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Recto de la pochette du disque VOX PL 7460, un graphisme de Herschel Levit
Verso de la pochette du disque VOX PL 7460
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Paul HINDEMITH
Der Schwanendreher
Concerto pour alto et petit orchestre (1935)
Guenther BREITENBACH
Orchestre Symphonique de Vienne
Herbert HAEFNER

Le «Schwanendreher», l'une des cinq oeuvres pour alto solo et orchestre écrites entre 1927 et 1936, repose sur l’idée empruntée au Moyen-Âge et définissant ici une situation musicale d’ordre narratif du ménestrel répandant ses chants à la ronde, «en joyeuse compagnie», et se livrant, «en tant qu’authentique musicien», à de libres variations sur leurs mélodies.

Le titre de cette oeuvre fut inspiré par un recueil de chansons médiévales dont le chant «Seid ihr nicht der Schwanendreher?» (littéralement: n'êtes-vous pas le tourneur de cygne?) constitue le thème du 3ème mouvement. Dans le contexte de cette oeuvre, le mot «Schwanendreher» est synonyme pour un troubadour qui joue une vieille à roue. Cet ancien instrument est joué avec une manivelle, rapellant vaguement un col de cygne. En préface de ce concerto, Hindemith écrivit «Un ménestrel rend visite à une joyeuse assemblée et joue pour cette dernière plusieurs musiques venant de loin, chansons joyeuses ou plus graves avec une danse en guise de final. Avec son imagination et sa dextérité, il orne et développe les vieux thèmes avec préludes et fantaisies.»


Ce dessin caricatural réalisé par Paul Hindemith donne, selon ses mots, «la seule et vraie description authentique de ce terme inhabituel» et le «résultat du tournage, couronné de succès» - un oeuf. Hindemith a dédié ce dessin en 1935 à Mathilde Mengelberg-Wübbe, l'épouse du chef d'orchestre Willem Mengelberg, en mémoire de la première du Schwanendreher.
"[...] Hindemith, en costume de ménestrel, recourt à des chansons populaires des quinzième et seizième siècles: tout d’abord le chant d’amour lucide «Zwischen Berg und tiefem Tal», dans le second mouvement le triste air populaire «Nun laube, Lindlein, laube», chantant l’amour perdu, puis le fringant chant de noces «Der Gutzgauch auf dem Zaune sass» traité en forme de fugato, dans le troisième, enfin, l’air de danse du «Schwanendreher».

Ce retour à un «Moyen-Âge» - aussi stylisé soit-il - a été interprété non sans raison comme le symptôme d’une «émigration intérieure» de la part d’un compositeur qu’épou­van­taient les nazis; on peut également être tenté d’y voir l’objectivation d’une composante romantique latente de la «neutralité» d’Hindemith. Effectivement, on ne reconnaît plus dans le «Schwanendreher», dont le compositeur donna la première audition le 14 novembre 1935 à Amsterdam (Orchestre du Concergebow, Willem Mengelberg), la référence critique au présent qui était manifeste dans des ouvrages antérieurs, tandis qu’on y distingue encore nettement le fait, typique depuis les premières tentatives compositionnelles d’Hindemith, de disposer de matériaux traditionnellement étrangers à l’idiome de la musique classique. Ce procédé atteint sa position la plus avancée dans le second mouvement, qui commence sur un rythme de sicilienne franchement méditatif pour combiner ensuite insolemment la mélodie du coucou — à la fois messager du printemps et symbole de l’infidélité — à la chanson, qui était à l’origine un cantique spirituel, du tilleul verdoyant; il ne s’agit certes pas là d’une prosternation devant l’esprit malfaisant du populisme.
[...]" cité des notes de Sigfried Schibli, traduction de Jacques Fournier, publiées en 1979 au verso de la pochette du disque Deutsche Grammophon 2531-249.

Recto de la pochette du disque VOX PL 7460, un graphisme de Herschel Levit
Recto de la pochette du disque VOX PL 7460, un graphisme de Herschel LEVIT
L'enregistrement proposé ici fut publié en 1952 sur ce disque VOX PL 7460, Herbert HAEFNER dirigeant l'Orchestre Symphonique de Vienne, avec Guenther BREITENBACH en soliste (voir au bas de cette page pour la nécrologie de Herbert HAEFNER, rédigée par Helmut Albert FIECHTNER et publiée dans la «Oesterreichische Musikzeitschrift» du 1er décembre 1952, en page 280).

Je n'ai pas encore pu trouver de précisions sur la date d'enregistrement.

Cité des notes de Peggy GLANVILLE-HICKS publiées au verso de la pochette de ce disque:

Comme pour toutes les oeuvres de Paul HINDEMITH, je ne peux - pour le moment - vous proposer cet enregistrement qu'en écoute - par l'intermédiaire d'un iframe embarqué du splendide site archive.org, plus exactement de cette page - ses oeuvres ne tombant dans le domaine publique qu'en 2034.

Paul Hindemith, Der Schwanendreher, concerto pour alto et petit orchestre (1935), Guenther Breitenbach, Orchestre Symphonique de Vienne, Herbert Haefner

1. Langsam «Zwischen Berg und tiefem Tal»             09:03 (-> 09:03)
2. Sehr ruhig, langsam «Nun laube, Lindlein, laube»
   «Der Gutzgauch auf dem Zaune sass»                 09:55 (-> 19:48)
3. air de danse du «Schwanendreher»                   11:10 (-> 30:58)

Provenance: Radiodiffusion, cette page du site archive.org

L'enregistrement peut être téléchargé sur la page référenciée ci-dessus.

Verso de la pochette du disque VOX PL 7460, notes de Peggy Glanville-Hicks
Verso de la pochette du disque VOX PL 7460, notes de Peggy GLANVILLE-HICKS

Nécrologie de Herbert Haefner, rédigée par Helmut Albert Fiechtner, publiée dans la Oesterreichische Musikzeitschrift du 1er décembre 1952 en page 280
Nécrologie de Herbert HAEFNER, rédigée par Helmut Albert FIECHTNER
publiée dans la «Oesterreichische Musikzeitschrift», 1.12.1952, page 280