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Lola BOBESCO, date, lieu et photographe inconnus
Giusto CAPPONE, date, lieu et photographe inconnus
Karl RISTENPART dans son appartement de Saarlouis

Wolfgang-Amadeus MOZART
Symphonie concertante pour violon, alto et orchestre
en mi bémol majeur, KV 364 (KV 320d)
Lola BOBESCO, violon, Giusto CAPPONE, alto
Orchestre de chambre de la Radiodiffusion Sarroise
Karl RISTENPART
13 avril 1957, «Saalbau» de Saarlouis

Mozart composa cette oeuvre en 1779, soit lors de son dernier séjour à Salzbourg, après le retour de Paris et de Mannheim. "[...] Dans ces deux dernières villes, Mozart avait augmenté, dans des proportions considérables, ses connaissances dans le domaine de l'instrumentation, de la virtuosité, de la souplesse du style et ces nouvelles ressources lui inspirèrent, pendant une certaine période, toute une série d'oeuvres „concertantes“ (flûte et harpe, quatuor à vent, trio à cordes, etc.), c'est-à-dire d'oeuvres où il se complaisait à mettre en valeur, de diverses manières, tel groupe, tel ensemble, telle famille d'instruments, concertant avec l'orchestre. C’est la période qui précède immédiatement celle où, ayant accompli un pas de plus dans la différenciation du style et dans le mûrissement de sa pensée, il donnera, d'une part, ses grands concertos, d'autre part, ses dernières symphonies. [...]"

Elle fut écrite pour violon et alto, avec accompagnement de 2 violons, 2 altos, violoncelle, contrebasse, 2 hautbois et 2 cors. Considérée comme sa réalisation la plus réussie dans ce genre, sa forme hésite toutefois entre la symphonie, le concerto et le concerto grosso, avec une splendide combinaison des timbres du violon et de l'alto.

On ignore pour quelle occasion Mozart composa cette oeuvre, l'une des plus importantes parmi celles qui virent le jour à la même époque, aux côtés de la Messe du Couronnement KV 317 et de la Sérénade «Posthorn» KV 320. Il est fort possible que l’oeuvre était destinée au violoniste Ignaz FRÄNZL et que Mozart se réservait la partie d'alto, instrument alors considéré comme secondaire, mais dont Mozart appréciait le timbre: cette symphonie concertante met l'alto définivement au même niveau que le violon.

"[...] Dernière venue et sommet de l'espèces des «symphonies concertantes», l'oeuvre qui nous occupe est de celles où le déploiement de la virtuosité est tout au service de la musique. Les deux parties solistes demandent des virtuoses et interprètes de haut rang, ce qui, dans l'ignorance où nous sommes des circonstances où elle est née, pourrait faire supposer que cette oeuvre était destinée à certains des artistes que Mozart avait rencontrés à Mannheim. L'orchestre — où à côté des cors et des hautbois, les cordes sont écrites à six parties (comportant deux parties d'alto) — est d'une plénitude admirable. Enfin, la musique tout entière est empreinte de ce caractère élégiaque, de ce sentiment noble et passionné qu'amènent presque toujours sous la plume de Mozart les tonalités de mi bémol et d'ut mineur et présage souvent, par anticipation, certaines grandes oeuvres postérieures qui seront conçues dans ces mêmes tons. [...]"

Les citations ci-dessus proviennent d'un texte publié dans le programme du concert de l’abonnement du mercredi 18 octobre 1939, donné au Victoria-Hall de Genève avec Ernest ANSERMET dirigeant l'Orchestre de la Suisse Romande. L'auteur du texte est probablement d'Ansermet lui-même qui - à cette époque - rédigeait souvent les textes de ses programmes.


Karl RISTENPART avec son Orchestre de chambre de la Radiodiffusion Sarroise dans le „Saalbau“ de Saarlouis vers 1956
„Saalbau“ de Saarlouis, une photo de Karl Hans, env.1963
a) Karl RISTENPART avec son Orchestre de chambre de la
Radiodiffusion Sarroise dans le „Saalbau“ de Saarlouis vers 1956
b) Le „Saalbau“ de Saarlouis, une photo de Karl HANS, env.1963

Voici donc...

Wolfgang-Amadeus Mozart, Symphonie concertante pour violon, alto et orchestre en mi bémol majeur, KV 364 (KV 320d), Lola BOBESCO, Giusto CAPPONE, alto, Orchestre de chambre de la Radiodiffusion Sarroise («Kammerorchester des Saarländischen Rundfunks»), Karl RISTENPART, 13 avril 1957, «Saalbau» de Saarlouis

   1. Allegro Aperto - Adagio - Allegro Aperto     13:10 (-> 13:10)
   2. Adagio                                       11:13 (-> 24:23)
   3. Rondo                                        06:34 (-> 30:57)

Provenance: Radiodiffusion

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1. Allegro maestoso
2. Andante
3. Presto