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Johann Sebastian BACH
Concerto pour clavecin No 1 en ré mineur, BWV 1052
Glenn GOULD
Orchestre symphonique de la radio suédoise
Georg Ludwig JOCHUM
5 octobre 1958
Académie royale suédoise de musique, Stockholm

Ce Concerto est l'un des plus populaires des concertos pour clavecin de Bach, on n'en sait toutefois pas beaucoup sur son origine exacte:

"[...] La présence de certaines figures particulières en matière de technique de jeu a donné lieu à de nombreuses spéculations, selon lesquelles ce concerto trouverait son origine dans un concerto pour violon disparu depuis. Même si cette vision des choses a pu se répandre sans que personne ou presque ne vienne la contredire, entraînant de nombreuses “reconstructions” de ce que l’on suppose avoir été la version originelle, il ne fait aucun doute que l’oeuvre a été conçue à partir d’un instrument à clavier et qu’aucune des versions proposées pour le violon n’est réellement convaincante. Enfin, de nombreuses caractéristiques de cette oeuvre – parmi lesquelles l’irruption répétée de la partie soliste dans les passages pour tutti, ne s’expliquent qu’en partant du principe d’une priorité fondamentale accordée à l’instrument à clavier.

L’atmosphère très singulière du premier mouvement naît du bref unisson de la ritournelle qui réapparaît par la suite à intervalles réguliers. Les solos qui viennent combler ces intervalles frappent par l’inhabituelle densité du développement motivique de l’accompagnement, qui crée des liens thématiques pratiquement pour chaque mesure. Il en va de même dans le second mouvement: son thème, présenté également à l’unisson dès le début, accompagne tel un ostinato la cantilène du clavecin, élégiaque et richement ornée. Un finale brillant, à l’atmosphère tout aussi dense que celle des mouvements précédents, vient conclure l’oeuvre.
[...]" cité du texte de Peter WOLLNY, dans une traduction d'Elisabeth ROTHMUND, publié dans cette brochure du CD Harmonia Mundi HMC 902181.82.

À propos de la version pour violon BWV 1052R, Peter WOLLNY, dans une traduction de Bertrand VACHER, écrit: "[...] Portée par une inégalable maîtrise de l’écriture polyphonique, cette pièce déploie un ensemble de conceptions musicales, qui, pour une large part, ont trouvé également leur traduction dans les autres concertos pour violon de Bach – la densité du tissu contrapuntique, le travail de développement thématique auquel est soumis l’accompagnement, ainsi que le déploiement de virtuosité instrumentale, qui reste pourtant toujours subordonnée à l’idée de l’oeuvre. De cette composition, on peut remonter la trace jusque dans les dernières années de la décennie 1720, puisque Bach a réutilisé les trois mouvements dans diverses cantates sacrées du troisième cycle de Leipzig. [...]" cité de la brochure du CD HMM 902335.36 d'Harmonia Mundi.

L'origine exacte de l'oeuvre restera certainement pour toujours très controversée...

"[...] Comme la plupart des autres concertos pour clavecin, le Concerto pour clavier en ré mineur BWV 1052 est le produit d’une transcription réalisée à Leipzig à partir d’une oeuvre antérieure. Celui que Schumann considérait comme un chef-d’oeuvre absolu du genre est très probablement l’adaptation d’un concerto pour violon aujourd’hui perdu, également en ré mineur. L’Allegro initial révèle un tel caractère de concerto italien pour violon que l’on a même pu un temps supposer qu’il était issu d’un original ultramontain, de Vivaldi ou de l’un de ses contemporains: plasticité et vigueur toutes baroques de la phrase initiale, ampleur de la respiration instrumentale. Mais c’est faire peu de cas de l’exceptionnelle densité du tissu polyphonique de cette page, de sa tension farouche, de son caractère puissamment dramatique.

Au soliste est offerte une partie riche, brillante, où la virtuosité peut s’épanouir avec délectation et l’apparence d’une grande liberté (encore qu’il n’ait pas à improviser), dans des épisodes où il intervient seul et quasiment à découvert.

Ici comme ailleurs, l’éloquence du discours fait supposer quelque trame narrative que l’on peut découvrir à la lumière du remploi des trois mouvements en morceaux de cantates, le premier et le deuxième dans «Wir müssen durch viel Trübsal in das Reich Gottes eingehen» (Il nous faut traverser maintes tribulations pour entrer au royaume de Dieu) BWV 146, le troisième pour ouvrir la cantate «Ich habe meine Zuversicht» (J’ai placé ma confiance en mon Dieu fidèle) BWV 188. La lecture de ces morceaux de cantates révèle l’expression de la souffrance de l’homme accablé par le fardeau de son existence terrestre, et la façon dont la foi sauve le chrétien au milieu des vicissitudes de la vie.
[...]" Gilles PANTAGREL dans un texte publié dans un programme d'un concert de la Philharmonie de Paris.

Entre 1956 et 1967, Georg Ludwig JOCHUM fut souvent invité à diriger l'Orchestre symphonique de la radio suédoise. Trois extraits de ses concerts furent régulièrement rediffusés par la radio suédoise, avec Glenn GOULD en soliste: le BWV 1052 de Bach, le KV 491 de Mozart et l'opus 19 de Beethoven, tous trois datant de 1958. Il existe encore quelques autres enregistrements, par exemple de Lieder avec Jussi Björling, une symphonie de Haydn, et certainement bien d'autres.

Johann Sebastian Bach, Concerto pour clavecin, cordes et basse continue No 1 en ré mineur, BWV 1052, Glenn Gould, Orchestre symphonique de la radio suédoise, Georg Ludwig Jochum, 5 octobre 1958, Académie royale suédoise de musique, Stockholm

   1. Allegro        08:10 (-> 08:10)
   2. Adagio         06:57 (-> 15:07)
   3. Allegro        08:18 (-> 23:25)

Provenance: Radiodiffusion

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1. Allegro


2. Adagio


3. Allegro