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Recto de la pochette de l'album Nixa PLP 205, Cliquer sur la photo pour une vue agrandie et quelques infos
Recto de la pochette de l'album Musidisc CV 942/43, Cliquer sur la photo pour une vue agrandie et quelques infos
Georges Bizet, Les pêcheurs de perles, Théâtre Lyrique de Paris, 30-09-1863, estampes. Copyright: domaine public, Ref. ark:/12148/btv1b84056636 (http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42105264x), Bibliothèque nationale de France, Cliquer sur la photo pour voir l'original
Georges Bizet, Les pêcheurs de perles, Scène finale du premier acte, Théâtre Lyrique de Paris, 30-09-1863, estampes. Copyright: domaine public, Ref. ark:/12148/btv1b84056636 (http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42105264x), Bibliothèque nationale de France, Cliquer sur la photo pour voir l'original
Georges Bizet, Les pêcheurs de perles, Le ballet, Théâtre Lyrique de Paris, 30-09-1863, estampes. Copyright: domaine public, Ref. ark:/12148/btv1b84056636 (http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42105264x), Bibliothèque nationale de France, Cliquer sur la photo pour voir l'original
Georges Bizet, Les pêcheurs de perles, Deuxième tableau du 3e acte, scène Zurga a allumé l'incendie, Théâtre Lyrique de Paris, 30-09-1863, estampes. Copyright: domaine public, Ref. ark:/12148/btv1b84056636 (http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42105264x), Bibliothèque nationale de France, Cliquer sur la photo pour voir l'original

Georges BIZET
Les pêcheurs de perles, Opéra en 3 actes
Mattiwilda DOBBS (S), Enzo SERI (T)
Jean BORTHAIRE (Bar), Lucien MANS (B)
Choeur (chef de choeur: René ALIX) et
Orchestre Philharmonique de Paris
René LEIBOWITZ
1951, MMS-115 / Musidisc CV 942/43

Georges Bizet composa «Les Pêcheurs de perles» en 1863 sur une commande de Léon Carvalho pour le Théâtre-Lyrique. L'opéra fut écrit en trois actes sur un livret d'Eugène Cormon et Michel Carré, et donné en première audition le 30 septembre 1863, bien entendu au Théâtre-Lyrique. La partition autographe étant perdue, l'oeuvre fut longtemps jouée dans des versions modifiées avant que des efforts de reconstruction ne soient entrepris à partir des années 1970 pour la remettre en conformité avec les intentions du compositeur.

Les rôles:

Leïla, prêtresse de Brahma (soprano)
Nadir, chasseur et ami de Zurga (ténor)
Zurga, pêcheur et chef du village (baryton)
Nourabad, grand-prêtre de Brahma (basse)


Une courte description citée d'un texte de Maurice TASSART publié dans l'album La Voix de son Maître C 167 - 12 082 avec l'enregistrement de cette oeuvre sous la direction de Pierre Dervaux:

"[...] Dans cet ouvrage qu'il composa à vingt-cinq ans, Bizet n'innove absolument pas. (Il n'innovera pas davantage, d'ailleurs, dans Carmen). Il reste très exactement dans la ligne traditionnelle de l'opéra français, et certains passages pourraient être signés Gounod. Mais bien d'autres ont un accent personnel, et révèlent une rare aptitude à l'évocation de la couleur locale.

Nous sommes, au premier acte, sur «une plage aride et sauvage de l'île de Ceylon». Les pêcheurs — hommes, femmes et enfants batifolent et vaquent à diverses occupations, sans aller toutefois jusqu'à plonger. Arrive un certain Zurga, qui les invite solennellement à interrompre leurs danses et leurs jeux, pour «choisir un chef qui nous commande, qui nous protège et nous défende, un chef aimé de tous, vigilant, courageux!» Zurga se drape dans sa dignité et attend que l'orchestre ait placé quatre accords équidistants. «Celui que nous voulons pour maître, répond le choeur avec une étonnante placidité, c'est toi!».

Hypocritement, Zurga joue les étonnés: «Qui? Moi!». Mais oui, c'est bien toi, nous acceptons ta loi! L'heureux élu exploite son avantage avec une hâte indécente: «Vous me jurez obéissance?... À moi seul la toute-puissance!... Et bien, c'est dit!». L'affaire a été bâclée en quelques secondes, au mépris de toute vérité psychologique. On ne peut s'empêcher de penser que Wagner, de la même scène, aurait tiré tout un acte d'une heure et demie.

Soudain surgit, du fond de la scène, un jeune homme qui n'est pas pêcheur, mais chasseur. C'est Nadir, que Zurga et ses sujets accueillent à bras ouverts. Mais quand les pêcheurs se sont dispersés, n'ayant plus rien à chanter, Zurga fait subir à son ami un interrogatoire en règle. Nous apprenons ainsi que tous deux étaient amoureux de la même femme, une prêtresse. Pour rester amis, ils ont fait serment de ne jamais la revoir. Mais l'image de cette beauté les poursuit l'un et l'autre, ce qu'ils expriment dans le plus joli duo ténor-baryton. Vont-ils de nouveau se dresser l'un contre l'autre en évoquant le souvenir de l'absente? Non. Ils chassent d'un commun accord le fantôme de cette «déesse», au moment précis où «une pirogue aborde près d'ici».

Zurga sait que l'embarcation transporte une vierge inconnue dont nul ne doit apercevoir les traits. Son rôle consiste à prier, debout sur un rocher, pour que les pêcheurs bénéficient de la protection des dieux pendant leur périlleuse besogne. Le choeur ne peut moins faire que de revenir en scène pour souhaiter la bienvenue à cette prêtresse voilée, qu'escortent le grand-prêtre Nourabad et quelques fakirs.

Zurga s'avance et fait prononcer à l'inconnue les serments rituels dont, bien entendu, le voeu de chasteté. La plus belle perle de la récolte sera la récompense de sa fidélité, mais les pires châtiments l'attendent, si elle y manque. La cérémonie est pratiquement achevée quand Nadir le chasseur reconnaît la jeune fille, et est reconnu d'elle. C'est Leïla, objet de l'ancienne rivalité de Nadir et Zurga. Celui-ci constate le trouble de la demoiselle et lui offre de la délier de son serment, mais Leïla se résigne à son sort. De toute évidence, elle aime Nadir. Zurga, Nourabad et la foule accompagnent Leïla jusqu'au temple en ruines qui doit l'abriter, tandis que Nadir resté seul confesse sa trahison: s'il est revenu, c'est seulement pour rejoindre Leïla. Il devrait tout avouer à Zurga, mais Leïla est si belle!

Au deuxième acte, dans les ruines du temple, Nourabad relève Leïla de sa veille. Il recueille incidemment ses confidences à propos du fugitif qu'elle a sauvé jadis, et qui lui a donné une chaîne en signe de reconnaissance. De nouveau seule, Leïla devine la présence de Nadir dont, en effet, la voix ne tarde pas à se faire entendre. Leïla cherche à repousser le jeune homme qui accourt. Malgré ses appels à la prudence, elle se laisse gagner par les déclarations passionnées de Nadir, tombe dans ses bras et lui promet de le revoir les nuits suivantes. Mais les amoureux ont été surpris. Nourabad et ses fakirs se lancent à la poursuite de Nadir, cependant qu'éclate un orage de circonstance. Nadir, bientôt rattrapé, est exposé avec Leïla à la fureur de la foule que Nourabad excite contre eux. Il refuse de demander grâce et va périr sous les coups, quand Zurga intervient et rappelle que la vie des condamnés lui appartient. Ses sujets, résignés, renoncent à leur proie, mais Nourabad arrache soudain le voile qui dissimulait les traits de Leïla. Comme il était à prévoir, un revirement subit s'opère chez Zurga. Plus du tout porté à la clémence, il hurle à la mort plus fort que tout le monde et fait emmener séparément les deux prisonniers.

Le premier tableau du troisième acte nous transporte dans la tente de Zurga. Le malheureux chef, en proie à un débat cornélien, se reproche d'envoyer au trépas, par jalousie, le «tendre ami de son jeune âge» et la «radieuse beauté». «Pardonnez aux transports d'un coeur irrité!» s'écrie-t-il en conclusion d'un superbe monologue, l'un des plus beaux airs du répertoire de baryton.

Justement, Leïla se présente, entre deux gardiens. Zurga ne demanderait pas mieux que de l'épargner, mais c'est pour Nadir qu'elle vient demander grâce! Cette preuve d'amour pour son rival enrage définitivement Zurga, qui décide de livrer les deux condamnés aux exécuteurs. Avant de sortir, Leïla charge un jeune pêcheur de remettre à sa mère, quand elle sera morte, le fameux collier dont elle a parlé au grand-prêtre. Zurga s'approche, arrache le collier des mains du pêcheur, pousse un cri de surprise et disparaît.

Le deuxième tableau se déroule «dans un site sauvage», au lever du soleil. Les indigènes se livrent à une bacchanale échevelée, savourant à l'avance le spectacle du supplice. Mais, à peine Leïla et Nadir ont-ils commencé à gravir les marches du bûcher, Zurga accourt et montre aux villageois une lueur rouge à l'horizon: «Non, ce n'est pas le jour, regardez, c'est le feu!... Courez tous, il en est temps encore pour arracher vos enfants au trépas!» Les assistants ne se le font pas dire deux fois et, sauf le soupçonneux Nourabad qui se cache, abandonnent leurs prisonniers en compagnie de Zurga. Celui-ci s'explique brièvement: c'est lui qui a allumé l'incendie «qui menace leurs jours et vous sauve la vie». Car il brise les liens de Nadir et Leïla pour payer une dette de reconnaissance, ayant découvert grâce au collier que la jeune fille, autrefois, l'a tiré d'un péril mortel.

Avant de prendre la fuite par un chemin secret que leur indique le providentiel Zurga, les amoureux et leur sauveteur prennent le temps de chanter en trio leur étrange situation. Zurga, qui a délibérément sacrifié tous les devoirs de sa charge à des scrupules non moins honorables, mais d'ordre personnel, ne se fait pas d'illusions sur le sort qui l'attend. On ose à peine le plaindre quand les Indiens armés, alertés par Nourabad, mettent fin à ses tourments à coups de poignard dans le dos.
[...]"

Pour le livret, voir par exemple cette page du site opera-guide.ch.

René LEIBOWITZ enregistra cet opéra en 1951 pour le label «Classic», publié en 1951 ou 1952 sur les albums de 3 disques 33 tours «Classic 6100 à 6102» et «Nixa PLP 205-1/3» - tous deux mentionnés dans le WERM, 2nd suppl. 1951-1952, page 34 -, puis réédité sur les doubles albums 10" «Musical Masterpiece Society MMS-115 resp. M115-OP15» et «Musidisc CV 942/43». C'est ce dernier qui fut utilisé pour cette restauration: il provient de la collection de Daniel ACHACHE, qui a digitalisé ses disques et mis les fichiers audio à ma disposition pour les restaurer et les proposer sur cette page: je le remercie chaleureusement pour sa générosité. Ses disques étant en parfait état, la restauration n'a donné que peu de travail - infiniment moins que si j'avais dû restaurer les 3 disques Nixa...

Les interprètes:

 ➣ Mattiwilda DOBBS, soprano
 ➣ Enzo SERI, ténor
 ➣ Jean BORTHAIRE, baryton
 ➣ Lucien MANS, basse
 ➣ Choeur (chef de choeur: René ALIX) et Orchestre Philharmonique de Paris

Cette appellation «Orchestre philharmonique de Paris» fut utilisée plusieurs fois au courant du siècle passé. Ce fut d'abord un orchestre fondé à Paris en 1935 et dissous en 1938 déjà. Son chef permanent était Charles Münch.

En 1950 fut formé un second Orchestre philharmonique de Paris (ou orchestre de la Société philharmonique de Paris), dirigé notamment par Jules Gressier et René Leibowitz, qui réalisa de nombreux enregistrements pour les labels Classic et Le Chant du Monde, entre autres cet enregistrement.

La troisième formation fut fondée en 1958 par le chef d'orchestre américain Léon Barzin: elle se produira jusqu'au milieu des années 1960.

En 1987, une quatrième formation voit le jour, destinée à enregistrer des musiques de films et à participer à des émissions télévisées, sous la direction de Lalo Schifrin. Leur concert inaugural fut donné le 26 janvier 1988 au théâtre des Champs-Élysées.

À noter que cet enregistrement a quelques courtes coupures dans le 3e acte. La première publication sur Nixa PLP 205 a les mêmes coupures: difficile de savoir si elles proviennent de la version de la partition utilisée, ou si elles sont été faites à cause de la place disponible à l'origine sur le disque Classic. Les 1er et 2e actes n'ont aucunes coupures.

Voici donc...

Georges Bizet, Les pêcheurs de perles, Opéra en 3 actes, Mattiwilda Dobbs (S), Enzo Seri (T), Jean Borthaire (Bar), Lucien Mans (B), Choeur (chef de choeur: René Alix) et Orchestre Philharmonique de Paris, René Leibowitz, 1951

   1. 1er acte             49:40
   2. 2e acte              31:53
   3. 3e acte              25:36

Provenance: Musidisc CV 942/43, collection de Daniel Achache

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