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Joseph HAYDN
Symphonie No 59 en la majeur, „Feu“
le Grand Orchestre de la Südwestfunk
Ernest BOUR
7 juillet 1959
Hans-Rosbaud-Studio, Südwestfunk, Baden-Baden

Dans la chronologie établie en 1990 par James WEBSTER, cette symphonie fait partie du 5e groupe qu'il nomma «Entertainment Symphonies»:


Traduit d'un extrait du texte de James WEBSTER publié en 1992 dans la brochure du coffret de CDs Éditions de l'Oiseau-Lyre 433 012-2 (The Academy Of Ancient Music sous la direction de Christopher Hogwood):

"[...] Trois symphonies de Haydn en la majeur datant de la fin des années 1760 et du début des années 1770 sont parmi les plus „théâtrales“ de l'auteur: Les n° 59 et 65 [...] et la n° 64, légèrement plus tardive [...]. (Le surnom „Feu“, comme tant d'autres, ne vient pas de Haydn: il n'apparaît que dans une source tardive et inauthentique; cette oeuvre de 1768 environ n'est pas non plus, comme on le lit souvent, liée à une pièce de théâtre intitulée «Die Feuersbrunst» jouée à Eszterhaza en 1774, et encore moins au «Singspiel» du même nom - qui est de toute façon un pasticcio, et non une oeuvre de Haydn.) Mais il est facile de croire que la Symphonie n° 59 pourrait avoir été créée, au moins en partie, comme musique de scène.

Le Presto (un tempo très inhabituel pour un mouvement d'ouverture après les années 1750), avec son saut d'octave initial et ses gammes précipitées sous des notes répétées au rythme changeant, suggère d'emblée une foule de conspirateurs confus; et c'est vraiment théâtral lorsqu'ils s'arrêtent soudainement sur un accord étranger, piano, passant à la dominante et à une pause, plutôt à la manière d'une introduction lente - un type de geste d'„ouverture“ des plus incongrus, lorsqu'on le juxtapose au début réel. Ce n'est pas du simple théâtralisme, cependant, car Haydn joue avec ces motifs de manière imprévisible et pourtant cohérente tout au long du mouvement; même cette halte piano revient non seulement plusieurs fois (toujours variée) mais, intensifiée en pianissimo, a le dernier mot.

L'Andante „o più tosto allegretto“ dans la tonique mineure est bien plus étrange. (Les tonalités mineures de la, mi et si, associées au côté „aigu“ du spectre tonal, ont souvent incité Haydn à adopter un air exotique, „hongrois“ ou „balkanique“). Un thème dépouillé à deux voix conduit bientôt à un thème cantabile complètement différent dans le majeur relatif (do), développé longuement - voire excessivement longuement: une caractéristique de la musique de scène de Haydn. Lorsque la cadence est enfin atteinte, le même thème conduit à nouveau à la dominante et à une brève reprise du premier thème. Puis vient la vraie surprise: le thème en mode majeur revient immédiatement, en la majeur, avec les hautbois et les cors (tout à fait inattendus): un effet ravissant et étrange. Cette particularité est encore accentuée par un autre rappel, apparemment non motivé, du thème d'ouverture, fortissimo, qui disparaît aussi vite qu'il est entré, laissant l'intégralité du thème majeur, trop long, être récapitulé.

Le menuet commence par le même motif que l'Andante (un exemple relativement précoce de la tendance de plus en plus forte de Haydn à créer des liens motiviques entre les différents mouvements du cycle); le trio recourt à nouveau à la tonique mineure et aux cordes seules.

Le finale en forme de sonate, Allegro assai, commence par un appel de cor non accompagné en notes longues (un effet que Haydn variera dans l'un de ses derniers et plus grands finals: la Symphonie "Roulements de tambour", n° 103); cet appel de cor alterne avec une mélodie de hautbois en notes rapides. La suite, avec une note trillée pour les cors, est assez amusante, mais une meilleure blague suit immédiatement: les cordes entrent et forcent ces bribes de motifs à prétendre qu'ils vont devenir une fugue. Rien n'est moins probable; en effet, au bout de quatre mesures seulement, nous sommes lancés dans la course, dans le style d'un bon final - jusqu'au développement, où nous avons droit à un vrai fugato après tout! D'autres surprises suivent dans la récapitulation; Haydn se permet même une longue coda, avec une dernière variation pleine d'esprit de son thème hargneux.
[...]"


À l'époque de l'enregistrement proposé sur cette page, Ernest BOUR était chef de l'Orchestre Philharmonique de Strasbourg et de l'Orchestre de l'Opéra de cette ville. Le présent enregistrement a été fait en studio le 7 juillet 1959 par la Südwestfunk à Baden-Baden, avec son Grand Orchestre placé sous sa direction: en 1964, il en deviendra le chef titulaire - suite au décès prématuré de Hans Rosbaud -, un poste qu'il conservera jusqu'en 1979, avant de se retirer. Cet orchestre fusiona hélas en 2016 avec l'Orchestre symphonique de la Radio SWR de Stuttgart pour former l'Orchestre Symphonique de la SWR.

Voici donc...

Joseph Haydn, Symphonie No 59 en la majeur, „Feu“, le Grand Orchestre de la Südwestfunk (Grosses Orchester des Südwestfunks), Ernest Bour, 7 juillet 1959, Hans-Rosbaud-Studio, Südwestfunk, Baden-Baden

   1. Presto                                 03:31 (-> 03:31)
   2. Andante o più tosto allegretto         05:22 (-> 08:53)
   3. Menuet - Trio                          03:46 (-> 12:39)
   4. Allegro assai                          02:13 (-> 14:52)

Provenance: Radiodiffusion, archives SWF resp. ARD

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1. Presto
2. Andante o più tosto allegretto
3. Menuet - Trio
4. Allegro assai