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Arthur HONEGGER, photographe, date et lieu inconnus
Arthur HONEGGER, photographe, date et lieu inconnus

Arthur HONEGGER
Suite tirée du ballet „Le Dit des Jeux du Monde“, H 19
Radio-Orchester Beromünster
Arthur HONEGGER
24 août 1949
Arthur Honegger venait de terminer ses études au Conservatoire de Paris lorsqu'il reçut la commande d'une musique pour une soirée de divertissement. Lors de la première audition le 2 décembre 1918 au Théâtre du Vieux Colombier, sous la direction de Walter Straram dans des costumes de Guy-Pierre Fauconnier, „Le Dit des jeux du monde“ provoqua un de ces splendides scandales parisiens, avec des bagarres et des échanges de cartes. Dédiée „À Fernand Ochsé“, l'oeuvre est formée de 10 Danses, 2 interludes et 1 épilogue pour orchestre de chambre, pour le poème de Paul Méral. La Suite d'orch­es­tre tirée du ballet comprend 4 mouvements, elle fut donnée en première audition le 4 janvier 1921 par l'orchestre de Vladimir Golschmann, Salle Gaveau à Paris.

Cité de l'ouvrage de Harry Halbreich, „Arthur Honegger“, pages 449-453:

"[...] Ce spectacle d’une soirée, comportant trois quarts d’heure de musique, est, en dépit de ses effectifs restreints, l’entreprise la plus vaste et la plus ambitieuse, et de loin, réalisée par Honegger jusque-là. Après l’achèvement du Premier Quatuor, bilan de ses jeunes années, après Le Chant de Nigamon, première oeuvre symphonique accomplie, Le „Dit des jeux du monde“ ouvre une nouvelle étape, celle des expériences les plus audacieuses, que poursuivra plus avant Horace victorieux. Le texte poétique de Paul Méral, jeune poète belge, se rattache encore à un postsymbolisme passablement fumeux et amphigourique, et il n’est pas certain que l’oeuvre soit encore viable sous cette forme [...]. Mais en réécoutant aujourd’hui la seule musique, on se rend compte que le scandale de décembre 1918 fut dû avant tout au spectacle, ce que confirma le succès sans problème de la création en version de concert en janvier 1921: pareille aventure était advenue au Sacre du printemps. Même les pièces pour percussion seule semblent bien sages à côté du Milhaud des Choéphores ou de L’Homme et son désir, oeuvres toutes deux antérieures, bien que non encore exécutées à l’époque. Honegger les a-t-il alors connues? Peu probable, Milhaud se trouvant avec Claudel au Brésil, sans compter qu’il demeure beaucoup de l’héritage romantique, surtout dans les pièces lentes et lyriques.

La plupart des exégètes honeggériens s’accordent à trouver dans „Le Dit des jeux du monde“ une empreinte de Stravinsky. Malgré le rôle de la percussion, rien ne paraît plus éloigné de la réalité. En revanche, aucune autre oeuvre d’Honegger n’est plus proche du Schoenberg de la période atonale libre et cette influence, conjuguée peut-être à celle d’Alban Berg (mais on n’en connaissait alors que fort peu de chose encore) imprègne également Horace victorieux. Au contraire, l’atonalisme d’Antigone sera d’essence toute différente. Oeuvre inclassable, ni ballet, ni théâtre musical, ni poème audio-visuel, mais un peu de tout cela, Le Dit des jeux du monde demeure l’une des partitions les plus passionnantes d’Honegger. Le petit tableau ci-dessous donnera une idée de la répartition des effectifs instrumentaux dans les différents morceaux. À ce propos, il est indispensable de ne pas gonfler le double quintette à cordes prescrit aux dimensions d’un orchestre symphonique, ainsi qu’on l’entend parfois.
[...]"

Arthur Honegger, Suite tirée du ballet „Le Dit des Jeux du Monde“, H 19, Radio-Orchester Beromünster, Arthur Honegger, 24 août 1949

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C'est grâce à la générosité de la SRG / SSR que nous pouvons - par l'intermédiaire de l'excellent site neo.mx3.ch - écouter ce remarquable document, embarqué ici en iframe:

Arthur HONEGGER, photographe, date et lieu inconnus


Provenance: Radiodiffusion, neo.mx3.ch.