Mise à disposition du contenu de mes pages selon les termes de la «Licence Creative Commons Attribution» *** Pas d´Utilisation Commerciale - Pas de Modification 4.0 International (CC BY-NC-ND 4.0) *** *** NonCommercial-NoDerivatives 4.0 International (CC BY-NC-ND 4.0) ***
Mise à disposition du contenu de mes pages selon les termes de la «Licence Creative Commons Attribution» *** Pas d´Utilisation Commerciale - Pas de Modification 4.0 International (CC BY-NC-ND 4.0) *** *** NonCommercial-NoDerivatives 4.0 International (CC BY-NC-ND 4.0) ***
Veuillez cliquer ici pour accéder à mon RSS FEED
Veuillez cliquer ici pour m´envoyer un message avec vos remarques!
Haut de page
Retour sur la page d´accueil de mon site - OUVRE UNE NOUVELLE FENÊTRE)

Louis VIERNE
Poême pour piano et orchestre, Op. 50
Jean Doyen
Orchestre Philharmonique de l’ORTF
Pierre DERVAUX

Le Poème pour piano et orchestre de Louis Vierne fut composé entre juin et septembre 1925 et donné en première audition le 2 avril suivant par José Iturbi au piano et l'Orchestre Lamoureux sous la direction de Paul Paray. L'oeuvre oscille entre les genres, car elle n'entre pas vraiment dans la catégorie des concertos, bien qu'elle mette largement en valeur le piano. On pourrait dire qu'elle est plus symphonique que concertante, du moins dans le sens traditionnel du terme.

Des premiers éléments de l'oeuvre remontent à 1910, lorsque Vierne fut invité par le violoniste Eugène Ysaÿe et le pianiste Raoul Pugno à écrire un double concerto pour piano et violon. Cependant, le compositeur était trop occupé, en pleine procédure de divorce et en train de composer ce qui allait être sa seule symphonie orchestrale. Au décès de Pugno en 1914, Vierne mit d’abord de côté la composition de l’oeuvre demandée. Le projet initial d'un double concerto pour violon, piano et orchestre aboutira finalement à deux partitions indépendantes, avec la composition d'un second Poème consacré au violon - qui devint la Ballade op 52, achevée en 1926.

L'orchestration du poême pour piano et orchestre op. 50 comprend les bois par deux, avec une certaine individualisation des instruments: 2 flûtes (la 2e jouant aussi du piccolo), 2 hautbois (le second jouant aussi du cor anglais), 2 clarinettes (la 2e jouant aussi de la clarinette basse), 2 bassons (le second jouant aussi du contrebasson). Les cuivres comptent 4 cors en Fa, 4 trompettes en Ut, 3 trombones et tuba. La percussion comprend les timbales classiques, et trois musiciens pour divers instruments dont le célesta. Le quintette à cordes est composé des premiers violons, seconds violons, altos, violoncelles et contrebasses. L’oeuvre est divisée en quatre grandes sections.

La première s'ouvre sur un thème élégant et mélodique aux bois, repris avec lyrisme par le piano. Cordes et piano alternent dans un dialogue nocturne. Un deuxième thème plus passionné et romantique est ensuite présenté en guise de contraste. Après un bref dialogue entre le piano, la flûte et la clarinette, le soliste joue un solo méditatif. Une transition discrète nous conduit à la deuxième section.

Un thème volontariste, décidé, est présenté par le cor, puis repris par le piano. Il est ensuite richement décoré et orné d'une manière élégante et française. La musique alterne les aigus et les graves, mais reste toujours sobre. Le pianiste joue de la même manière, mais sans atteindre des moments de grande virtuosité.

Après une transition énigmatique, la troisième section commence avec le piano qui présente un thème profondément lyrique, devenant plus passionné et expressif. Il est ensuite partagé entre le soliste et les cordes. Les cuivres interviennent brièvement à deux reprises dans ce passage poétique, pour aboutir à un nouveau solo du pianiste.

Un accelerando rapide nous conduit à la dernière section. Elle s'ouvre sur un thème rythmique d'une grande vivacité. Le soliste a l'occasion de faire preuve de virtuosité et d'habileté dans le développement de ce thème. La musique s'élève dans un climax vigoureux, suivi d'un passage joyeux plein de moments forts. Une brillante coda conclut l'ensemble de l'œuvre.

Dans l'enregistrement de cette oeuvre proposé ici, Pierre DERVAUX est à la tête de l'Orchestre Philharmonique de l'ORTF, avec Jean DOYEN en soliste. Je n'ai pas encore pu dater cette prise de son: elle ne peut être qu'antérieure à 1976, l'orchestre ayant été alors refondé sous le nom de Nouvel Orchestre Philharmonique (NOP) - même nettement antérieure à 1976, le soliste - Jean Doyen - étant né en 1907.

Louis Vierne, Poême pour piano et orchestre, Op. 50, Jean Doyen, Orchestre Philharmonique de l’ORTF, Pierre Dervaux

   1. Andante quasi adagio             -> 05:00 (*)
   2. Allegro risoluto e staccato      -> 10:38 (*)
   3. Andante quasi adagio             -> 16:04 (*)
   4. Allegro molto                    -> 22:27

(*) les minutages sont notés après les transitions.

Provenance: Radiodiffusion

Vous pouvez obtenir cet enregistrement en...


1 fichier(s) FLAC et 1 fichier PDF dans 1 fichier ZIP



En écoute comme fichier mp3 320 kbps

Louis Vierne, Poême pour piano et orchestre, Op. 50