Mise à disposition du contenu de mes pages selon les termes de la «Licence Creative Commons Attribution» *** Pas d´Utilisation Commerciale - Pas de Modification 4.0 International (CC BY-NC-ND 4.0) *** *** NonCommercial-NoDerivatives 4.0 International (CC BY-NC-ND 4.0) ***
Mise à disposition du contenu de mes pages selon les termes de la «Licence Creative Commons Attribution» *** Pas d´Utilisation Commerciale - Pas de Modification 4.0 International (CC BY-NC-ND 4.0) *** *** NonCommercial-NoDerivatives 4.0 International (CC BY-NC-ND 4.0) ***
Veuillez cliquer ici pour accéder à mon RSS FEED
Veuillez cliquer ici pour m´envoyer un message avec vos remarques!
Haut de page
Retour sur la page d´accueil de mon site - OUVRE UNE NOUVELLE FENÊTRE)
Recto de la pochette du disque Concert Hall SMS 3046
Verso de la pochette du disque Concert Hall SMS 3046
Étiquette recto du disque Concert Hall SMS 3046
Étiquette verso du disque Concert Hall SMS 3046

Peter TSCHAIKOWSKI
Concerto pour violon et orchestre Op. 35
Tibor VARGA
Orchestre du Festival de Vienne
Jean-Marie AUBERSON
SMS 3046

Peter Tschaikowski composa ce concerto en mars et avril 1878, à Clarens - au bord du Lac Léman - où il était en séjour pour des raisons de santé, accompagné par ses frères jumeaux, Anatole d'abord, Modest ensuite. Lors de la visite du jeune violoniste Joseph Kotek - que Tschaikowski avait eut comme élève en théorie au Conservatoire de Moscou et dont il était devenu un ami proche -, ils jouèrent ensemble un certain nombre de nouvelles oeuvres et le compositeur fut spécialement attiré par la Symphonie Espagnole d'Edouard Lalo - haute en couleur - et par sa ressemblance avec un concerto.

Peter TSCHAIKOWSKI, un portrait datant du milieu des années 1870, photographe inconnu
Peter TSCHAIKOWSKI, un portrait datant du milieu des années 1870, que l'on trouve souvent sur la toile, sous diverses formes, mais dont je n'ai pas encore pu trouver le nom du photographe: qui en sait plus?! ->couriel
Dans une lettre à Madame von Meck, sa protectrice, il écrivit «Il [Lalo]... ne recherche pas tant la profondeur, mais évite prudemment la routine, il aspire à des formes nouvelles et prone la beauté musicale plus que le respect des traditions établies». Tschaikowski mit bientôt de côté la sonate pour piano qu’il venait juste de commencer et se lança avec passion dans la composition de son propre concerto pour violon. [...] Il travailla à une allure à couper le souffle, finissant l’ensemble de l’oeuvre en quelques semaines [...]. Kotek l’aida avec la partie violon, entraìnant le compositeur à mettre à l’épreuve les limites mêmes de la virtuosité des artistes. Un premier jet du concerto laissa Kotek ainsi que le frère du compositeur Modeste «enchantés» spécialement avec les premier et troisième mouvements rapides. Le mouvement lent original fut à la fin rejeté [il existe comme «Méditation» du Souvenir d’un lieu cher, op. 42] et en une journée Tchaikovsky trouva une alternative, la Canzonetta mélancolique qui conduit sans une pause jusqu’au mouvement final. L’orchestration fût terminée le 11 avril. Dans une lettre adressée à Madame von Merk le 29 avril, Tschaikowski dit qu’il était satisfait avec le nouvel Andante et déclara l’oeuvre terminée. [...]" cité d'un texte de David FOIL publié en 1993 dans le livret du CD EMI Classics CDC 0777 7 54753 2 6<

C'est resté son seul concerto pour violon. La première audition eut lieu à Vienne (Autriche), le 4 décembre 1881, avec le violoniste Adolf Brodsky et l'Orchestre Philarmonique de Vienne sous la direction de Hans Richter.

Une courte description traduite des notes de W. A. Chislett publiées au verso de la pochette de ce disque Concert Hall SMS 3046:

Le premier mouvement s'ouvre sur ce que Lawrence et Elizabeth Hanson ont nommé, dans leur récente biographie de Tschaikowski, “une introduction en tissu large” d'où “s'élève le thème principal, mais si graduellement et si inévitablement qu'on est à peine conscient de ce qui se passe jusqu'à ce que le thème soit tout autour de nous, radieux et rayonnant”. L'énoncé initial du thème par le violon solo, accompagné de cordes pizzicato, est suivi d'une brève cadence qui introduit une nouvelle figure basée sur des passages chromatiques florissants - marquée Moderato assai. Des arpèges introduisent le second sujet limpide, qui est également annoncé en premier par le soliste. Après son développement, le premier thème revient, sur tout l'orchestre, fortissimo et avec une figure d'accompagnement martiale sur les bois. Des broderies magnifiques et extrêmement difficiles pour l'instrument soliste mènent à une cadence élaborée, que Tschaikowski a écrite lui-même, et après une réexposition plus ou moins régulière, le mouvement s'achève dans un climat d'excitation croissante par une série d'accords audacieux et retentissants dans la tonalité de ré majeur.

Le deuxième mouvement, décrit par le compositeur comme une Canzonetta, est un Andante doux et fluide. Après quelques mesures d'introduction pour les bois, le violon solo, en sourdine, chante encore et encore une jolie mélodie folklorique et quelque peu plaintive. Il y a plus de passion plus tard, mais le flux tranquille de la musique n'est pas vraiment perturbé et un trille doux ramène à la mélodie originale et des accords calmes, qui s'éteignent progressivement pour devenir un simple murmure, mènent directement au dernier mouvement.

Le finale, Allegro vivacissimo, rappelle irrésistiblement la déclaration furieuse du compositeur “Je suis un Russe, Russe, Russe” lorsqu'il apprit que certains lui attribuaient, ainsi qu'à sa musique, une ascendance polonaise. Dès le début, l'orchestre plante le décor avec un rythme urgent et sautillant. Il est suivi d'un passage en forme de cadence pour le violon solo qui mène à une danse pétillante et vigoureuse. Finalement, le rythme se relâche un peu et une danse plus digne le remplace. Toutes deux sont indubitablement russes, mais elles ne sont pas basées sur la musique folklorique. Les deux sont développées et entrelacées dans un style vif pour former un mouvement qui est contagieusement gai d'un bout à l'autre, un mouvement qui, selon la regrettée Rosa Newmarch, “aurait probablement ravi Beethoven autant qu'il a choqué Hanslick”, le critique viennois qui condamna le concerto en termes vitupérants lors de sa première audition.
Ce disque fut publié en 1966, je n'ai toutefois pas encore pu dater l'enregistrement lui-même. La dénomination «Synchro Stereo» était une spécialité de Concert Hall et exprimait que le disque pouvait être écouté aussi bien en mono qu'en stéréo. Il s'agissait souvent d'une stéréo factice, produite électroniquement. Dans le cas présent, j'ignore s'il s'agit d'une vraie stéréo: si une personne visitant cette page en sait plus, toute information m'intéresse -> couriel.

Les exemplaires à ma disposition pour les restaurations de disques Concert Hall, Musical Masterpiece Society & sociétés affiliées viennent en majeure partie de l'inépuisable collection de Stefan KRAMER, que je remercie pour sa générosité.

Voici donc...

Peter Tschaikowski, Concerto pour violon et orchestre en ré majeur, Op. 35, Tibor Varga, Orchestre du Festival de Vienne, Jean-Marie Auberson

   1. Allegro Moderato                 19:17 (-> 19:17)
   2. Canzonetta: Andante              07:54 (-> 27:11)
   3. Finale: Allegro Vivacissimo      09:51 (-> 37:02)

Provenance: Concert Hall SMS 3046

que vous pouvez obtenir en...

pour un téléchargement libre

3 fichier(s) FLAC et 1 fichier PDF dans 1 fichier ZIP



En écoute comme fichier mp3 320 kbps

1. Allegro Moderato
2. Canzonetta: Andante
3. Finale: Allegro Vivacissimo