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Ludwig van BEETHOVEN
Concerto pour piano et orchestre No 5, op. 73
Robert CASADESUS
Orchestre de la Société des Concerts du Conservatoire
Pierre DERVAUX
10 juillet 1954, Festival d'Aix-en-Provence

Ludwig van Beethoven termina la composition de son dernier concerto pour piano en 1809. Probablement à la suite des troubles politiques suivant la guerre de l'Autriche contre Napoléon, l'oeuvre ne fut toutefois donnée en première audition que deux ans plus tard à Leipzig, le 28 novembre 1811, avec le pianiste Friedrich Schneider accompagné par l'Orchestre du Gewandhaus de Leipzig dirigé par Johann Philipp Christian Schultz. L'oeuvre eut tout de suite un très grand succès.

Ce concerto est aussi connu sous le surnom «Empereur»: on ne sait toutefois pas avec certitude d'où provient ce surnom. Il semble que cet intitulé lui ait été donné par J.B. Cramer, un compositeur allemand installé en Grande-Bretagne et ami du musicien. Également facteur de pianos et éditeur de musique, il voulut probablement souligner que le dernier concerto de Beethoven était le plus grand, l'«Empereur».

L'oeuvre "[...] débute par un solo de virtuose: un seul accord accentué de l’orchestre, et le pianiste entre en quelque sorte en scène pour introduire le jeu par le truchement d’une cadence en trois épisodes, séparés par les interventions du tutti. Ce n’est que dans l’exposition de cent mesures qui suit que l’orchestre présente le thème principal, dont l’allure donne à l’oeuvre son caractère martial.

Dans le premier mouvement, le recours aux contrastes est évident; ainsi, à sa rentrée, au terme d’une gamme chromatique, le soliste réexpose d’abord le thème héroïque, mais pianissimo (dolce!), puis passe, en quelques mesures brillantes, au forte. Après un développement serré des motifs et des thèmes, Beethoven englobe toute la cadence, relativement brève, dans la réexposition, contrairement aux quatre concertos précédents. Il la fait accompagner partiellement par l’orchestre, ce qui exclut toute velléité d’arbitraire du soliste, et élève celle-ci au rang de partie intégrante de l’oeuvre.

Dans ce concerto héroïque, le deuxième mouvement, très chantant, en si majeur, ménage une phase de repos. C’est une méditation très simple, lointaine parente du Benedictus de la «Missa solemnis». Dans les dernières mesures, Beethoven glisse harmoniquement, sans crier gare, de si à si bémol majeur, et énonce lentement, en guise de transition, le thème allègre et bondissant du Rondo, enchaîné attacca. Ce mouvement final se distingue par sa verve, son enjouement, son humour et son élégance. Pour obtenir des contrastes frappants entre les deux partenaires, Beethoven utilise une écriture pianistique particulièrement dense, comme dans le premier mouvement. De cette manière, le piano n’a pas de peine à s’affirmer pleinement, face à un orchestre puissant, dans ce morceau dansant.

Les dimensions du Concerto en mi bémol majeur dépassent tous les canons traditionnels. À lui seul, le premier mouvement compte six cents mesures. Quant à l’oeuvre, elle abandonne le cadre de référence, jusqu’ici usuel, de la musique de chambre; ses effets sont conçus pour les dimensions d’une grande salle de concerts. Avec elle, Beethoven crée le grand concerto symphonique qui servira de modèle à Litolff, Liszt, Brahms, et tant d’autres musiciens du XIXe siècle.
[...]" cité des notes de Lothar HOFFMANN-ERBRECHT, dans une traduction de Jacques LASSERRE, publiées en 1985 dans le livret du CD Philips Digital Classics 416 215-2.

Robert CASADESUS et Pierre DERVAUX dans les années 1950

L'enregistrement proposé ici provient d'un concert donné le 10 juillet 1954 au 7e Fes­ti­val d'Aix-en-Provence. Pierre DERVAUX dirigeait l'Orchestre de la Société des Concerts du Conservatoire; au programme de ce concert:

 ➣  Gioachino Rossini, Ouverture de „L'échelle de soie“

 ➣  Wolfgang Amadeus Mozart, Symphonie en ré majeur, KV 297

 ➣  Ludwig van Beethoven, Concerto pour piano et orchestre en mi bémol majeur No 5, op. 73

 ➣  Ludwig van Beethoven, Symphonie en si bémol majeur No 4

Le soliste du Concerto de Beethoven proposé ici était le sublime Robert CASADESUS:

   1. Allegro                    18:22 (-> 18:22)
   2. Adagio un poco mosso       06:53 (-> 25:15)
   3. Rondo. Allegro             09:41 (-> 34:59)

Provenance: Radiodiffusion

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En écoute comme fichier mp3 320 kbps

1. Allegro
2. Adagio un poco mosso, 3. Rondo. Allegro