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Recto de la pochette du disque Urania URLP 7202, Cliquer sur la photo pour une vue agrandie
Étiquette recto du disque Urania URLP 7202, Cliquer sur la photo pour une vue agrandie
Étiquette verso du disque Urania URLP 7202, Cliquer sur la photo pour une vue agrandie
Le jeune Ludwig SPOHR, autoportrait, env. 1805, Cliquer sur la photo pour une vue agrandie
Ludwig SPOHR, env. 1845, Cliquer sur la photo pour une vue agrandie

Ludwig SPOHR
Concerto pour clarinette No 3 en fa mineur, WoO 19
Franz HAMMERLA, clarinette
Orchestre Bruckner de Linz
Georg Ludwig JOCHUM

Selon Folker Göthel - «Thematisch-bibliographisches Verzeichnis der Werke von Louis Spohr», Tutzing: Schneider, 1981 - Louis Spohr composa près de trois cents oeuvres, dont quatre concertos pour clarinette: les trois premiers pour clarinette en si bémol (1808, 1810 et 1821), et le quatrième pour clarinette en la (1828).

C'est à la demande expresse de Johann Simon Hermstedt - clarinettiste d’exception, créateur de toutes ses oeuvres pour clarinette et orchestre - que Louis Spohr composa ce troisième concerto. Il est sans numéro d’opus - le manuscrit étant resté en possession de Hermstedt, qui en détenait l'exclusivité d'interprétation - et ne fut édité que très tard, à Leipzig en 1884 - sort qui fut également celui du quatrième concerto.

Ce troisième concerto est une démonstration de virtuosité: une fois de plus, Louis Spohr y avait comblé son ami Hermstedt en mélant virtuosité et charme mélodique. C’est également le seul des quatres concertos à comporter des clarinettes dans l’accompagnement orchestral.

« Spohr’s clarinet concerti are modelled structurally after his violin concerti, the 19th century adaptation of the classical concerto form. Although Spohr was a violinist, he could write effectively and “gratefully” for other soloists as well. Spohr utilizes to good advantage both the high, clarino and the low, chalumeau registers of the clarinet, avoiding with care the breathy and unlovely middle “break”. The solo part demands a maximum of virtuosity from the performer, particularly in breath control, tone production, and accurate performance of the ornaments. It is extremely important for the soloist to avoid excess vibrato, for the natural vibrato of the instrument is sufficient. This is of particular importance in the second movement, where excess vibrato would vulgarize the melodic beauty to a degree.

The concerto is in three movements: Allegro assai - Andante - Rondo. The first movement in particular is inspired; it contains many passages of breathtaking beauty and some originality. The trained ear will detect a certain similarity of the second and third movements to similar works by Weber, hut this dotes not detract from their grace and charm.

The second movement is a serene andante, the warm passion of which is enhanced by the “cool” tone of the clarinet.

The third movement has an infectious dance-like rhythm which becomes almost rhapsodic in its later re-appearances. The F Minor Clarinet Concerto deserves a place in the rather limited repertoire for that instrument largely because of its evident merits as a composition, its immediate charm for the listener, and the problems it poses for the clarinet soloist.
» cité du texte de William B. OBER publié au verso de la pochette du disque Urania Records URLP 7021.

Georg Ludwig JOCHUM enregistra ce disque Urania 7021 avec l'Orchestre Bruckner de Linz.   Sa  parution  est mentionnée dans le second supplément du WERM - couvrant la
période mai 1951 - décembre 1952 - en page 208: je n'ai pas encore pu trouver de datation plus précise pour l'enregistrement lui-même.

L'„Orchestre Bruckner de Linz“ - aussi nommé «Linz Bruckner Symphony Orchestra», «Ober­österreichische Theater und Orchester GmbH. Bruckner Orchester Linz» - fut fondé en 1903, il porta le nom d’«Orchester des Landestheater Linz» jusqu’en 1967. Il assure aujourd'hui la saison symphonique à la Brucknerhaus de Linz - et en Haute-Autriche - et la saison lyrique du Landes­theater de Linz. À l'époque de l'enregistrement de ce disque, il n'avait pas de chef permanent. Parmi les chefs invités qui revennaient le plus régulièrement, on peut relever les noms de Hans Knappertsbusch, Georg-Ludwig Jochum, Carlo Zecchi et Kurt Wöss: ce dernier fut son premier chef permanent à partir de 1961.

Le soliste de ce concerto de Ludwig Spohr est le clarinettiste Franz HAMMERLA (04.10.1902, Serles - 14.05.1974, Krefeld). Après ses études au «Konservatorium der Musik zu Leipzig» (1922-1923), il commença sa carrière comme soliste et chambriste. Clarinette solo du «Rundfunk-Sinfonieorchester Leipzig» de 1927 à 1941, il fut ensuite première clarinette du «grosses Orchester des Reichssenders München», puis du «Reichs-Bruckner-Orchester (Linz)», jusqu'à la dissolution de ce dernier au printemps 1945, ordonnée par les forces d'occupation américaines après la fin de la Seconde Guerre. En 1946, Franz Hammerla et une vingtaine d'autres musiciens fondèrent la «Nordwestdeutsche Philharmonie» (Bad Pyrmont puis Herford): il y resta pendant trois ans, jouant également dans l'orchestre du Théâtre de Detmold. À partir de 1949, il fut première clarinette de l'orchestre du Théâtre de Krefeld / Mönchengladbach.

Ce disque fut publié en 1951 ou 1952. Il est toutefois fort possible que cet enregistrement du concerto pour clarinette soit nettement plus ancien, peut-être même fait par la radio avant la dissolution de l'éphèmère «Reichs-Bruckner-Orchester (Linz)» au printemps 1945?! Georg Ludwig Jochum en était en effet le chef titulaire et Franz Hammerla sa première clarinette. Je n'ai pas encore pu trouver de confirmation formelle de cette hypothèse, elle est toutefois fort plausible, le label Urania étant bien connu pour avoir recyclé de nombreux enregistrements de radio.

Sur l'autre face du disque: Ludwig Spohr, Concerto avec quatuor à cordes (2 violons, alto et violoncelle) et accompagnement d'orchestre en la mineur, op. 131, Orchestre Bruckner de Linz, Georg Ludwig Jochum.

Voici donc...

Ludwig Spohr, Concerto pour clarinette No 3 en fa mineur, WoO 19, Franz Hammerla, Orchestre Bruckner de Linz, Georg Ludwig Jochum

   1. Allegro moderato           10:02 (-> 10:02)
   2. Adagio                     08:19 (-> 18:21)
   3. Vivace non troppo          07:46 (-> 26:07)

Provenance: disque Urania URLP 7202, publié au plus tard en 1952

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   1. Allegro moderato

   2. Adagio

   3. Vivace non troppo