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György LEHEL, un portrait publié dans l'album Hungaroton SLPX 11517
2e page de l'album Hungaroton SLPX 11517
Erzsébet TUSA, une photo citée de l'album Hungaroton SLPX 11517
Verso du disque de l'album Hungaroton SLPX 11517

Béla BARTÒK
Scherzo pour piano et orchestre Sz 28
Erzsébet TUSA
Orchestre Symphonique de Budapest
György LEHEL, 15 juin 1970
Église de Torockó tér, Budapest

Recto de l'album Hungaroton SLPX 11517
Recto de l'album Hungaroton SLPX 11517 avec un portrait de Béla BARTÒK en 1902
reproduction de Gyula HOLICS d'un document des archives Bartok de Budapest
Traduit des notes de Ferenc BÓNIS (portrait ci-contre à gauche, extrait cité d'une une photo faite par Luca KENDE, Bupapest, 2017) publiées dans cet album Hungaroton SLPX 11517:

"[...] Au cours de l'été 1904, l'année des premières de Kossuth à Budapest et à Manchester, Bartòk se rend à Bayreuth. Il y rencontre à nouveau Hans Richter et joue une nouvelle oeuvre composée pour piano et orchestre. Selon les mots de Bartòk, Richter „... a dit que c'était «ein gelungener musikalischer Scherz» (c'est-à-dire une bonne blague musicale). Il ne s'opposait qu'au titre/programme: la pièce était trop vaste, trop complexe, trop spirituelle par rapport à son simple titre/programme. Puis il ajoute: mais ne vous attendez pas à ce que tout le monde l'aime. Néanmoins, bien que Richter l'ait aimé, le résultat n'en reste pas moins - 0“. Cette composition était le Scherzo pour piano et orchestre (Opus 2).

Béla BARTÒK en 1902, une reprduction de Gyula HOLICS d'un document des archives Bartok de Budapest
Béla BARTÒK en 1902
une reproduction de Gyula HOLICS d'un document des archives Bartok de Budapest
Bartòk avait prévu de terminer l'orchestration pour octobre 1904, mais elle n'a été réellement achevée qu'au début de 1905. La Société philharmonique avait prévu de donner la première représentation de l'oeuvre lors de son concert du 15 mars 1905, une fois encore sous la direction d'Istvan Kerner. Cette première n'a cependant pas eu lieu, car lors de la première répétition, Bartòk devint furieux du manque de préparation et de l'attitude hostile de l'orchestre. Il quitta la salle de répétition en claquant la porte derrière lui et révoqua les droits d'exécution accordés à la Société philharmonique.

Première page de la partition manuscrite, publiée dans l'album Hungaroton SLPX 11517, Musée Bartok de Budapest
Première page de la partition manuscrite, publiée dans l'album Hungaroton SLPX 11517, Musée Bartok de Budapest
Le Scherzo n'a jamais été joué de son vivant, et la partition fut retrouvée dans le legs du compositeur par Denijs DILLE. C'est lui qui a préparé l'oeuvre pour l'exécution (les manuscrits écrits par le jeune Bartòk n'étaient pas aussi clairs et soignés que ceux qu'il a écrit plus tard), et cette première mondiale eut lieu le 28 septembre 1961, lors d'un concert public donné par la Radio hongroise, interprété par Erzsébet TUSA et l'orchestre symphonique de Budapest, dirigé par György LEHEL (avec la reprise du Poème symphonique 'Kossuth' et du Scherzo symphonique). La partition fut publiée en 1961, sous la direction de Denijs DILLE (Editio Musica, Budapest; Schott, Mayence).

György LEHEL, un portrait publié dans l'album Hungaroton SLPX 11517
György LEHEL, un portrait publié dans l'album Hungaroton SLPX 11517
À certains égards, le matériel musical et la méthode formelle du Scherzo rappellent encore Liszt et Strauss, mais malgré cela, c'est l'une des pièces les plus individuelles du jeune Bartòk. Nombre de ses thèmes représentent les premiers concepts du matériel mélodique des chefs-d'oeuvre ultérieurs, jusqu'au Concerto pour orchestre. Sa forme est extraordinairement intéressante, et dans son seul mouvement, on peut reconnaître les contours d'une symphonie complète.

La composition s'ouvre sur une introduction lente et longue, significative par son contenu (Adagio ma non troppo), dans laquelle l'attention est attirée sur l'utilisation du piano comme une improvisation. La section Scherzo proprement dite (Allegro) peut être comparée à la section rapide d'une symphonie et est pleine de formes rythmiques extrêmement spirituelles et piquantes. Dans cette section, le piano et l'orchestre ont un poids égal. Dans le Trio (Andante), qui remplit le rôle d'un mouvement lent, le piano prédomine. C'est la „musique nocturne“ lente et poétique. La section Scherzo revient ensuite en variation (en mètre pair!). Curieusement, le piano est ici limité à une interpolation passionnée de 6 mesures. La composition se termine par une stretta (Allegro vivace) dont le courant orageux est retenu quelques instants par le court, beau et déchirant solo du piano (Adagio). [...]"

Erzsébet TUSA, une photo citée de l'album Hungaroton SLPX 11517
Erzsébet TUSA, une photo citée de l'album Hungaroton SLPX 11517
À noter que d'après la banque de données «A Classical Discography» de Michael GRAY, il s'agit du second enregistrement de cette oeuvre fait par György LEHEL: le premier enregistrement date des 29 juin au 4 juillet 1964, avec les mêmes interprètes, mais fait dans l'Église Matthias, Szentháromság tér 2, Budapest, et fut publié sur le disque Qualiton SLPX 1203. D'avoir refait cet enregistrement seulement 6 ans plus tard est certes suprenant, mais la discographie de Michael Gray est très fiable (L'album Hungaroton SLPX 11517 ne précise malheureusement pas la date de cet enre­gis­tre­ment).

Voici donc...

Béla Bartòk, Scherzo pour piano et orchestre Op. 2, Sz 28, BB 35, Erzsébet Tusa, Orchestre Symphonique de Budapest (Orchestre Symphonique de la Radio Hongroise), György Lehel, 15 juin 1970, Église de Torockó tér, Budapest

   Introduction. Adagio ma non troppo        07:12 (-> 07:12)
   Scherzo. Allegro                          10:14 (-> 17:26)
   Trio Andante                              04:32 (-> 21:58)
   Scherzo da cappo. Allegro vivace          08:38 (-> 30:36)

Provenance: album Hungaroton SLPX 11517

que vous pouvez obtenir en...

pour un téléchargement libre

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En écoute comme fichier mp3 320 kbps

Introduction. Adagio ma non troppo
Scherzo. Allegro
Trio Andante
Scherzo da cappo. Allegro vivace