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Recto de la pochette du disque Music Guild MS 813
Verso de la pochette du disque Music Guild MS 813
Étiquette recto du disque Music Guild MS 813
Étiquette verso du disque Music Guild MS 813

Carl Maria von WEBER
Symphonie No 2 en do majeur, sans No d'opus, J.51
Orchestre de Chambre de Lausanne
Victor DESARZENS, septembre 1960

C'est au cours de ses «Wanderjahre» en tant que musicien itinérant, chef d'orchestre occasionnel et parfois professeur, que Carl Maria von Weber fit la connaissance du duc Eugène de Würtemberg. Comme d'autres princes de l'époque, le duc Eugène était un mélomane passionné et un musicien amateur. Dans son château de Karlsruhe, en Silésie, il entretenait un groupe de musiciens avec lesquels il pouvait assouvir son penchant pour le hautbois. C'est pour cet ensemble (flûte, hautbois, bassons, cors et trompettes par deux, timbales et cordes) que Weber écrivit ses deux symphonies entre la mi-décembre 1806 et la fin janvier 1807, donc bien avant qu'il ne se fasse connaître comme compositeur d’opéra. Et c'est sans doute en pensant à son royal mécène que Weber a donné plus qu'un minimum d'importance au hautbois sans s'aventurer trop loin dans la complication technique. Les deux symphonies ne furent toutefois jamais jouées par cet orchestre: en automne 1806 le duc fut recruté par l’armée et en février 1807, après la bataille d'Eylau, l’orchestre et le théâtre furent dissous; le 23 février Weber quitta Karlsruhe, emportant les manuscrits.

Cité des notes de Jean-Pascal VACHON publiées en 2008 dans le livret du BIS-SACD-1620 de BIS Records AB: "[...] Ces deux symphonies, les seules que Weber composera, constituent un témoignage de cette époque de transition, du classicisme vers le romantisme, pas tant au niveau formel qu’au niveau des couleurs orchestrales. Il faut voir ces oeuvres comme une étape vers ce qui constituera l’essentiel de l’oeuvre de Weber: les oeuvres dramatiques. Dans des lettres écrites quelques années plus tard, on voit bien que si le compositeur avait quelque affection pour elles, il les considérait quand même pour ce qu’elles sont: des oeuvres d’apprentissage. En les entendant, on voit bien que les révolutions apportées par Beethoven, notamment dans sa troisième Symphonie, l’Héroïque, créée en 1805 n’intéressaient guère Weber. [...]"

La seconde Symphonie, en do majeur comme la première, fut composée immé­dia­tement après celle-ci, entre le 22 et le 28 janvier 1807. Elle "[...] rappelle encore davantage le «Singspiel», en particulier par son alternance fréquente et régulière de passages solos aux instruments à vent. Ici, Weber essaie davantage de respecter la structure d’un premier mouvement de sonate. Pour l’introduction du thème principal, Weber utilise l’instrument du duc, le hautbois. [...]

Le second mouvement, un adagio met encore une fois en vedette les bois exceptionnels de l’orchestre ducal.

Le court troisième mouvement, après une introduction mystérieuse fait entendre une sorte de valse qu’aurait revue un Haydn avant de mettre à nouveau, dans son trio, le hautbois au premier plan.

Le final, tout aussi court, est curieusement indiqué „scherzo presto“. Plein de caractère et d’énergie, il conclut
[...]" plein d'esprit "[...] avec les bassons et les cordes graves après que l’orchestre semble avoir mis le point final. [...]".

Voir aussi la présentation (en anglais) publiée au recto de la pochette du disque Music Guild MS 813.

Victor DESARZENS et l'Orchestre de Chambre de Lausanne enregistrèrent cette symphonie en septembre 1960 pour le label WESTMINSTER, elle fut publiée au verso du disque WST 17034, avec la symphonie No 1 au recto. Le tout fut réédité peu après sur le disque Music Guild MS 813, dont provient cette restauration.

Étiquette verso du disque Music Guild MS 813
Voici donc...

Carl Maria von Weber, Symphonie No 2 en do majeur, sans No d'opus, J.51, Orchestre de Chambre de Lausanne, Victor Desarzens, septembre 1960

   1. Allegro                          07:15 (-> 07:15)
   2. Adagio, ma non troppo            05:13 (-> 12:28)
   3. Menuetto – Trio. Allegro         01:27 (-> 13:55)
   4. Finale. Scherzo Presto           02:47 (-> 16:42)

Provenance: Music Guild MS 813

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En écoute comme fichier mp3 320 kbps

1. Allegro
2. Adagio, ma non troppo
3. Menuetto – Trio. Allegro
4. Finale. Scherzo Presto