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Lola BOBESCO, date, lieu et photographe inconnus
Lola BOBESCO, date, lieu et photographe inconnus

Ludwig van BEETHOVEN
Concerto pour violon en ré majeur, op. 61
Lola BOBESCO
Südfunk Sinfonieorchester
Hans MÜLLER-KRAY
10 juin 1960, Villa Berg, Suttgart

Ludwig van Beethoven composa son unique Concerto pour violon en 1806, la première en fut donnée le 23 décembre 1806 au «Theater an der Wien», avec en soliste Franz Clement, célèbre violoniste de l'époque, mais aussi compositeur, pianiste et chef d'orchestre. Clement aurait accepté de commander et de jouer le concerto à condition que le rondo final soit sur un thème qu'il avait composé. Ainsi, le dansant thème de refrain, en forme de carillon, serait de la main de Clement, harmonisé par Beethoven.

L'oeuvre est remarquable par son ampleur, par sa puissance expressive - malgré l'absence de toute virtuosité instrumentale démonstrative - mais aussi par sa durée: le premier mouvement fait une bonne vingtaine de minutes, la totalité du concerto dure environ 3/4 d'heure! Il n'est donc pas étonnant que l’accueil de la critique à sa première audition fut plutôt réservé. Aujourd’hui c'est une oeuvre reconnue à sa juste valeur puisque c’est l’un des concertos pour violon les plus enregistrés, le passage obligé pour chaque virtuose: la virtuosité du soliste n'y joue pas un rôle prépondérant, et pourtant c'est une des oeuvres les plus difficiles à interpréter, pour le compositeur et musicologue André Boucourechliev c'est «un moment de poésie pure qui glisse entre rêve et réalité».

Une courte description citée des notes de Beate Angelika Kraus, dans une traduction de Michel Chasteau, publiées en 2014 dans le livret du CD ZZT 354 de outthere MUSIC.

"[...] Le premier mouvement est introduit, singulièrement, par cinq coups de timbale piano, suivis de l’exposition du thème principal par les hautbois, clarinettes et bassons. Les premiers violons seuls répètent aussitôt le motif de timbale, repris ensuite par l’ensemble des cordes: le caractère percussif de l’orchestre souligne ainsi d’emblée le contraste avec la partie de violon solo - qui n’intervient qu’à partir de la mesure 88.

Le deuxième mouvement est conçu comme une romance instrumentale: on y reconnaît la forme Lied accompagnée de variations. En comparaison des deux mouvements extrêmes, le nombre des instruments à vent est ici diminué de moitié: flûtes, hautbois et trompettes se taisent; seuls, clarinettes, bassons et cors prennent la parole, conférant à ce mouvement lent une sonorité toute particulière.

Le final est un rondo classique. La partie soliste, d’un caractère lyrique et chantant, s’oppose à une masse orchestrale qui se fait manifestement l’interprète du drame; loin de mettre au premier plan la virtuosité de l’interprète, elle s’intègre totalement à la conception de l’ensemble.

Avec cet opus 61, apparaît donc un type - tout nouveau alors - de concerto «sym­pho­nique» pour violon, qui devait avoir par la suite, et bien au-delà de l’époque de Beethoven, des conséquences décisives sur la compréhension même du genre. Ainsi, lorsque l’Allgemeine musikalische Zeitung du 20 décembre 1846 rendit compte d’une exécution du Concerto en Mi mineur op. 64 de Mendelssohn, la référence bee­tho­ve­nienne fut naturellement invoquée comme élément de comparaison:

«Le célèbre concerto pour violon de Beethoven n’appartient pas à cette catégorie d’ouvrages que l’on a l’habitude de qualifier tout bas de ‘gratifiant’; nous n’en aurons donc que plus de gratitude envers l’interprète capable de mettre sa maîtrise technique et sa profondeur de pensée au service d’une oeuvre aussi magistrale, s’il décide de l’inscrire à son programme. C’est en effet un choix qui réclame une sorte d’abnégation - du virtuose, et non du musicien - tant il est vrai que le premier pourrait, avec un contenu bien moindre, briller plus facilement et remporter un succès d’autant plus éclatant.»

Le devoir du soliste reste bien avant tout d’aborder ce concerto en «musicien» et de montrer par là sa compréhension de l’oeuvre, non de se comporter en «virtuose» soucieux de l’effet et de la prouesse technique. Beethoven, avec cet ouvrage, imposait de nouveaux critères d’appréciation des violonistes - et ces mêmes critères sont encore aujourd’hui les nôtres.
[...]"

Hans MÜLLER-KRAY, date, lieu et photographe inconnus
Hans MÜLLER-KRAY, date, lieu et photographe inconnus

Voici donc...

Ludwig van Beethoven, Concerto pour violon en ré majeur, op. 61, Lola BOBESCO, Südfunk Sinfonieorchester, Hans Müller-Kray, 10 juin 1960, Villa Berg, Suttgart

   1. Allegro ma non troppo      25:25 (-> 25:25)
   2. Larghetto                  09:21 (-> 34:46)
   3. Rondo. Allegro             10:00 (-> 44:46)

Provenance: Radiodiffusion

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1. Allegro ma non troppo
2. Larghetto
3. Rondo. Allegro