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Henri STIERLIN-VALLON
In modo concertante
Lilia MARCET-FILOSA, piano
Orchestre de la Suisse Romande
Edmond APPIA
1960

Sur l'oeuvre d'Henri STIERLIN-VALLON (12 décembre 1887, Lausanne - 14 février 1952, Lausanne) cité de cette page du site patrinum.ch:

"[...] À l'examen du catalogue de ses oeuvres, on peut constater que, mis à part la musique de chambre, les musiques dramatiques et radiophoniques, l'essentiel du talent de cet artiste a été consacré au piano (piano et piano avec orchestre) et à la voix (pièces pour chant et piano ou orchestre). Deux bonnes raisons à cela: lui-même était un pianiste remarquable et son épouse Marguerite Stierlin-Vallon possédait une très belle voix.

D'une manière générale, les oeuvres pianistiques d'Henri Stierlin-Vallon font appel à des moyens techniques de haut niveau. L'influence de Debussy et de Ravel y est manifeste. Il se révèle un véritable impressionniste par le besoin qu'a sa pensée musicale de se fonder sur un sujet défini, ce qui est explicité par les très nombreux titres qu'il donne à ses pièces pour piano. Il ne s'agit pas pour lui de composer de la musique descriptive, mais en quelque sorte de capter le message poétique du sujet choisi et de le restituer en musique.

L'écriture de „Horizon, Aziza la danseuse ou Moresque“ situe Henri Stierlin-Vallon également dans la grande tradition romantique, écriture aussi belle que certaines pièces de Liszt, voire même d'Albéniz, mais avec de subtiles couleurs, des détails inattendus qui le situent bien dans son époque. La mélodie lui permet d'évoquer avec plus de précision, d'intensité, de raffinement le contenu poétique du sujet choisi.

Les „Chansons tristes“ témoignent d'un beau sens dramatique, que l'on retrouve d'ail­leurs dans „In modo concertante“, dont l'ostinato du premier mouvement conduit à une sorte d'hallucination. La „Chanson simple“ et les „Chansons lointaines“ offrent de belles mé­lan­colies à l'oreille comme à l'âme. Mais les mélodies ne lui font pas oublier la partie du piano qui n'est jamais reléguée au rôle d'accompagnement. Le piano, ici, est un par­te­naire égal à la voix. Son écriture est aussi soignée, aussi riche et accomplie que dans les oeuvres purement pianistiques. Il fait partie intégrante du contenu poétique.
[...]"


Edmond APPIA dirige ici l'Orchestre de la Suisse Romande. La soliste - Lilia MARCET-FILOSA - est une pianiste genevoise aujourd'hui très oubliée, dont je n'ai pu trouver que peu de traces dans la presse de l'époque. L'une des premières mentions date de 1920: premier prix dans la classe de solfège au Conservatoire de Genève (La Suisse, Numéro 179, 27 juin 1920). On retrouve ensuite plusieurs mentions de prix obtenus pendant ses études, puis en 1942 un second prix au Concours national suisse d'exécution musical de Genève (La tribune de Genève, 10 octobre 1942).

En 1935 elle épouse Louis MARCET, également genevois (Courrier de Genève, Volume 68, Numéro 101, 12 avril 1935).

Je n'ai pas encore pu trouver de date exacte pour la prise de son elle-même, qui fut diffusée - apparrement pour la première fois - le vendredi 28 octobre 1960, sur l'émetteur de Sottens.

        Allegro moderato - Andante placido - Allegro vivace                18:58

Provenance: Radiodiffusion

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