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Eugen JOCHUM, date, photographe et lieu inconnus
SOLOMON Cutner, date, photographe et lieu inconnus
Eugen JOCHUM, Photo de Reg Wilson pour EMI, date et lieu inconnus
SOLOMON Cutner, date, photographe et lieu inconnus

Johannes BRAHMS
Concerto pour piano et orchestre en ré mineur No 1, Op. 15
Solomon CUTNER
Orchestre Philharmonique de Berlin
Eugen JOCHUM
14 novembre 1954

Ce premier concerto pour piano de Johannes Brahms est une oeuvre de jeunesse: elle fut donnée en première audition le 22 janvier 1859 à Hanovre par le compositeur au piano, alors âgé de vingt-cinq ans, l'orchestre étant dirigé par Joseph Joachim. Ce fut un succès mitigé, les critiques saluant plus les qualités pianistiques de Brahms que sa musique, jugée „incompréhensible“. En fait le public et la plupart des critiques furent déconcertés par le traitement du piano qui n'assume pas la partie concertante au sens classique du terme et se retrouve le plus souvent en fusion avec l'orchestre.

Certains considèrent l'oeuvre comme une symphonie avec piano obligé (Christian Merlin dans Diapason de février 2008, p.74-76). Brahms avait en fait d'abord conçu son concerto comme sonate pour deux pianos: le 19 juin 1854, il écrivait à son ami le violoniste Joseph Joachim: «Si seulement je pouvais laisser ma Sonate en ré mineur de côté pendant longtemps. J'ai souvent joué les trois premiers mouvements avec Madame Schumann, mais je me suis aperçu que même deux pianos ne sont pas suffisants.». La même année, il orchestra le premier mouvement de la sonate pour en faire une ouverture de symphonie, mais il abandonna peu après ce projet, peut-être à cause de son manque d'expérience quant à l'écriture pour orchestre. Entre 1856 et 1858, il fit plusieurs autres adaptations de cette musique, et finalement il transforma l'oeuvre en concerto pour piano. Après la première audition, il continua de modifier le Concerto jusqu'à sa publication en 1861, et ce n'est qu'en 1878 qu'il entama son Deuxième Concerto.



"[...] La partie de solo du Concerto en ré n'est pas conçue dans le style fougueux et brillant tellement populaire au milieu du dix-huitième siècle et, peut-être parce que c'était à l'origine un morceau pour deux pianos, le piano et l'orchestre sont traités en partenaires égaux. Le premier mouvement est construit sur une échelle monumentale et personnelle qui n'avait jusque là d'égal que le premier mouvement du Concerto pour violon de Beethoven. Le premier thème fait son entrée dans une large envolée dramatique; c'est une longue et ample mélodie, comportant peu de répétitions, qui paraît déjà en plein développement lorsque le piano fait son entrée en douceur.

L'Adagio est ample et majestueux. En tête de la partition Brahms inscrivit un vers de la messe en latin, “Benedictus qui venit in nomine Domini”; il se peut que ce soit une référence à l'un des membres de la famille Schumann. En 1856, il avait écrit à Clara: “Je suis en train de peindre également un tendre portrait de toi sous forme d'Adagio”, et peut-être ce mouvement est-il le chant secret de l'amour qu'il éprouva pour elle toute sa vie.

Le Concerto s'achève par un Rondo plein de vitalité et d'énergie. L'une des caractéristiques curieuses de ce Concerto est un passage en forme de cadence dans lequel le pianiste peut donner libre cours à sa virtuosité pendant quelques brefs instants. La saveur tsigane du thème du Rondo est le résultat des relations qu'entretenait Brahms avec ses amis violonistes, Joachim et Reményi, et elle devait se retrouver dans un grand nombre des Finales de sa dernière période.
[...]" cité d'un texte publié en 1990 dans la brochure du CD RCA Victor Van Cliburn Collection 60357-2-RG.

SOLOMON Cutner, date, photographe et lieu inconnus
SOLOMON Cutner, date, photographe et lieu inconnus
L'oeuvre est ici magistralement interprétée par SOLOMON Cutner et l'Orchestre Philharmonique de Berlin sous la direction d'Eugen JOCHUM, une prise de son du 14 novembre 1954 faite en concert dans la Salle du bâtiment principal de la Staatliche Hochschule für Musik und Darstellende Kunst, Hardenbergstraße 33, Berlin (École d'État pour la musique et l'art de la scène, intégrée en 1975 dans l'Université des arts de Berlin):

Staatliche Hochschule für Musik und Darstellende Kunst, Hardenbergstraße 33, Berlin

Au programme étaient la symphonie No 6 de Beethoven, le Concerto en ré mineur No 1, Op. 15 de Brahms et Till l'Espiègle, op. 28 de Richard Strauss (selon cette page du site concertannals.blogspot.com).

SOLOMON Cutner (lieu, date et photographe inconnus) et Eugen JOCHUM (un instantané pris par Reg WILSON pour EMI, date et lieu inconnus)
SOLOMON Cutner (lieu, date et photographe inconnus) et Eugen JOCHUM (un instantané pris par Reg WILSON pour EMI, date et lieu inconnus)

Voici donc...

Johannes Brahms, Concerto pour piano et orchestre en ré mineur No 1, Op. 15, Solomon Cutner, Orchestre Philharmonique de Berlin, Eugen Jochum, 14 novembre 1954

   01. Maestoso                        20:16 (-> 20:16)
   02. Adagio                          14:28 (-> 34:44)
   03. Rondo: Allegro ma non troppo    10:48 (-> 45:32)

Radiodiffusion, Archives ARD

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   1. Maestoso

   2. Adagio

   3. Rondo: Allegro ma non troppo