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Dinu LIPATTI
Concertino en style classique op. 3
Madeleine LIPATTI
Orchestre de la Radio de Beromunster
Paul SACHER
diffusé le 29 mars 1953 sur Beromunster

Le Concertino en style classique pour piano et orchestre de chambre (1936), appelé au début Suite classique, est le fruit des premières études de Dinu LIPATTI à Paris et surtout du travail avec Nadia Boulanger.

"[...] Ébauché à Bucarest, puis achevé à Paris, alors que l'auteur n'avait pas plus de 19 ans, ce concertino nous offre le reflet très captivant d'une jeune personnalité nourrie de classicisme, mais largement ouverte à l'esprit de son temps. C'est ainsi que Lipatti a fort élégamment réussi cette gageure d'adresser un hommage non déguisé au père Bach - dans ses deux premiers mouvements surtout - sans verser pourtant dans le simple pastiche. Lipatti ne s'y montre pas insensible d'ailleurs aux attraits d'un contrepoint linéaire qui, sans être déjà hindemithien, n'en ajoute pas moins son petit grain de piment. Et dans ses derniers mouvements, où règne une joyeuse «Motorik» et une effervescence rythmique toute balkanique, Lipatti trouve à faire rejoindre, astucieusement l'esprit des vieux maîtres italiens à celui d'un Béla Bartók. Oeuvre d'extrême jeunesse, certes, et où l'on pourrait découvrir un rien de disparate entre les premiers et derniers mouvements, mais qui témoigne déjà éloquemment des remarquables dons de compositeur de Lipatti qui rêvait de consacrer à la composition une part essentielle de son existence. [...]" cité du compte-rendu de Franz WALTER publié dans le „Journal de Genève“ du 24 mai 1954 en page 6 lors de la première audition de cette oeuvre en Suisse (22 mai 1954, Victoria Hall, Genève, Daniel Saidenberg dirigeant l'Orchestre de la Suisse Romande, avec Jacqueline Blancard en soliste).

Une courte description citée d'un texte de Grigori BĂRGĂUANU, l'un des biographes de Dinu Lipatti:

"[...] Le premier mouvement, Allegro maestoso, rappelle dans l'écoulement de ses triolets l'atmosphère recueillie du célèbre choral de J. S. Bach „Jésus, que ma joie demeure“, si souvent joué par Lipatti. L'unique idée de cette sonate monothématique est présentée par le hautbois. Le piano participe en permanence à l'ensemble et se fait entendre dans les sections qui ont fonction de divertissement.

Le second mouvement, Adagio molto, suggère surtout la musique instrumentale préclassique. Un solo de violon, sorte d'aria, encadre cette partie, et ce n'est qu'à la fin de celle-ci que le piano déploie sa cadence.

Le troisième mouvement, Allegretto, est en fait un menuet. Le piano entoure le thème d'une dentelle sonore en doubles-croches. Le trio, très contrasté, présente avec humour un dialogue syncopé entre le hautbois et le piano sur une basse obstinée rappelant Prokofiev.

Le finale, Allegro molto, débute par un court motif emprunté à Haydn et se déroule dans un mouvement impétueux qui suggère plus d'une fois les astuces tonales et rythmiques du père de la symphonie. Le second thème, rêveur, a une discrète couleur modale. La conclusion, un grand diminuendo, apparaît comme une longue résolution des précédentes culminations sonores - procédé fréquent chez Lipatti.

La popularité de ce Concertino est bien méritée par la fraîcheur et l’originalité de son inspiration et par l'aisance de sa réalisation dans des formes classiques sans pastiche. Ce fut la première composition de Lipatti à être éditée (Universal Edition, Vienne) et la seule de son vivant (1941).
[...]"

Paul SACHER dirige ici l'Orchestre de la Radio de Beromunster, avec Madeleine LIPATTI en soliste, un concert diffusé le 29 mars 1953 sur l'émetteur de Beromunster:

   1. Allegro maestoso           04:39 (-> 04:39)
   2. Adagio molto               04:37 (-> 09:16)
   3. Allegretto                 03:38 (-> 12:54)
   4. Allegro molto              03:53 (-> 16:47)

Provenance: Radiodiffusion

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En écoute comme fichier mp3 320 kbps

1. Allegro maestoso
2. Adagio molto
3. Allegretto
4. Allegro molto