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Paul Kletzki, cité de la vidéo d'une répétion avec l'OSR, 22 avril 1968, cliquer pour plus d'infos
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Peter TSCHAIKOWSKI
Concerto pour violon et orchestre en ré majeur, Op. 35
Itzhak PERLMAN
Orchestre de la Suisse Romande
Paul KLETZKI
9 octobre 1968, Victoria-Hall, Genève

Pension Richelieu, Clarens, à l'époque du séjour de Tschaikowski C'est la découverte de la Symphonie espagnole de Lalo qui donna à Tschaikowski l'idée de composer un concerto pour violon. Pour la composition de la partie soliste - n’étant pas violoniste de formation - Tschaikowski bénéficia des conseils de son ami et ancien élève Yosif Kotek, un excellent virtuose. C’est avec lui que le compositeur joua d’abord une version pour violon et piano en mars 1878, à la Pension Richelieu de Clarens [*], où il se remettait d’un accès dépressif et d’une tentative de suicide: sa bienfaitrice, Nadejda F. von Meck, lui avait mit son domaine à disposition. Kotek l’y rejoignit le 14 mars, et l'incita à continuer de composer son concerto.

(*) "[...] Tchaikowsky séjourne à Montreux-Clarens du 22 octobre au 13 novembre 1877. Il y revient du 9 mars au 7 avril, puis encore durant l'hiver 1978-79. Dans la Villa Richelieu où il loge, il fait installer un piano au salon et travaille à son opéra Eugène Onéguine, à la Pucelle d'Orléans et à son Concerto pour violon qu'il compose in-extenso à cet endroit en compagnie de son ami de coeur, le violoniste Kotek. [...]" cité de cette page du site de la commune de Montreux, dont est également citée la photo ci-dessus à gauche.


Le 17 mars, Peter Tschaikowski écrivait à Madame Nadejda Filaretovna von Meck:

"[...] J’ai été saisi depuis le matin du feu mystérieux de l’inspiration [...]. Je me sentais parfaitement bien et étais très satisfait de la journée en cours. Le travail avançait de manière très fructueuse. Outre quelques plus petites pièces, j’écris une sonate pour piano et un concerto pour violon [...]" Cajkovskij Perepiska, vol. VII, pp. 154 ss. [1]

Une dizaine de jours plus tard, le 28 mars 1878, il avait achevé le travail préparatoire, écrivant à ce propos à sa bienfaitrice: "[...] Je terminais aujourd’hui le concerto. Il ne reste plus qu’à le copier au propre, à le jouer plusieurs fois (avec Kotek qui est ici) et ensuite à l’orchestrer. Demain je me mets à la copie et au travail des détails [...]" Cajkovskij Perepiska, vol. VII, p. 182 [1].

cité de cette page d'un projet Gutenberg

C'est seulement après avoir terminé la réduction pour piano que Tschaikowski s’attaqua à l’orchestration de l’oeuvre. "[...] Il lui tenait manifestement à coeur de terminer ce travail avant le départ de Kotek pour Berlin, si bien qu’elle fut effectivement achevée six jours plus tard (entre le 6 et le 11 avril) [...]" [1]

(1) cité du texte de Ernst Herttrich, Berlin, printemps 2011, publié dans la préface de l'édition Henle ISMN 979-0-2018-0685-3: voir cette excellente présentation pour plus de détails sur l'histoire mouvementée du concerto. Pour la correspondance complète de Tschaikowski voir par exemple cette page du projet Gutenberg avec une traduction en anglais de Rosa Newmarch.

La première audition fut donnée à Vienne (Autriche), le 4 décembre 1881, avec le violoniste Adolf Brodsky et l'Orchestre Philarmonique de Vienne sous la direction de Hans Richter (Le violoniste et chef d’orchestre Leopold Damrosch l’avait déjà jouée à New York deux ans auparavant, mais seulement dans sa version avec accompagnement de piano). L’oeuvre reçut des critiques négatives dans la presse: insupportable aux oreilles de l’influent critique et théoricien autrichien Eduard Hanslick (1818-1898)... L'oeuvre avait un caractère trop révolutionnaire pour l'époque.

Une courte description citée d'un texte de Pierre Chastel publié sur la pochette du disque SMS 2411 (avec l'interprétation de cette oeuvre par Tibor Varga et l'Orchestre du Festival de Vienne sous la direction de Jean-Marie Auberson):

"[...] Le premier mouvement, Allegro moderato, s’ouvre sur un bref préambule orchestral où se profile, dans un tempo assez vif, l’articulation rythmique et mélodique de la tête du motif principal, exposé bientôt, après une libre cadence introductoire, par le soliste. D’une beauté grave où la fierté et la mélancolie se nouent en un ample mélisme, ce premier thème s’adjoint une séquence conclusive dont les éléments rythmiques en valeurs pointées, combinés après une deuxième exposition à un court motif secondaire en triolets, fourniront une contribution importante au développement. Gammes-fusées, traits disjoints, les premières de ces multiples voltiges confiées tout au long de l’oeuvre à un archet fantaisiste et bohémien mènent ensuite à l’énoncé du second thème. Celui-ci, libre épanchement d’une langueur et d’une tendresse toute tzigane s’épanouit en une sorte d’ivresse lyrique, d’exaltation éperdue. Ces éléments évolueront à travers de brillants passages de virtuosité jusqu’à la grande cadence médiane où toutes les ressources de l’instrument sont mises superbement en valeur. La réexposition classique lui succède et une brillante coda conclut le mouvement avec une allégresse vertigineuse.

La Canzonetta s’ouvre sur un court préambule confié aux bois; puis le violon développe une mélodie très simple qui semble éclore doucement d’une légende ancienne, naïve et nostalgique. Après le bref sourire d’un épisode en mi bémol majeur, le chant initial réapparaît agrémenté d’un gracieux lacis mélodique de la clarinette, et s’exhale avec une ferveur concentrée en une courte péroraison avant de se diluer dans la douceur estompée d’un dernier trille. La séquence introductive revient à son tour, à laquelle se greffe l’annonce aux cordes, puis aux bois, du Finale.

Celui-ci, construit en forme de rondeau, débute — Allegro vivacissimo — sur un tutti orchestral exposant, comme dans le premier mouvement, le dessin caractéristique du refrain; le violon, à découvert, s’en empare en une courte cadence pour se lancer ensuite dans une danse éperdue, dont le dynamisme «cosaque» est souligné par les contre-temps du quintette à cordes. Un second groupe de thèmes, énoncé successivement par le soliste et l’orchestre lui est opposé, avant l’apparition d’un troisième motif, soudé aux précédents, duo pastoral entre le hautbois et la clarinette dans lequel s’insèrrent à leur tour le violon solo et les violoncelles. Le mouvement se déroule ensuite sur l’alternance de ces éléments, agrémentés de traits virtuoses et de courts développements intercalaires, jusqu’à l’habile superposition aux vents et aux cordes des deux éléments thématiques principaux, amenant la coda endiablée qui conclut l’oeuvre.
[...]"

Itzhak PERLMANN, photographe ??, date ??, lieu ??

Nous retrouvons ici Paul KLETZKI et le violoniste Itzhak PERLMAN dans un enregistrement datant du 9 octobre 1968. Au programme de ce premier concert de l'abonnement de la saison 1968-1969:

cité de la revue Radio TV Je vois tout du 26 septembre 1968, No 10, page VII

Le lendemain, Franz WALTER écrivait dans le Journal de Genève en page 12:

"[...] Ce premier concert d'abonnement du cinquantenaire de l'OSR a été de bonne augure pour la saison présente. Quelques changements seulement dans les registres de violon et alto, donc un orchestre qui a gardé son potentiel intact, mais surtout qui a montré une forme remarquable. Ce qui est plus heureux encore, c'est que dès l'Ouverture de Léonore No 3, on a senti un contact très étroit avec le chef, Paul Klecki, qui a obtenu de ses musiciens des nuances très souples et de fort belles gradations dans un mouvement noblement mesuré.

Dans la symphonie No 1 de Brahms, le pouvoir très spécial de Paul Klecki s'est épanoui aux maximum. C'est-à-dire qu'il a su créer cette pâte malléable et palpitante que réclame une telle oeuvre et lui maintenir cette ardeur brûlante, tantôt sourde, tantôt bouillonnante qui lui confère toute sa vie. Et il a su tirer de son orchestre des sonorités magnifiques de plénitude.

L'événement majeur du concert a été cependant la découverte de cet extraordinaire talent qu'est Itzhak Perlman, la découverte d'un grand violoniste. Il a 23 ans et depuis sa tendre enfance est paralysé des deux jambes par une attaque de poliomyélite. Et le contraste entre cet homme infirme, obligé de jouer assis, et l'incroyable puissance qu'il transmet à travers son violon est extraordinadrement poignant. Dès les premières notes, on est saisi par l'expression intense et profonde de sa sonorité. Mais ce qui domine chez lui, et domine une expression toujours ardente, mais digne, c'est son dynamisme. Il y a quelques chose de proprement fulgurant dans sa manière d'animer le concerto de Tchaïkowsky et qui lui donne une force qu'on ne soupçonnait pas. Il faudrait parler aussi de sa prodigieuse technique; de ces mains immenses, aux longs doigts avec lesquelles on se demande comment il peut jouer si juste sur cet instrument qui paraît tout petit; de cette technique de poignet inhabituelle chez les violonistes, dont il tire autant de puissance que de souplesse, une puissance qui est parfois rudesse dans certaines attaques, mais qui concorde avec un côté occasionnellement démoniaque de son jeu. Un trés grand artiste vraiment!

Franz Walter. [...]"

Dans le premier mouvement, ma copie a un petit défaut vers 3 minutes - il manque quelques millisecondes.

Voici donc...

Peter Tschaikowski, Concerto pour violon et orchestre en ré majeur, Op. 35, Itzhak Perlman, Orchestre de la Suisse Romande, Paul Kletzki, 9 octobre 1968, Victoria-Hall, Genève

   1. Allegro Moderato                 18:00 (-> 18:00)
   2. Canzonetta: Andante
   3. Finale: Allegro Vivacissimo      15:20 (-> 33:20)

Provenance: Radiodiffusion, archives de la RSR resp. RTSR

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   1. Allegro Moderato

   2. Canzonetta: Andante, 3. Finale: Allegro Vivacissimo




Itzhak PERLMANN, photographe ??, date ??, lieu ??

Itzhak PERLMANN, une photographie de Jonathan Levine, date ??, lieu ??