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Richard STRAUSS, portrait publié entre autres sur le disque LHMV 19
Elisabeth SCHWARZKOPF, photo de presse EMI, Cliquer sur la photo pour une vue agrandie
Elisabeth SCHWARZKOPF, un portrait fait par Houston Rogers

Richard STRAUSS
«Vier letzte Lieder», TrV 296
Elisabeth SCHWARZKOPF
Orchestre Philharmonia
Otto ACKERMANN
25 septembre 1953
Watford Town Hall, London
Richard Strauss composa ces quatre «Lieder» alors qu'il séjournait en Suisse. Son intention n'était toutefois pas du tout de composer un cycle. «Im Abend­rot» (littéralement „Dans le rouge du soir“, généralement traduit par „Au cré­pus­cule“ ou „Au soleil couchant“) fut élaboré à partir d'avril 1946 sur un texte de Joseph von Eichendorff, et achevé à Montreux le 6 mai 1948 (particelle datée du 27 avril 1948), pendant
la lecture des poèmes de Hermann Hesse qui lui apportèrent les textes de ses «Lieder» suivants: «Früh­ling» (Printemps) achevé le 18 juillet à Pontresina (particelle datée du 20 juin), puis - dans la foulée - «Beim Schlafen­gehen» (litté­ra­le­ment „En allant dormir“ ou „En s'endormant“, généralement traduit par „L'heure du sommeil“), daté par Trenner du 4 août 1948, et le 20 septembre suivant (particelle datée du 14 août) «Im September».
En fait il en composa encore un cinquième, qui sera son «Lied» ultime, «Malven» („Les Mauves“) sur des textes de Betty Knobe, daté du 23 novembre 1948, mais qui ne fut redécouvert que dans les années 1990. Les „Quatre Derniers Lieder“ sont donc cinq, mais „l’air léger et aérien du dernier“ l’aura exclu de ce que l'éditeur Ernst Roth (Boosey & Hawkes) retiendra - après le décès de Richard Strauss - comme „Chant du Cygne“, englobant les Lieder autour d’Hesse et celui d’Eichendorff, transformant le tout en un cycle et lui donnant ce titre de «Vier letzte Lieder», afin d'augmenter son chiffre d'affaires...

La première audition fut donnée au Royal Albert Hall de Londres le 22 mai 1950, soit huit mois après le décès du compositeur, par Kirsten Flagstad et l'orchestre Philharmonia dirigé par Wilhelm Furtwängler. À noter qu'ils furent interprétés dans un ordre différent de celui qui s'établit plus tard: «Beim Schlafengehen», «Im September», «Frühling», «Im Abendrot», un ordre également adopté par Lisa della Casa pour son enregistrement de 1953 chez Decca. Ce sont les diverses interprétations d'Elisabeth Schwarzkopf - à commencer par son premier enregistrement pour Columbia, également en 1953 - qui imposèrent l'ordre dans lequel ils furent dès lors chantés.

Recto de la pochette du disque Columbia 33 CX 1107, avec Elisabeth SCHWARZKOPF

André Tubeuf sur cette oeuvre, cité d'un texte publié au verso de la pochette du disque Columbia 33 SX 1107:

"[...] Les années étaient noires. La guerre totale venait de faire interdire la première publique de son opéra, Die Liebe der Danae, au lendemain de la répétition générale à Salzbourg. Garmisch, son refuge, devenait l'épicentre d’un tourbillon de feu. Il partit pour l’exil, ayant à son bras la compagne de toujours, Pauline. „Wir sind durch Not und Freuden gegangen Hand im Hand...” Epreuves et joies traversées, toujours ensemble. Ce début du poème d'Eichendorff qui sera le premier écrit de ses Vier lezte Lieder (quoiqu’on le chante le dernier) semble mettre en scène la fin même de la vie de Strauss. [...]

Il quittait son toit et sa patrie, mais il emportait sa musique, et dans son coeur l’héritage de Mozart (qu’il avait dirigé jusqu’à la fin, afin qu’une tradition ne s'interrompît pas), et à son bras sa muse, celle qui lui avait inspiré ses échappées, ses envolées, son ciel à lui: la voix de soprano. Dans la Suisse toute proche, envers de son propre paysage d’Alpes, il oubliera l’exil, puisqu’il ouvrira les ailes de sa plus belle musique, merveille du crépuscule. En 1948 il avait 84 ans, mais c’est comme si la musique d'Occident retrouvait par sa voix un printemps.
[...] À la face d’un monde, et même de musiciens nouveaux, qui ne croyaient plus au chant et aux réconciliations dont tout chant est porteur, Richard Strauss [...] montra [...] que le chant est immortellement jeune et vivant.

Qui a inspiré ces merveilles? Tout l’héritage de Mozart, assurément: le fini de la ligne mozartienne, et son instrumentation divinement économe, sont partout dans la succulence foisonnante de ces derniers Lieder. Savoir chanter Mozart, comprendre les grands poètes, et entendre, pour mieux les refléter dans sa propre voix, les instruments exquis que Strauss a entretissés avec chacun son timbre et son ton, dans le tissu orchestral le plus complexe, le plus diaphane pourtant, qu’il ait jamais créé.
[...]"

Les textes:


Otto ACKERMANN, un portrait fait par Brian Seed

Le 25 septembre 1953, dans le «Town Hall» de Watford, Elisabeth SCHWARZKOPF et l'Orchestre Philharmonia sous la direction d'Otto ACKERMANN enregistrèrent ces quatre «Lieder» pour Columbia: il existe plusieurs autres enregistrements de cette oeuvre avec Elisabeth Schwarzkopf, pour le disque et de concert, celui-ci est - à ma connaissance - le plus ancien.

Voici donc...

Richard Strauss, «Vier letzte Lieder» (Quatre derniers lieder), TrV 296, Elisabeth Schwarzkopf, Orchestre Philharmonia, Otto Ackermann, 25 septembre 1953, Watford Town Hall, London

   1. Frühling                   03:27 (-> 03:27)
   2. Im September               04:10 (-> 07:37)
   3. Beim Schlafengehen         04:30 (-> 12:07)
   4. Im Abendrot                07:17 (-> 19:24)

Provenance: Columbia 33 SX 1107

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   1.      Frühling     

   2.    Im September   

   3. Beim Schlafengehen

   4.     Im Abendrot