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Recto de la pochette du disque Deutsche Grammophon 2535 179
Verso de la pochette du disque Deutsche Grammophon 2535 179
Étiquette recto du disque Deutsche Grammophon 2535 179
Étiquette verso du disque Deutsche Grammophon 2535 179

Joseph HAYDN
Concerto pour violoncelle no 2 en ré majeur, Hob VIIb:2
Pierre FOURNIER
Festival Strings Lucerne
Rudolf BAUMGARTNER
Kirchgemeindehaus Neumünster, Grosser Saal
décembre 1964

Aujourd’hui encore, nous ignorons le nombre exact de concertos pour violoncelle que Joseph Haydn composa. Peut-être huit, peut-être seulement deux - les concertos No 1 et 2, HOB VII:b1 resp. HOB VII:b2. Ce dernier cas de figure semble être le plus probable. Une chose est dans l'état des connaissances actuelles sûre: ces deux con­cer­tos sont bien de la plume de Haydn.

Le Concerto en ut majeur No 1 fut redécouvert en 1961 à Prague, presque deux siècles après sa composition. Le Concerto en ré majeur No 2, plus célèbre car on le connaît depuis bien plus longtemps, fut toutefois pendant plus d'un siècle attribué à Anton KRAFT, qui étudia la composition auprès de Haydn et entra en 1778 comme premier violoncelliste dans l'orchestre du prince Eszterhàzy. Ce musicien était un instrumentiste hors pair auquel fut par exemple confiée la partie de violoncelle à la création du Triple Concerto de Beethoven. En 1783, Joseph Haydn lui composa le Concerto en ré majeur quasiment «sur mesures». L'oeuvre offre de multiples occasions de déployer un jeu virtuose. Kraft se trouvait certainement au côté de son Kapellmeister lorsque celui-ci la composa. C'est vraisemblablement ce qui explique l'attribution longtemps erronée du concerto. Il fallut attendre la découverte de l'autographe dans les années 1950 - dans les caves de la Bibliothèque Nationale autrichienne - pour être enfin fixé: l'oeuvre était bien de Joseph Haydn. (résumé des notes de Wolfram STEINBECK (traduction de Hugues MOUSSEAU) publiées en 2003 dans le livret du VCD Orfeo C 080 031 A)

Une description citée des notes de Daniel MÜLLER-SCHOTT publiées en 2003 dans ce même livret:

"[...] Alors que le Premier concerto de Haydn se trouve fondamentalement placé sous le signe de l'élan rythmique, le Concerto en ré majeur,composé quelques dix-huit ans plus tard à la cour du prince Eszterhàzy, renvoie pratiquement de bout en bout à l'univers du chant.

L'Allegro moderato initial est exceptionnel ne serait-ce que par ses vastes proportions (il dure environ cinq minutes de plus que le Moderato du Concerto en ut majeur) et ses extrêmes difficultés techniques concernant presque sans exception le registre aigu. Le violoncelliste Anton Kraft, que l'on crut longtemps par erreur être l’auteur du Concerto en ré majeur, établit en collaboration avec Haydn de nouvelles normes de jeu. Malgré cela , les thèmes présentent un caractère simple et doivent sonner avec la plus grande évidence. Le début du mouvement envoûte déjà par sa chaleur. Toutefois, la partie centrale du développement laisse entrevoir des gouffres dans les secondes sombres et descendantes. Les triolets de doubles croches et les passages en triples croches, rapides, virtuoses et puissants, sonnent comme de furieuses tentatives de retrouver un équilibre perdu.

L'Adagio, dans lequel pour la première fois le violoncelle énonce le thème principal avant l'orchestre, est l'occasion pour Haydn de dévoiler ses sentiments les plus intimes. L'économie des moyens mis en oeuvre, ici réduits à l'essentiel, est patente. Haydn parvient au calme absolu et à des instants d'intériorité éperdue.

L'Allegro final en forme de rondo offre un puissant contraste et fait montre d'une alacrité difficilement surpassable. Invitant ici à la danse et au chant, le compositeur nous conduit, après un passage dialogué, à une variante rustique du thème principal, variante dont la tonalité mineure doit être quelque peu relativisée. Violoncelle et orchestre se renvoient le thème comme une balle, jonglant de manière virtuose. Hautbois et cors entament ensemble une danse à l'avant-plan menant, avec le concours des cordes et du violoncelle solo, à une coda enthousiaste et «unbändig».
[...]"

L'interprétation proposée sur cette page est un grand classique, réédité sur ce disque Deutsche Grammophon 2535 179 (publié à l'origine au verso du disque DG 139 358, avec le Concerto en ut majeur No 1 sur l'autre face).

Voici donc...

Joseph Haydn, Concerto pour violoncelle no 2 en ré majeur, Hob VIIb:2, Pierre FOURNIER, Festival Strings Lucerne, Rudolf BAUMGARTNER, décembre 1964, Kirch­gemein­de­haus Neumünster, Grosser Saal, Zurich

   1. Allegro moderato           13:53 (-> 13:53)
   2. Adagio                     06:07 (-> 20:00)
   3. Rondo: Allegro             05:56 (-> 25:56)

Provenance: Deutsche Grammophon 2535 179

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En écoute comme fichier mp3 320 kbps

1. Allegro moderato

2. Adagio

3. Rondo: Allegro