"[...] L’histoire du ballet des „Surprises de l’amour“ commence en novembre 1748. Depuis trois ans, Rameau occupe les fonctions de «Compositeur du roi». À ce titre, il doit répondre aux commandes de la cour pour illustrer les événements marquants, comme les naissances de princes, les mariages, les deuils ou les victoires de guerre. C’est précisément pour honorer la Paix d’Aix-la-Chapelle, qui met un terme à la guerre de Succession d’Autriche, qu’une première version des Surprises de l’amour est créée à Versailles sur le théâtre des Petits appartements de la marquise de Pompadour. [...]" Sylvie BOUISSOU, IRPMF, CNRS, 2013, cité de son excellent texte publié sur cette page du site HAL SHS: voir ce texte pour plus de détails sur ce ballet.
Le court commentaire de Robert OFFERGELD cité du verso de la pochette du disque Philips PHC 9062:
Pour une partition dans l'édition d'Henri Büsser, A. Durand & Fils, 1913, voir à partir de cette page du site archive.org
Pour le texte dans une édition de 1748, voir à partir de cette page du site archive,org
En avril 1965, Marcel COURAUD enregistra ces deux suites orchestrales avec l'Orchestre Lamoureux, elles furent publiées sur le disque Philips 835755 AY, puis rééditées en 1968 sur ce disque Philips PHC 9062.
Voici donc...
Jean-Philippe Rameau, Les Surprises de l'Amour, Suite orchestrale, Orchestre Lamoureux, Marcel Couraud, avril 1965
01. Ouverture (*) 02:38 (-> 02:38)
02. Air fier pour les Cyclopes 01:30 (-> 04:08)
03. Loure pour Terpsichore 01:08 (-> 05:16)
04. Gigue 01:25 (-> 06:41)
05. Airs en rondeau 01:23 (-> 08:04)
06. Sarabande et Gavotte (**) 04:09 (-> 12:13)
07. Menuets 03:08 (-> 15:21)
08. Entrée de Diane et Airs de chasse en rondeau (***)03:46 (-> 19:07)
09. Passepied 00:46 (-> 19:53)
10. Marche 01:17 (-> 21:10)
11. Contredanse 01:34 (-> 22:44)
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(*) Il doit s'agir de "[...] L’ouverture des Surprises de l’amour, proche du modèle de la symphonie italienne, énonce un programme en trois mouvements. Le premier, en ré majeur, peint la brutalité de la redoutable chasseresse Diane, avec son mouvement « le plus vite possible », ses traits rapides et ses notes répétées, le tout orchestré avec des hautbois et des cors. Le second, toujours en ré mineur, évoque la sensualité de l’amour, tandis que le dernier cultive une certaine jouissance à travers La Pantomime, reprise des Pièces de clavecin en concerts (1741). [...]"
(**) Il doit s'agir de la musique pour la scène avec une "[...] Sarabande érotique où les deux amants s’unissent et se réjouissent au son de deux Gavottes jouissives. [...]" vers la fin de la 1ère entrée.
(***) Il doit s'agit de la musique pour la 5e scène de la première entrée "[...] Avertie de la trahison de son jeune protégé et de sa fuite avec Vénus, Diane lance ses troupes à la poursuite des deux amants dans un divertissement aux couleurs de chasse.[...]"
Citations: texte de Sylvie BOUISSOU, ref. donnée au début de cette page.
01. Ouverture (*) 02:38 (-> 02:38)