Peter TSCHAIKOWSKI
„Pezzo capriccioso“ pour violoncelle et orchestre, op. 62
MAURICE GENDRON, violoncelle
Orchestre Symphonique de Vienne
Christoph von DOHNANYI
19 au 22 février 1962, Grande Salle de
la Maison de l’Union Musicale de Vienne
Pour le label Philips, dans des sessions qui s'étendirent du 19 au 22 février 1962 dans la Grande Salle de la Maison de l’Union Musicale de Vienne, l'Orchestre Symphonique de Vienne sous la direction de Christoph von DOHNANYI et Maurice GENDRON - en soliste au violoncelle - enregistrèrent trois oeuvres pour violoncelle et orchestre de Robert SCHUMANN et de Peter TSCHAIKOWSKI, qui furent publiées sur ce disque de l'album Philips-L-02-243-L:
Contrairement à son titre, le „Pezzo capriccioso“ de Peter Tschaikowski est écrit dans la tonalité sombre de si mineur, la même que la Symphonie No 6 „Pathétique“. Le „Pezzo“ n'est pas capricieux au sens léger du terme. L'aspect „capriccioso“ provient du traitement fantaisiste de divers aspects du thème simple de l'oeuvre. Malgré quelques passages rapides et un passage en majeur, Tschaikowski préserva le rythme fondamental et l'atmosphère sombre tout au long de la pièce.
La première audition eut lieu les 16 et 28 février 1888 chez Marie de Benardaky, lors du séjour de Tchaikowski à Paris; la partie de violoncelle fut assurée par Anatoli Brandoukov et la partie de piano par l'auteur. La première audition avec accompagnement orchestral fut donnée par Anatoli Brandoukov à Moscou, lors d'un concert spécial de la Société musicale russe, le 25 novembre et le 7 décembre 1889, sous la direction du compositeur.
Cité des notes d'Henry-Jacques - pseudonyme littéraire d'Henri Edmond Jacques, 1886-1973 - publiées en 1962 dans l'album Philips L 02 243 L:
"[...] Le „Pezzo Capriccioso“ pour violoncelle et orchestre, op. 62, fut composé vers la mi-août 1887. Tschaikowski se trouvait alors à Aix-la-Chapelle où la maladie sans espoir de son ami Kondratiev l'avait conduit. Quelques jours plus tôt, il venait de terminer „Mozartiana“ et cet hommage adressé au maître qu'il aimait le consola quelque peu des misères qui l'entouraient. Tschaikowski put alors écrire sa nouvelle oeuvre et en deux jours traça le brouillon. Mais atteint de nouveau par les souffrances de son ami, il eut beaucoup de peine à terminer le Pezzo, chargeant de la mise au point le violoncelliste Anatoli Brandoukov. Le 4 septembre, remplacé auprès de Kondratiev, il put enfin repartir en Russie.[...]"
La seconde oeuvre de cette face du disque:
Peter Tschaikowski, „Pezzo capriccioso“ pour violoncelle et orchestre, op. 62, Maurice Gendron, violoncelle, Orchestre Symphonique de Vienne, Christoph von Dohnanyi, 19 au 22 février 1962, Grande Salle de la Maison de l’Union Musicale de Vienne
Andante con moto 09:11
