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Émile Jaques-Dalcroze vers 1900 - Négatif argentique noir/blanc sur support souple(reproduction d'un tirage), Bibliothèque de Genève
Émile JAQUES-DALCROZE, un portrait fait par Photo Bertrand, Genève, probablement fin des années 1940
Émile Jaques-Dalcroze, 1911 - Épreuve argentique noir-blanc encollée sur carton,  Bibliothèque de Genève
Emile JAQUES-DALCROZE, un portrait fait en 1895 par Lacombe & Arlaud, atelier de photographie, appartenant à la collection de la Bibliothèque de Genève (Epreuve albumine montée sur carton fort), cité de la page https://notrehistoire.ch/entries/QqNWjJgOWkr
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Courte biographie
6 juillet 1865, Vienne - 1er juillet 1950, Genève
originaire de Sainte-Croix
compositeur rythmicien

"[...] Cher Monsieur Jaques! Ainsi il a passé: créateur, musicien, poète, homme d'esprit, grand coeur surtout qui, ayant aimé la vie, a consacré à la faire aimer des autres le meilleur de lui-même. [...]" Madame V. Ansermoz, 21 juin 1960

Né en Autriche de parents suisses, Emile Jaques-Dalcroze vient à Genève à l’âge de 9 ans et, pendant ses études au Collège et à l’Université, suit les cours de piano au Conservatoire, dont il sera diplômé.

Après avoir composé une opérette juvénile, «La Soubrette», il part, entre 1887 et 1891, pour l’étranger. À Vienne, il travaille le piano, l’orgue et la composition avec Prosnitz, Graedner, Fuchs et Anton Bruckner. À Paris, il suit des cours de musique avec Marmontel, Léo Delibes et Fauré et des cours d’art dramatique avec Talbot, de la Comédie-Française.

Après un engagement comme chef d’orchestre du Théâtre d’Alger, il rentre à Genève où il est nommé professeur de solfège et d’harmonie au Conservatoire de Musique. C’est là qu’il publie son premier traité de solfège.

Quelque points marquants de sa vie:

1903, commence ses expériences qui le conduisent à la création de sa méthode de gymnastique rythmique; compose le texte et la musique du «Festival Vaudois» à l’occasion du centenaire de l’indépendance du canton de Vaud.

1905 à 1910, à côté des compositions, les démonstrations de rythmique se succèdent en Suisse, Allemagne, Autriche, Hollande, France, Belgique, Suède, Angleterre.

1910, est appelé à Dresde par les frères Dorhn, pour y enseigner sa méthode en attendant qu’à Hellerau, première cité-jardin en Europe, l'institut qui lui est destiné soit terminé, en 1912. Dès cette date les élèves abondent et atteindront le chiffre de 500 en 1914. De grands artistes viennent s’initier à la méthode tels que Paul Claudel, Karl Storck, Bernard Shaw, Upton Sinclair, le prince Wolkonsky, Adolphe Appia, Nijinski, les étoiles des ballets russes de Diaghilev et des théâtres nationaux de Russie, Max Reinhardt, von Hoesslin, les Sakharoff, etc. La Rythmique est consacrée et l’intérêt des gouvernements étrangers, ainsi que de tous les milieux artistiques d’Europe et d’Amérique, est grand pour cette nouvelle méthode de base.

Institut Jaques-Dalcroze Hellenau, vers 1920 - Reproduction argentique noir-blanc d'une photographie, Bibliothèque de Genève
Institut Jaques-Dalcroze Hellenau, vers 1920 - Reproduction argentique noir-blanc d'une photographie, Bibliothèque de Genève

1914, revient à Genève pour monter et diriger les représentations de «La Fête de Juin» qu’il a composée en collaboration avec Daniel Baud-Bovy et Albert Malche, pour fêter le centenaire de l’entrée de Genève dans la Confédération suisse.

1915, Hellerau ayant fermé ses portes en raison de la guerre, et grâce à l’appui d’un groupe d’amis, il ouvre à Genève un Institut, qui deviendra la Maison-mère de la rythmique. Dès lors, il y enseigne, écrit de nombreux articles et compose.

1924 à 1926, à Paris où l’enseignement de la rythmique est introduit à l’Opéra, puis rentre à Genève pour le Congrès du Rythme organisé dans son Institut et sur son initiative. Il est nommé bourgeois d’honneur de Genève où il poursuit ses travaux de compositeur et de pédagogue, et écrit trois livres.

1929, la France lui confère le grade d’Officier de la Légion d’honneur et d’Officier de l’Instruction publique.

1937, nommé membre de l’Académie de Suède et docteur honoris causa des Universités de Chicago, puis Clermont-Ferrand (1948), Lausanne (1945) et Genève (1948).

1935, pour ses 70 ans, reçoit un livre d’or contenant plus de 10000 signatures d’élèves ayant fait de la rythmique dans le monde.

1947, Prix de Genève de musique.

Si, par sa méthode de gymnastique rythmique, Jaques-Dalcroze a révolutionné l’enseignement de la musique et mérité d’être comparé à Pestalozzi, il n’en a pas moins laissé une oeuvre de compositeur considérable et diverse. Considéré comme le chantre par excellence du Pays romand, il s’est élevé à maintes reprises à l’expression de l’âme collective du peuple, parvenant à créer, par le pouvoir des sons, la communion de tous en un même enthousiasme lyrique et patriotique.

En créant le Poème alpestre, le Jeu du Feuillu, le Festival Vaudois, la Fête de Juin, la Fête de la Jeunesse et de la Joie, il renouvelle l’art du Festspiel. Mais l’une des faces les plus attachantes de son art, c’est le génie de l’enfance auquel on doit ces spectacles uniques au monde que furent les Premiers Souvenirs, les Belles Vacances, le Petit Roi qui pleure et le Joli Jeu des Saisons. Il a donné, d’autre part, un oratorio profane, La Veillée, ainsi que plusieurs oeuvres pour la scène (Janie, Sancho Pança, Le Bonhomme Jadis et Les Jumeaux de Bergame), des oeuvres d’orchestre (deux concertos pour violon), de musique de chambre, des oeuvres chorales et instrumentales. Émile Jaques-Dalcroze a écrit en outre plus de 350 articles et conférences sur la technique corporelle, le rythme, la rythmique, la musique, la danse et la plastique, l’improvisation, l’éducation musicale et l’éducation par le rythme, l’enseignement scolaire, la rythmique dans le domaine thérapeutique.

Source: Dictionnaire des musiciens suisses, Atlantis-Verlag Zürich, 1964, pages 192-193

Émile JAQUES-DALCROZE, un portrait fait par Photo Bertrand, Genève, probablement fin des années 1940
Émile JAQUES-DALCROZE, un portrait fait par Photo Bertrand, Genève, probablement fin des années 1940
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