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Wolfgang Amadeus MOZART
Sonate pour violon et piano KV 454
Clara HASKIL, piano, Arthur GRUMIAUX, violon
19 juin 1956, Grande Salle
du Palais des Fêtes de Strasbourg

La Sonate pour violon et piano en si bémol majeur, KV 454, de Wolfgang Amadeus Mozart offre l'exemple unique d'une oeuvre terminée après sa première audition. Celle-ci fut donnée le 29 avril 1784 au «Kärntnerthor Theater», au cours d'un concert de Regina Strinasacchi, célèbre violoniste virtuose italienne de Mantua, qui avait demandé une nouvelle sonate à Mozart, afin de la jouer à son récital viennois. Au jour dit, la partie de violon était certes achevée mais celle de piano, quoique totalement terminée dans la tête du compositeur, n'était pas encore notée: il la joua de mémoire, avec une feuille de papier à musique vierge devant lui pour tromper le public!. Selon une anecdote racontée par sa veuve Constanze Mozart, l'empereur Joseph II aurait vu la partition vide à travers ses lunettes d'opéra et aurait envoyé chercher le compositeur avec son manuscrit. Mozart aurait alors dû avouer la vérité, ce qui aurait probablement étonné le monarque plutôt que de l'irriter. L'oeuvre ouvre la trilogie des trois dernières sonates pour violon et piano, d'une grande densité d'écriture.

"[...] Cette Sonate est contemporaine de la grande floraison de Concertos pour piano (KV 449, 450, 451,453, 456, 459) qui mena Mozart au sommet de son éphémère célébrité viennoise. Aussi, avons-nous affaire ici à une oeuvre dans le grand style «concertant» (comme la Sonate «À Kreutzer» de Beethoven, vingt ans plus tard), qui couronne trois mois d'intense activité créatrice, dont six chefs-d'oeuvre exceptionnels sont les fruits (les Concertos KV 449 à 453 et le Quintette pour vents et piano KV 452, dont le plan formel est identique à celui de notre Sonate.)

La Sonate «Strinasacchi» s'ouvre sur un majestueux prélude lent (Largo) dépassant de loin les proportions de l'introduction habituelle: les éléments masculins et féminins y alternent d'une façon toute beethovénienne. Un Allegro de forme sonate, richement mélodique, s'y enchaîne, morceau dont l'équilibre sonore entre les instruments demeure d'une perfection unique.

[...] Le coeur même de l'oeuvre est atteint avec le sublime Andante en mi bémol, construit sur trois thèmes, et dont l'atmosphère s'assombrit graduellement, pour atteindre au sommet du pathétique dans le développement central. La réexposition elle-même, d'une passion sans cesse croissante, témoigne des ardentes aspirations de Mozart.

Le Rondo final, Allegretto, d'une joyeuse atmosphère de fête, quoiqu'avec une légèreté et une délicatesse infinies, offre des surprises et des trésors d'invention sans cesse renouvelés, au cours de ses divers épisodes.
[...]" cité de la pages 621 de l'édition Fayard 1989, texte de Harry Halbreich et Jean-Alexandre Ménétrier, de l'ouvrage „Guide de la musique de chambre“ publié sous la direction de François-René Tranchefort.

Arthur GRUMIAUX et Clara HASKIL, un montage photo publié au recto de la pochette du disque EPIC LC 3299
Arthur GRUMIAUX et Clara HASKIL, un montage photo publié
en 1956 au recto de la pochette du disque EPIC LC 3299
Dans les années 1950, au sommet de son hélas trop courte carrière, Clara HASKIL forma un duo avec Arthur GRUMIAUX, l'un des derniers grands représentants de l’école belge du violon. La raison principale du succès extraordinaire que reçut ce duo fut sans doute le fait que chacun des deux artistes connaissait parfaitement l’instrument de son partenaire: en effet, au cours de sa jeunesse, Clara Haskil avait, temporairement, étudié le violon, et Arthur Grumiaux était également un brillant pianiste qui reçut, à l’âge de 11 ans, les deux premiers prix pour violon et pour piano au Conservatoire de Charleroi. Ils enregistrèrent ainsi pour Philips les sonates pour violon et piano de Wolfgang Amadeus MOZART, qu'ils jouèrent également en concert.

Nous les retrouvons ici dans un récital donné le 19 juin 1956 dans la Grande Salle du Palais des Fêtes de Strasbourg, entièrement consacré à des oeuvres de Wolfgang Amadeus Mozart:

 ➣ Sonate en si bémol majeur KV 454

 ➣ Sonate en fa majeur KV 376

 ➣ Sonate en mi mineur KV 304

 ➣ Sonate en la majeur KV 526

La première oeuvre de ce récital:

Wolfgang Amadeus Mozart, Sonate pour violon et piano en si bémol majeur, KV 454, Clara Haskil, piano, Arthur Grumiaux, violon, 19 juin 1956, Grande Salle du Palais des Fêtes de Strasbourg

   1. Largo - Allegro      05:32 (-> 05:32)
   2. Andante              07:28 (-> 13:00)
   3. Rondo                06:23 (-> 19:23)

Provenance: Radiodiffusion

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1. Molto Allegro


2. Andante


3. Presto