Johann Sebastian BACH Prélude choral «Herzlich tut mich verlangen», BWV 727
Transcription pour violoncelle et piano
Pierre FOURNIER, violoncelle, Ernest LUSH, piano
P1952
Une très courte présentation de ce disque London Records LL 700, traduite des notes de Burnett JAMES publiées au verso de la pochette:
«« Le répertoire solo du violoncelliste est beaucoup moins étendu que celui du violoniste, bien que son instrument possède une souplesse et une variété de couleurs sonores exceptionnelles. La qualité de chant du violoncelle dans les registres supérieurs peut être exploitée de façon presque infinie, et son pouvoir de déclamation dramatique n'est égalé par aucun autre instrument, à l'exception du trombone. Il est donc capable de présenter efficacement une grande variété de types et de styles musicaux, qu'il s'agisse d'oeuvres originales ou de transcriptions, et les pièces de ce disque ont été soigneusement sélectionnées pour mettre en valeur à la fois le talent de l'interprète et les caractéristiques uniques de l'instrument. »»
Pierre FOURNIER et Ernest LUSH doivent avoir enregistré les oeuvres publiées sur ce disque au début des années 1950, étant donné qu'il fut publié entre 1952 et 1955 (ref: 3e supplément de „The world's encyclopedia of recorded music“ (WERM), page 21).
Sur l'oeuvre au début de la première face:
«« M. Fournier a reçu de nombreux éloges pour ses transcriptions des préludes de chorals de Bach; tant dans l'interprétation que dans l'arrangement, il a su pénétrer l'esprit intérieur de la phrase la plus typique de Bach. «Herzlich tut mich verlangen» (Peters V, n° 27) n'a pas été inclus par Bach dans l'«Orgelbüchlein» parce que, selon Schweitzer, bien qu'il ait été de taille appropriée et qu'il ait existé à l'époque, il n'a pas été construit sur un motif caractéristique comme il l'avait prévu pour toutes les pièces de ce recueil. Il s'agit néanmoins d'une belle méditation tranquille, comme celle qui caractérise tous les chorals de Bach, et la façon dont le violoncelle dessine la longue ligne mélodique est merveilleusement émouvante. La transcription est si bien conçue que nous entrons en communion avec Bach dans son état d'esprit le plus profond et le plus contemplatif. »» traduit des notes de Burnett JAMES
Johann Sebastian Bach, Prélude choral “Herzlich tut mich verlangen”, BWV 727, Transcription pour violoncelle et piano, Pierre Fournier, violoncelle, Ernest Lush, piano, P1952
