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Claude Debussy, gravure de Louis Schmied d'après le portrait de Paul Robert , grav. sur bois 19,5 x 14,5 cm, Droits: domaine public, Identifiant: ark:/12148/btv1b8417035q, Source: Bibliothèque nationale de France, département Musique, Est.DebussyCl.008, Notice du catalogue: http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb38641817h,http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb396041090, cliquer pour une vue agrandie
Cliquer pour une vue agrandie et quelques infromations
Ernest Ansermet en 1943, portrait publié dans la revue L'Illustré du 27 mai 1943 en page 687
Ernest Ansermet en 1945, photo F.Bertrand, portrait publié dans la revue L'Illustré du 18 octobre 1945, No 42, page 21
Kopf Bild Ansermet Ernest 155 250
À gauche, Claude DEBUSSY et à droite, Ernest ANSERMET - Cliquer sur les photos pour voir leurs agrandissements - resp. les originaux - et leurs références.

Claude DEBUSSY
«Six Épigraphes antiques», suite de pièces pour piano à quatre mains, L 131, orchestration d'Ernest Ansermet
Orchestre de la Suisse Romande
Ernest ANSERMET
3 mars 1944

Pour une présentation de cette oeuvre, voir la page avec l'enregistrement qu'en a fait Ernest Ansermet en 1962.

Le vénérable enregistrement proposé sur cette page doit être le plus ancien existant de cette oeuvre sous la direction d'Ernest Ansermet, une prise de son datant du 3 mars 1944. Le concert - dont provient ce document - était donné pour les enfants victimes de la guerre:

"[...] AU SECOURS DES ENFANTS D'EUROPE

À cela était destiné, dans le cadre de la Croix-Rouge suisse, le concert organisé par la Société des émissions Radio-Genève avec la très généreuse participation de M. Corrado Romano, 1er prix du Concours d'exécution musicale de 1943, et celle de l'Orchestre de la Suisse Romande, sous la direction de M. Ernest Ansermet.

Une éloquente allocution de M. le président du Conseil d'Etat Albert Picot, un très émouvant appel de M. Albert Malche, conseiller aux Etats, précisèrent le but à atteindre et le moyen d'y parvenir. Il s'agit tout simplement de donner pour l'enfance tragique et de donner de tout son coeur.

Le concert nous fit parcourir une route magnifique partant de la Suite en ré de Bach, passant par le Concerto en sol de Mozart, pour arriver, après les Epigraphes antiques de Debussy, à l'Oiseau de Feu de Stravinsky. Comme il nous fut souvent donné de le constater, à côté de la gradation historique qui mène du grand classicisme linéaire aux complexes sonorités du modernisme, une gradation parallèle se manifeste dans la qualité de l'interprétation et par voie de conséquence dans le plaisir que reçoit en partage l'auditoire. On écoute d'abord d'une oreille intéressée, l'esprit un peu critique, avec une pointe de regret de n'être pas porté d'emblée aux régions du sublime; puis l'atmosphère change et, sans que l'on s'en doute, on se trouve bientôt en cet état d'euphorie enthousiaste dont le miracle musical est le sûr générateur quand il s'accomplit pleinement. De Bach à Stravinsky, c'est très exactement par cet enchaînement d'impressions que nous avons passé hier soir. Avec Debussy déjà, l'enchantement nous avait gagné. On sait de quelle subtile adresse Ernest Ansermet a usé pour revêtir des plus séduisantes nuances orchestrales ces Epigraphes si éloquentes en leur brièveté.
[...]" cité du Journal de Genève du 4 mars 1944 en page 4.

Les premières secondes de l'enregistrement sont pas mal endommagées, mais après, cela va nettement mieux - avec certes bien des griffures par endroits. Mais le document est remarquable, exceptionnel!! Il est en plus très intéressant de comparer cet enregistrement avec celui fait près de 20 ans plus tard, en 1962: il y a de notables différences, orchestration et interprétation ont évolué au cours du temps.

Je n'ai pas encore pu trouver si la 6e épigraphe - qui manque ici - n'a effectivement pas été jouée à ce concert, ou bien tout simplement coupée lors du montage, et les applaudissements collés à la fin de la 5e épigraphe?!

Voici donc...

Claude Debussy, 5 des «Six Épigraphes antiques», suite de pièces pour piano à quatre mains, L 131, orchestration d'Ernest Ansermet, Orchestre de la Suisse Romande, Ernest Ansermet, 3 mars 1944, Studio de Radio-Genève

   1. Pour invoquer Pan, dieu du vent d'été  03:44 (-> 03:44)
   2. Pour un tombeau sans nom               02:37 (-> 06:21)
   3. Pour que la nuit soit propice          02:35 (-> 08:56)
   4. Pour la danseuse aux crotales          02:08 (-> 11:04)
   5. Pour l'Egyptienne                      02:55 (-> 13:59)

Provenance: Radiodiffusion, Archives RSR resp. RTSR

que vous pouvez obtenir en...

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Vous pouvez écouter cette oeuvre en ligne comme mp3...



... ou télécharger ce fichier mp3 sous ce lien.
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Ernest Ansermet en 1943
portrait publié dans la revue L'Illustré du 27 mai 1943 en page 687


Ernest Ansermet en 1945, photo F.Bertrand
portrait publié dans la revue L'Illustré du 18 octobre 1945, No 42, page 21


Bas reliefs de la stèle centrale du monument élevé à Paris à la mémoire de Claude Debussy, dans le Jardin Claude-Debussy, quartier de la Porte-Dauphine, 16e arrondissement, 1932. Ce monument, dû au ciseau des frères Jan et Noël Martel: deux figures allégoriques de muses encadrent un mur qui réfléchit dans un tranquille bassin les basreliefs dont il est couvert. Ces bas-reliefs, qu’on a qualifiés de «poème symphonique de pierre», constituent une synthèse plastique des oeuvres maîtresses de Debussy. C’est ainsi qu’on reconnaît, de haut en bas, les Nuages, Saint Sébastien, les Sirènes, la Mer, Pelléas, l'Après-midi d’un faune, la Boîte à joujoux, les Poissons d’or, la Pagode et la Cathédrale engloutie. L’autre face du mur représente Debussy entouré de ses amis et de ses interprètes.
Photo de L.Debretagne, Paris, publiée dans L'Illustré du 4 août 1932 en page 962



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