Mise à disposition du contenu de mes pages selon les termes de la «Licence Creative Commons Attribution» *** Pas d´Utilisation Commerciale - Pas de Modification 4.0 International (CC BY-NC-ND 4.0) *** *** NonCommercial-NoDerivatives 4.0 International (CC BY-NC-ND 4.0) ***
Mise à disposition du contenu de mes pages selon les termes de la «Licence Creative Commons Attribution» *** Pas d´Utilisation Commerciale - Pas de Modification 4.0 International (CC BY-NC-ND 4.0) *** *** NonCommercial-NoDerivatives 4.0 International (CC BY-NC-ND 4.0) ***
Veuillez cliquer ici pour accéder à mon RSS FEED
Veuillez cliquer ici pour m´envoyer un message avec vos remarques!
Haut de page
Retour sur la page d´accueil de mon site - OUVRE UNE NOUVELLE FENÊTRE)
Jeanne-Marie Darré, une photo citée du verso de la pochette du disque Capitol P 18036
Recto de la pochette du disque Capitol P 18036
Étiquette recto du disque Capitol P 18036
Étiquette verso du disque Capitol P 18036

Camille SAINT-SAËNS
Concerto pour piano no 4 en ut mineur, op. 44
Jeanne-Marie DARRÉ
Orchestre National de la Radiodifusion Française
Louis FOURESTIER
28-29 avril 1955, Maison de la Mutualité, Paris

Camille Saint-Saëns composa cette oeuvre en 1875, elle est dédiée à Anton Door, professeur de piano au Conservatoire de Vienne; le 31 octobre 1875, elle fut donnée en première audition au Théâtre du Châtelet, avec le compositeur au piano, l'Orchestre Colonne étant dirigé par son chef-fondateur Édouard Colonne.

Une courte présentation citée des notes de Dominic WELLS, dans une traduction de Daniel FESQUET, publiées dans le livret du CD Naxos 8.573478:

"[...] Saint-Saëns innove notamment d’un point de vue formel, évitant le plan traditionnel en trois mouvements qu’il adopte dans ses autres concertos pour piano au profit de deux mouvements «officiels» subdivisés en deux, comme dans la Troisième Symphonie «avec orgue», composée onze ans plus tard, en 1886. Comme elle, aussi, le Quatrième Concerto est écrit dans la tonalité d’ut mineur.
[...]
L’oeuvre s’ouvre sur un premier thème qui commence plutôt bizarrement, aux cordes, par un triton ascendant (do-fa dièse) – cet intervalle particulièrement dissonant était nommé «diable en musique» au Moyen-Âge et c’est pour cette raison que Saint-Saëns en avait fait un usage abondant dans sa Danse macabre, l’année précédente. Le premier thème est immédiatement repris par le piano et donne lieu à des variations de plus en plus élaborées au cours d’une conversation de plusieurs minutes entre les cordes et le piano. Finalement, le reste de l’orchestre fait son entrée. Le thème continue de dominer jusqu’à ce qu’une série d’arpèges rapides du piano, qui montent et descendent délicatement et semblent anticiper les concertos pour piano de Rachmaninov, prépare le terrain pour le deuxième thème plus lyrique, en la bémol majeur, aux bois – c’est la partie Andante du premier mouvement. Ce thème serein, une mélodie de choral qui ressemble fortement au choral du finale de la Symphonie «avec orgue», est ensuite développé par le piano dans la grande manière lisztienne avant que la sérénité revienne et que le mouvement s’achève de manière méditative.

L’Allegro vivace commence dans le ton original d’ut mineur par un scherzo enjoué qui comporte une idée dérivée du premier thème du mouvement initial (avec son triton caractéristique). Avec le tempo plus rapide, ce matériau revisité prend un nouveau caractère, celui d’une danse pleine de vie. Le piano conduit ensuite l’orchestre vers un thème inédit, bref mais énergique. Comme dans le premier mouvement, cette agitation cède la place à un Andante, introduit par une série d’entrées fuguées plutôt sombres et un bref retour du choral du premier mouvement. À partir de là, d’une façon quelque peu menaçante, le piano fait entendre une rafale de doubles octaves ascendantes enchaînées à une fanfare de trompettes triomphante qui introduit le jubilant finale fondé une fois encore sur le choral, mais désormais à 6/8. L’oeuvre s’achève sur une impressionnante série de cascades au piano qui amène l’orchestre à une fin éblouissante.
[...]"

Jeanne-Marie Darré, une photo citée du verso de la pochette du disque Capitol P 18036
Jeanne-Marie DARRÉ, une photo citée du verso de la pochette du disque Capitol P 18036
Enregistrés les 28 et 29 avril 1955, Maison de la Mutualité à Paris, sous la direction de Louis FOURESTIER, ces deux concertos de Saint-Saëns réunissaient Jeanne-Marie DARRÉ et l'Orchestre National de la Radiodifusion Française. Ils furent publiés sur le disque Pathé DTX 176 (les mêmes interprètent enregistrèrent l'année suivante les concertos No 1 et No 3 - DTX 222 -, puis le concerto No 5 en 1957 - DTX 252, disque complété avec le Septuor en mi bémol majeur pour piano, trompette, quatuor à cordes et contrebasse).

La présente restauration provient de la réédition sur le disque Capitol P 18036.
Étiquette verso du disque Capitol P 18036
Voici donc...
Camille Saint-Saëns, Concerto pour piano no 4 en ut mineur, op. 44, Jeanne-Marie Darré, Orchestre National de la Radiodifusion Française, Louis Fourestier, 28-29 avril 1955, Maison de la Mutualité, Paris

   1. Allegro Moderato: Andante                          11:33 (-> 11:33)
   2. Allegro vivace (scherzo) – Finale (allegro)        13:04 (-> 24:37)

Provenance: Capitol P 18036

que vous pouvez obtenir en...

pour un téléchargement libre

2 fichier(s) FLAC et 1 fichier PDF dans 1 fichier ZIP



En écoute comme fichier mp3 320 kbps

1. Allegro Moderato: Andante
2. Allegro vivace (scherzo) – Finale