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Recto de la pochette du disque Concert Hall CH 1240
Verso de la pochette du disque Concert Hall CH 1240
Étiquette recto du disque Concert Hall CH 1240
Étiquette verso du disque Concert Hall CH 1240

Antonin DVORAK
Symphonie no 5 en fa majeur, B. 54, op. 76
Netherlands Philharmonic Orchestra
Walter GOEHR
CHS 1240

Aujourd’hui, la numérotation correcte des neuf symphonies de Dvorak nous est familière, mais ce n'est qu'à partir du début des années 1950 qu'elle a pu vraiment s'imposer, devenir populaire. Auparavant, le grand public n'en connaissait que cinq, peu de personnes savaient qu'il en existait en fait neuf. C'était la symphonie portant aujourd'hui le no 9 (dite “du Nouveau monde”) qui était désignée à cette époque par le numéro 5, alors que la No 5 d'aujourd'hui portait le numéro 3.

"[...] The Symphony No. 3 in F Major, Opus 76, stems from the year 1875. It is chronologically the first of the numbered symphonies and actually the fifth of nine! (The four unnumbered ones did not appear in print until 1912; two others were written as early as 1865 but have not yet been deemed worthy of publication.) The F Major Symphony was overhauled rather drastically in 1887 and was published in that year with the misleading designation of Opus 76, notwithstanding its original place as Opus 24.[...]" cité du texte de James LYONS publié au verso de la pochette du disque CHS 1240 (qui est identique à celui publié au verso de la pochette du disque Concert Hall ‎G-2).

La symphonie No 5 fut composée entre le 15 juin et le 23 juillet 1875 - dédiée au chef d'orchestre Hans von Bülow - mais ne fut donnée en première audition que le 25 mars 1879 à Prague lors d’un concert de l’Orchestre du Théâtre National Tchèque sous la direction d'Adolf Cech, dans la salle de concert du Palais Zofin. Après une dernière révision en 1887, elle fut publiée en 1888 comme «Symphonie no 3», sous le numéro d'opus invraisemblable 76 que lui imposa l'éditeur Fritz Simrock (afin d'augmenter ses ventes...) - alors que Dvorak voulait conserver le numéro d'opus 24 de la partition manuscrite, s'ordonnant dans l'ordre chronologique de ses compositions.

Une courte description citée du texte de Graham MELVILLE-MASON - traduction: Karin PY - publié en 1996 dans la brochure du CD Chandos Chan 9475:

"[...] la Symphonie no 5 de Dvorak est aussi quelquefois dénommée “Pastorale”, titre qui lui fut donné pour la première fois par le musicologue allemand, Hermann Kretzschmar, principalement en raison de la nature brillante et libre des trois premiers mouvements. Les deux clarinettes entament l’oeuvre sur un ton modéré et détendu, l’atmosphère de gaieté générale étant stimulée par un nouveau thème plus énergique, qui amène finalement la musique vers la tonalité de la mineur. Tandis que le mouvement avance, Dvorak développe une abondance d’idées mélodiques et de timbres orchestraux, modulant en ré majeur grâce à l’introduction d’un motif rythmique, avant de combiner entre eux tous ces éléments dans le développement. Le mouvement s’achève par un retour au thème initial des clarinettes et sur une sensation de bien-être.

Le mouvement lent conserve son caractère tranquille grâce à un thème qui se déroule tout au long du mouvement, tout en lui offrant des éléments de lui-même à partir desquels Dvorak élabore ses autres mélodies.

Dvorak indique que la pause précédent le scherzo doit être très courte et doit conclure les dernières mesures du mouvement précédent. Après les seize mesures d’une lente introduction, il se lance dans une danse mouvementée. Celle-ci est une vision de la nature plus vivante, et s’ouvre sur la tonalité de si bémol avant l’enchaînement plus lent vers le trio, majestueux et qui nous transporte des prés villageois aux portes du manoir. Le scherzo réapparaît pour nous permettre d’entendre un des airs de Dvorak que l’on aime à entonner glorieusement.

Le Finale est un mouvement beaucoup plus dramatique, ainsi que nous l’indiquent les premières notes de l’exposition du thème en la mineur. A l’aide d’une hiérachie tonale, instaurant un équilibre parfait, Dvorak fait de son matériau un argument considérable avant d’atteindre finalement la tonalité principale de fa. Afin de créer à la fois un moment de répit et un contraste, Dvorak introduit un nouveau thème lyrique en sol bémol. Une fois encore, la combinaison et la transformation des thèmes sont ravissantes et la musique atteint une grande puissance avant que la tension ne se relâche et que le thème initial du premier mouvement ne réapparaisse. La longue coda commence doucement, faisant bientôt place à une agitation qui culmine dans une fanfare triomphante et sur laquelle Dvorak laisse s’achever l’oeuvre, les trompettes et les trombones entamant en choeur les thèmes initiaux des premier et dernier mouvements.
[...]"

Walter GOEHR dirige un orchestre nommé «Netherlands Philharmonic Orchestra». Il s'agit d'un orchestre formé pour l'occasion, apparaissant très souvent dans les enregistrements Concert Hall & Sociétés affiliées, et non d'un précurseur de l'orchestre portant actuellement ce nom (Nederlands Philharmonisch Orkest), fondé bien plus tard, en 1985.
D'après cette page de Wikipedia c'est l'Orchestre Symphonique d'Utrecht (dont le chef à cette époque était Paul Hupperts) qui formait l'essentiel du «Netherlands Philharmonic Orchestra».

L'enregistrement fut d'abord publié sur le disque vinyl rouge «Concert Hall Limited Edition Release G-2» - dont la publication est mentionnée dans le 2e supplément du WERM couvrant la période mai 1951 - décembre 1952:

Étiquette recto du disque Concert Hall Limited Edition Release G-2
extrait cité de cette page du site de Discogs

Il fut ensuite réédité sur les disques Concert Hall CHS 1240 et Musical Masterpiece Society MMS 121.

Le disque marque hélas son âge, a bien souffert, avant tout au début de chaque face... (avec un défaut de gravure ou d'impression irréparable au tout début du premier mouvement). J'aurais certes pu le restaurer encore plus intensément, mais une hyperacousie sévère m'empêche depuis bien des mois de pouvoir travailler suffisamment sur les fichiers audio.
Voici donc...

Antonin Dvorak, Symphonie no 5 en fa majeur, B. 54, op. 76, Netherlands Philharmonic Orchestra, Walter Goehr

  1. Allegro ma non troppo                        12:33 (-> 12:33)
  2. Andante con moto                             08:49 (-> 21:22)
  3. Andante Con Moto - Allegro Scherzando        07:24 (-> 28:46)
  4. Finale: Allegro molto                        12:14 (-> 41:00)

Provenance: Concert Hall CHS 1240 (première publication sur CH-G2 en 1951 ou 1952)

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   1. Allegro ma non troppo

   2. Andante Con Moto

   3. Andante Con Moto - Allegro Scherzando

   4. Finale: Allegro molto