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Arthur HONEGGER
Chant de joie, H 47
Orchestre Philharmonique Tchèque
Serge BAUDO
19,20, 22 et 23 mars 1963 , Rudolfinium, Prague

Arthur Honegger commença d'écrire cette courte oeuvre en novembre 1922 et l'orchestra en janvier de l'année suivante. Dédicacée «À Maurice Ravel», elle fut donnée en première audition le 7 avril 1923 à Genève, au Victoria Hall, par l’Orchestre de la Suisse romande sous la direction de Ernest Ansermet - dans le cadre de la 24e Fête de l'Association des musiciens suisses (AMS).

Lors de cette première audition, l'accueil dans la presse locale fut un peu réservé:

"[...] Personne ne voudra contester que M. Honegger ait de la patte. Il en a mis dans son Chant de joie comme ailleurs. C'est un talent vigoureux et original qui pourrait si bien se passer de certaines audaces dont je n'arrive pas à croire qu'elles sont dictées par une intention sérieuse. Cette joie qui grince est pour le moins singulière. Un tel effet de contraste n'était vraiment pas indispensable pour mettre en valeur la partie médiane de ce morceau, qui est fort belle. [...]" cité du compte-rendu publié dans le Journal de Genève du 9 avril 1923 en page 4, signé A.P.

Arthur HONEGGER en 1921, écrivant le Roi David, une photo citée de l'ouvrage de Harry Halbreich „Arthur Honegger - Un musicien dans la cité des hommes“, Fayard 1992
Arthur HONEGGER en 1921, écrivant le Roi David, une photo citée de l'ouvrage
de Harry HALBREICH „Arthur Honegger - Un musicien dans la cité des hommes“, Fayard 1992.

Cité de la présentation qu'écrivit Harry HALBREICH 70 ans plus tard:

"[...] Cette oeuvre brève et directe que Willy Tappolet, en rapprochant judicieusement l’atmosphère de fête de celle du cortège du Prélude des Maîtres chanteurs, qualifie d’«hymne ou ouverture pour une fête sportive», semble l’une des pages les plus simples d’Honegger. En réalité, c’est l’une de celles qui permettent le mieux d’étudier les principes d’une harmonie riche et complexe, «pan» - ou «métatonale», c’est-à-dire de tonalité «enrichie» [...] par l’utilisation du total chromatique (bien que le diatonique prédomine), harmonie résultant du reste du jeu savant et serré des lignes contrapuntiques. L’orchestre mobilise la harpe et le célesta (rares chez Honegger). À nouveau, la forme A-B-A’ est d’une évidence péremptoire.

Le premier volet, vigoureux et rythmique, démarre d’emblée avec un grand thème héroïque clamé à toute volée par les cors dans le plus franc des ré majeur, dominé par les rythmes dactyles chers à Bach et étayé par des harmonies coruscantes enrichies de grands piliers d’accords aux cordes.

Le volet central (mes. 48-93), plus calme et plus consonant, choisit mi majeur, l’une des tonalités préférées du compositeur, pour dérouler sa pastorale arabesque de clarinette, qui semble se souvenir de l'Alléluia du Roi David. Usant abondamment de l’écriture en double, voire en triple canon, les bois se découpent sur les gammes rapides dialoguant entre cordes et harpe.

Le troisième volet (mes. 94-143) inverse en grande partie l’ordre du premier, selon le principe familier d’Honegger, et ne débouche sur la vraie réexposition du thème héroïque
[...] qu’à la mesure 107, à l’issue d’une gradation, dissonante au point d’annoncer celle du milieu du deuxième mouvement de la Symphonie pour cordes. Mais les deux thèmes sont à présent superposés, le deuxième un peu modifié et réduit à sa première période. L’apothéose finale des deux idées réunies (Large), la seconde en triple canon-strette, rayonne dans tout l’éclat ensoleillé du tutti, couronné par un dernier accord de ré majeur. [...]" cité de l'ouvrage de Harry HALBREICH „Arthur Honegger - Un musicien dans la cité des hommes“, Fayard 1992, pages 427-428.

L'interprétation proposée en écoute sur cette page - par l'Orchestre Philharmonique Tchèque sous la direction de Serge BAUDO - fut publiée en 1963 sur le disque Supraphon SUA ST 50516, qui rassemble plusieurs oeuvres d'Arthur Honegger, enregistrées les 19,20, 22 et 23 mars 1963:


Pour le moment je ne peux vous proposer cet enregistrement qu'en écoute par l'inter­mé­diaire d'un iframe embarqué du splendide site archive.org, plus exactement de cette page, les oeuvres d'Arthur Honegger ne tom­bant dans le domaine publique qu'en 2026.

Arthur Honegger, Chant de joie, H 47, Orchestre Philharmonique Tchèque, Serge Baudo, 19,20, 22 et 23 mars 1963, Rudolfinium, Prague:

Recto 2 de la pochette du disque Supraphon SUA ST 50516

Provenance: Radiodiffusion, cette page du site archive.org

Le fichier audio peut être téléchargé sur la page référenciée ci-dessus, sous „DOWNLOADS OPTIONS“ dans la colonne de droite, aussi bien en FLAC (24BIT FLAC) qu'en MP3 (VBR MP3).