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César FRANCK
Les Éolides, poème symphonique, FWV 43
Orchestre de la Suisse Romande
Ernest ANSERMET
27 et 31 janvier 1967, Victoria Hall, Genève

Le poème symphonique «Les Éolides» fut esquissé durant l'été 1875 - dans l’Aude, où Franck était en séjour chez son ami et élève Auguste Sanches - et terminé en juin 1876; l'oeuvre fut donnée en première audition à Paris le 13 mai 1877 au Concerts Colonne sous la direction d'Édouard Colonne (70e concert de la Société Nationale de Musique, dont César Franck était l'un des membres fondateurs).

Cette composition est inspirée du poème éponyme de Leconte de Lisle (recueil des Poèmes antiques, publié en 1852): "[...] Brises flottantes, haleines du Printemps, fraîches messagères qui répandent sur leur passage le repos de l’amour, la grâce et l’harmonie, les Eolides sont des créatures de rêve que des motifs mélodiques doucement animés, portés par une orchestration transparente, évoquent dans un Allegro vivo qui ne s’astreint à suivre pas à pas le poème, mais en recrée merveilleusement le climat lumineux et lyrique [...]"
Jean Roy (dans le livret du CD Erato consacré aux poèmes symphoniques de Franck par Armin Jordan à la tête de l’orchestre symphonique de Bâle).

Toutefois "[...] le véritable modèle fut Liszt. Et l'émulation vint de musiciens amis de Franck: Saint-Saëns venait de produire successivement le Rouet d'Omphale, Phaéton, la Danse macabre, et Duparc, simultanément, composait sa Lénore. L'oeuvre n'illustre pas le poème de Leconte de Lisle, mais tend à en restituer musicalement l'atmosphère dans un cadre strictement symphonique. L'orchestration, plus fluide, plus aérée que celle de Rédemption, n'est pas sans contribuer à l'agrément auditif. [...]"
(Guide de la musique symphonique réalisé sous la direction de François-René Tranchefort, Fayard 1986, ISBN 978-2-213-64075-4)

L'effectif: les bois (flûte, hautbois, clarinette et basson) par deux, 4 cors, 1 cornet et 1 trompette, timbales et batterie, harpe, cordes.

Cette courte oeuvre a cinq parties entièrement enchaînées:

1. Allegretto vivo
2. un poco più lento
3. Tempo I
4. un poco più lento
5. Tempo del inizio

"[...] conçues comme un libre premier mouvement de symphonie: introduction; exposition (articulée sur trois thèmes,- dont le second a servi de motif à l'introduction); développement de ces thèmes; réexposition (fondée sur le premier thème); coda en récapitulation (avec les deux premiers thèmes par fragments). Ce matériel thématique, traité selon les procédés de l'amplification et de l'imitation canonique - parfois répétés jusqu'à satiété -, s'avère rigoureusement ordonné et fortement caractérisé: choix des tonalités (les plus chaudes généralement), des mélodies (chromatisées le plus souvent), des harmonisations. Une sensualité parfois violente les imprègne, - presque sauvage dans l'immense crescendo central qui n'est pas le moment le moins intéressant d'une partition un peu trop oubliée de nos jours.[...]"
(Guide de la musique symphonique réalisé sous la direction de François-René Tranchefort, Fayard 1986, ISBN 978-2-213-64075-4)

Recto de la pochette du disque LONDON RECORDS CS 6540
Recto de la pochette du disque LONDON RECORDS CS 6540 avec une reproduction
de «L'Inspiration du poète» de Nicolas Poussin, vers 1627-1629, Louvre.
Les 27 et 31 janvier 1967, Ernest ANSERMET enregistra cette oeuvre pour le label Decca, bien entendu dans le Victoria Hall de Genève avec son Orchestre de la Suisse Romande - une prise de son publiée l'année suivante, en janvier sur Decca LXT 6310, puis en juillet sur Decca SX L6310 et LONDON RECORDS CS 6540.
César Franck, Les Éolides, poème symphonique, FWV 43, Orchestre de la Suisse Romande, Ernest Ansermet, 27 et 31 janvier 1967, Victoria Hall, Genève

   Allegretto vivo - un poco più lento - Tempo I - un poco più lento
    - Tempo del inizio                                                10:42

Provenance: London Records CS 6540

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En écoute comme fichier mp3 320 kbps

Allegretto vivo - un poco più lento - Tempo I - un poco più lento - Tempo del inizio