la danse tire son nom, devaient faire preuve d'un mouvement perpétuel ou mourir. Le reste du mouvement se développe à partir de ce matériau.

Ernest ANSERMET enregistra ce disque consacré à Felix Mendelssohn Bartholdy en 1964, bien entendu avec son Orchestre de la Suisse Romande, pour Decca dans le Victoria Hall de Genève.

Les oeuvres suivantes furent enregistrées:

 ➣ Symphonie No 4 en la majeur «Italienne», op. 90 (MWV N 16)

Trois ouvertures:

 ➣ „Les Hébrides“ ou „Grotte de Fingal“ en si mineur, op. 26 (MWV P 1)

 ➣ „Ruy Blas“ en ut mineur. op. 95 (MWV P 15)

 ➣ „La Belle Mélusine“ en fa majeur, Op. 32 (MWV P 12)

Le tout fut publié en octobre 1965 sur Decca LXT 6166 resp. SXL 6166 (mono resp. stéréo), puis en juin 1966 sur London CM 9436 resp. CS 6436. La restauration proposée sur cette page provient du disque London CS 6436.

Felix Mendelssohn Bartholdy, Symphonie No 4 en la majeur «Italienne», op. 90 (MWV N 16), Orchestre de la Suisse Romande, Ernest Ansermet, 18, 21 et 23 novembre 1964, Victoria Hall, Genève

   1. Allegro vivace             08:20 (-> 08:20)
   2. Andante con moto           06:44 (-> 15:04)
   3. Con moto moderato          07:14 (-> 22:18)
   4. Saltarello (Presto)        06:14 (-> 28:32)

Provenance: London CS 6436

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En écoute comme fichier mp3 320 kbps

1. Allegro vivace
2. Andante con moto
3. Con moto moderato
4. Saltarello (Presto)