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Karl Amadeus HARTMANN
Symphonie No 2, sous-titrée Adagio
Orchestre Symphonique de la Südwestfunk
Ernest BOUR
11 mai 1972

"[...] Cette symphonie fut terminée vers la fin de la dernière guerre, puis revisée en 1946 et interprétée pour la première fois le 10 septembre 1950 par l’orchestre symphonique du Südwestfunk à Donaueschingen [...]" sous la direction de Hans Rosbaud. "[...] Mais la comparaison entre les sources manuscrites de la Bibliothèque d'Etat de Bavière et les manuscrits découverts plus récemment aux USA dans les anciennes archives de Hans Moldenauer a révélé une plus longue préhistoire de cette symphonie en un mouvement. On voit ainsi qu’elle a été au départ le mouvement lent d’une Suite ’Vita Nova’ qui attend encore d’être redécouverte dans son intégralité.On appris l’existence du manuscrit du finale de cette suite grâce au catalogue de l’exposition «Sources de l’histoire musicale du 20ème siècle» (Bibliothèque d’Etat de Bavière & Houghton Library, Université de Harvard). Un élément remarquable de ce finale est une citation camouflée de «L’Internationale». Citation d’importance puisqu’elle montre qu’il s’agit là, plus nettement encore que la Sinfonia Tragica, d’une musique de la Résistance.

Il y a d’autres exemples dans le mouvement publié sous le titre de «Symphonie N° 2» qui montre une forme introvertie et une forme extravertie. Extérieurement c’est une forme tripartite dans laquelle deux sections adagio assez proches l’une de l’autre encadrent une section centrale qui fait contraste, caractérisée par une accélération progressive et des augmentations de la densité de l’écriture, de la dynamique, le mouvement rythmique ainsi que l’orchestration. Le mouvement est tout entier à 5/4; il commence par une introduction, dont le matériau est repris en renversement dans la coda; il y a un grand arc depuis le repos initial jusqu’au repos final.

À partir du ré les contrebasses et violoncelles commencent par un motif construit sur de petits intervalles. Suit un tissu sonore quasi hétérogène, au cours duquel le glockenspiel et le vibraphone entonnent comme des pressentiments du thème principal, cependant que le xylophone présente des fragments du thème juif qui sera exposé plus tard. Dès la fin de l’introduction le thème principal de la symphonie est présenté Andante poco rubato par le saxophone baryton sans accompagnement, qui est probablement un autre symbole de «l’Esthétique de Résistance» de Hartmann.

Comme dans d’autres mouvements lents écrits à l’époque par Hartmann les sections suivantes Allegro con fuoco et Allegro constituent les derniers degrés d’une gradation jusqu’au climax Maestoso dans lequel trompettes et trombones font éclater le thème principal de la symphonie. Après le climax le matériau débouche sur une section calme de violons Molto tranquillo qui sert de transition vers une réprise Adagio dans laquelle la clarinette reprend le thème principal. Puis les trois trombones avec sourdines établissent le lien avec le tissu hétérogène de l’introduction. On atteint le tenue originelle de ré à partir de laquelle la musique se meut vers sa conclusion définitive en sol, ce qui produit l’impression d’une cadence parfaite.
[...]"cité des notes de Andrew D. McCREDIE, dans une traduction de Carl de NYS, publiées en 1993 dans le livret du CD Koch Schwann 3-1295-2.


L'interprétation proposée ici en écoute est celle de Ernest BOUR dirigeant l'Orchestre de la Südwestfunk, une prise de son du 11 mai 1972.

Comme pour toutes les oeuvres de Karl Amadeus HARTMANN, je ne peux - pour le moment - vous proposer cet enregistrement qu'en écoute - par l'intermédiaire d'un iframe embarqué du splendide site archive.org, plus exactement de cette page - ses oeuvres ne tombant dans le domaine publique qu'en 2034.

Karl Amadeus Hartmann, Symphonie No 2, sous-titrée Adagio, Orchestre Symphonique de la Südwestfunk, Ernest Bour, 11 mai 1972


Provenance: Radiodiffusion, cette page du site archive.org