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Paul HINDEMITH, lieu, date et photographe inconnus
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Paul HINDEMITH
Suite d'orchestre de “Nobilissima visione”
Radio-Orchester Beromünster
Paul HINDEMITH
20 janvier 1949
Dans l'église Santa Croce de Florence, on peut voir des fresques représentant des scènes de la vie de Saint François d'Assise. En 1937, ces tableaux du peintre Giotto di Bondone impressionnèrent tellement Paul HINDEMITH qu'il voulut les mettre en musique.

C'est ainsi que naquit „Nobilissima visione“ - La vision la plus noble -, un ballet - ou, plus précisément, une “légende de la danse” - en six tableaux, chorégraphié à l'origine par Léonide Massine pour le Ballet Russe de Monte-Carlo, le livret de Hindemith et Massine dépeignant des épisodes de la vie de Saint François d'Assise. L'oeuvre fut achevée en février 1938 et donnée en première audition au Théâtre Royal, Drury Lane à Londres, le 21 juillet suivant, avec des décors et des costumes de Pavel Tchelitchew et sous la direction du compositeur.

Paul Hindemith en tira peu après une suite orchestrale en trois mouvements. La première audition fut donnée à Venise, Teatro La Fenice, le 13 septembre 1938. Bien que le ballet fut écrit à l'origine pour un petit orchestre, la suite fut conçue dès le début pour un orchestre symphonique. Elle ne tente pas de suivre l'action du ballet: Hindemith n'en a extrait que les parties de la partition qu'il jugeait les plus efficaces dans une salle de concert.

Une courte description traduite des notes de William MANN publiées au verso de la pochette du disque Angel Records 35221 :

"[...] L'introduction lente (n° 8 de la partition du ballet) dépeint Saint François plongé dans une profonde méditation après avoir embrassé la vie d'un mendiant. Elle est écrite pour les cordes avec deux clarinettes qui doublent la partie du premier ou du deuxième violon. Le tempo s'accélère pour un Rondo en la mineur qui, dans le ballet, accompagne l'union mystique et les noces de François et de Pauvreté. Le compositeur nous dit que la musique „inspirée d'une vieille légende toscane ... reflète la paix bénie et la gaieté mondaine avec lesquelles les invités au mariage participent au repas de noces - au pain sec et à l'eau seulement“. Les cordes annoncent le thème seules; le reste de l'orchestre s'ajoute progressivement, mais la partition reste légère tout au long de l'oeuvre, qui est plus proche de l'ancien Rondel, avec différents versets et un refrain persistant (Hindemith varie son refrain à chaque retour), que du Rondo tel que nous l'entendons depuis Haydn. Remarquez les cadences sereines à la fin, notées de façon antiphonique, d'abord pour les cordes, puis pour les cuivres auxquels répondent les bois, le tout complété par un doux accord de la majeur pour les cordes.

Le second mouvement, très animé, commence par une marche (n° 4 dans le ballet) décrivant l'approche progressive de la troupe de soldats mercenaires. Dans la section centrale de type pastoral, les soldats attaquent un riche voyageur et le dépouillent. La marche est reprise, suivie d'une coda lente. Cet épisode détermina Saint-François à ne plus mener une vie de soldat.

Le dernier mouvement, une Passacaille en sol majeur, constitue la clôture et le point culminant du ballet, l'hymne de louange au soleil. Le motif, long de six mesures, est annoncé par les cors, les trompettes et les trombones, et correspond à l'hymne qui inspire la procession symbolique de l'unité entre le ciel et la terre. De même que les divisions de la Passacaglia s'accumulent en série, les différentes espèces de l'existence se rassemblent pour louer Dieu dans un flamboiement final de splendeur orchestrale. Hindemith a commencé cet hymne par les mots “Incipiunt laudes creaturarum”, qu'il trouva dans une ancienne version du Cantique du soleil: “Ici commencent les louanges de la création”.
[...]"

Paul Hindemith, Suite d'orchestre de “Nobilissima visione”, Radio-Orchester Bero­müns­ter, Paul Hindemith, 20 janvier 1949

   1. Introduction et Rondo      -> 07:12
   2. Marche et Pastorale        -> 15:13
   3. Passacaglia                -> 20:57

C'est grâce à la générosité de la SRG / SSR que nous pouvons - par l'intermédiaire de l'excellent site neo.mx3.ch - écouter cette oeuvre, embarquée ici en iframe:

Paul HINDEMITH, un portrait fait par Elfriede HANAK, Vienne


Provenance: Radiodiffusion, neo.mx3.ch.