Haut de page
Retour sur la page d´accueil de mon site - OUVRE UNE NOUVELLE FENÊTRE)


LIENS SUR LES DIFFÉRENTES PARTIES DE CETTE PAGE

Joseph HAYDN, Concerto pour clavecin, violon et orchestre HOB XVIII:6
Peter RYBAR, Hans ANDREAE, CHCO, Henry SWOBODA




À SUIVRE...



Joseph HAYDN
Concerto pour clavecin, violon et orchestre HOB XVIII:6
Peter RYBAR, violon, Hans ANDREAE, clavecin
Orchestre de Chambre Concert Hall
Henry SWOBODA

Une courte présentation de cette oeuvre, traduite des notes (non créditées) publiées au verso de la pochette de ce disque Concert Hall CHS 1081:

«« Haydn écrivit probablement pas moins de cinquante concertos, pour les instruments les plus divers. Certains d'entre eux ont été perdus ou répertoriés par erreur dans les manuscrits. Comme il n'était pas un pianiste ou un violoniste exceptionnel, ses concertos furent composés pour les meilleurs instrumentistes de l'orchestre d'Ester­hazy ou sur commande. Nombreuses des brillantes parties de violon de ses concerti, ainsi que de ses symphonies et quatuors antérieurs, étaient destinées au premier pupitre de l'orchestre, l'excellent violoniste Luigi Tomasini, qui était aussi l'un de ses meilleurs amis.

Le Concerto en fa majeur pour violon et clavecin, qui fut créé vers 1764, avait vraisemblablement Tomasini pour violon solo; la partie de clavecin fut très pro­ba­ble­ment jouée par Haydn lui-même. Ici, comme dans ses autres concerti pour clavier, les passages virtuoses sont joués par la main droite, tandis que la gauche accompagne à la basse, selon le style généralement admis à l'époque. Les cadences qui concluent chacun des trois mouvements furent tirées des premières copies manuscrites de la partition. Bien qu'elles n'aient pas été écrites par Haydn lui-même, elles sont tout à fait dans l'esprit de son époque. Pour l'accompagnement, Haydn utilisa un orchestre à cordes, les violoncelles et les basses jouant toujours à l'unisson.

Une description détaillée du Double Concerto fut rédigée en 1802 par le musicologue berlinois Carl Friedrich Zelter, qui se distingua surtout en tant qu'ami et conseiller musical de Goethe. Les commentaires de Zelter, faits dans le cadre d'une analyse de la Création, furent accueillis par Haydn avec une satisfaction particulière.

Le premier mouvement (Allegro moderato en fa majeur) est très clairement de caractère concerto grosso. Après l'introduction du thème puissant par l'ensemble, l'orchestre et les solistes alternent continuellement dans un jeu charmant jusqu'à ce que, après la cadence, une courte coda tirée du thème principal conduise à une con­clu­sion gaie. Selon Zelter: „les déclarations du premier Allegro sont fortes, ingénieuses et fluides... La fermeté et l'habileté du contrepoint, qui coule d'une fontaine d'idées intarissable, conduisent l'auditeur loin sur des chemins inattendus et inexplorés, et ne manquent jamais de le récompenser richement pour l'avoir suivi“.

Dans le second mouvement (Largo en do majeur), les éléments symphoniques sont plus marqués que les éléments concertants. L'orchestre à cordes produit une toile thématique compacte de rythmes, pour la plupart synchronisés, à travers laquelle se tissent les deux instruments solistes dans de brillantes modulations. À propos des mouvements lents de Haydn en général, Zelter déclare: „Ils sont souvent d'un style large et généreux, tout en exigeant une interprétation brillante et gracieuse; ils ne sont pas sentimentaux, mais plutôt habités par un esprit de gaieté et de bonne humeur qui ne tolère pas d'humeur sérieuse. Même l'émotion que nous sommes enclins à appeler passion est ici bien plus une exaltation jeune et saine“.

Le dernier mouvement (Presto en fa majeur ) est un joyeux rondo dont le tempo rapide ne donne aux instruments solistes que peu d'occasions de s'exprimer longuement; ils alternent avec l'ensemble sous forme de questions-réponses dans ce mouvement gracieux, jouant leur rôle pour le mener à une conclusion légère et pleine d'esprit. Zelter dit des mouvements rapides de Haydn: „ils sont pleins de vie, d'esprit et de piquant, avec une liberté, une audace et une force dont la magie enchante même l'oreille la plus expérimentée. Nous y succombons sans résistance et sommes entraînés par le maître dans un état de bonne humeur spirituelle et géniale, un état d'esprit on ne peut plus heureux.“ »»

L'interprétation qui en est proposée ici fut enregistrée pour le label Concert Hall, avec Peter RYBAR et Hans ANDREAE en solistes, accompagnés par un orchestre nommé „Orchestre de Chambre Concert Hall“, le tout sous la direction d'Henry SWOBODA. Il ne m'a pas été encore possible de dater la prise de son, faite probablement avant 1950, l'enregistrement étant d'abord paru sur 3 disques 78 tours (CHC-C12), puis réédité sur ce 33 tours 10“ CHS-1081.

        1. Allegro moderato           07:18 (-> 07:18)
        2. Largo                      07:52 (-> 15:10)
        3. Presto                     06:31 (-> 21:41)

Provenance: Radiodiffusion

Vous pouvez télécharger cette restauration...

3 fichier(s) FLAC et 1 fichier PDF dans 1 fichier ZIP


En écoute comme fichier mp3 320 kbps

1. Allegro moderato


2. Largo


3. Presto