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Johannes BRAHMS
Symphonie No 2 en ré majeur, Op. 73
Orchestre de la Philharmonie de Prague
Jascha HORENSTEIN
8 septembre 1966, Festival de Montreux

La genèse de la première symphonie avait été pour Johannes Brahms une épreuve difficile qui lui permit de prendre conscience de son pouvoir symphonique. Il termina la deuxième symphonie plus facilement et plus rapidement, seulement un an après la première. Il commença de la composer durant l'été 1877 à Pörtschach au bord du lac Wörther, dans les Alpes autrichiennes, et la termina durant l'automne, à Lichtental. Elle fut donnée en première audition peu après - le 30 décembre 1877 - à Vienne par Hans Richter, avec grand succès. Johannes Brahms en a fait un arrangement pour piano à 4 mains, qu'il a joué pour la première fois en décembre 1877 avec le pianiste Ignaz Brüll dans un concert privé donné chez Friedrich Ehrbar.

"[...] il s’agit de sa symphonie la plus détendue et lumineuse, sa «symphonie pasto­rale». [...] Le côté lumineux est comme un contrepoids au caractère sombre de la première symphonie. La quiétude de l’oeuvre n’a pourtant pas relâché la discipline symphonique du compositeur, et elle est comme toujours chez Brahms cohérente par ses motifs et par sa fermeté de structure. Par exemple la broderie de trois notes des violoncelles et des basses dans la première mesure (ré-ut dièse-ré) enrichit de nombreux motifs à travers l’oeuvre. D’autre part on a souvent un peu exagéré le côté aimable de l’oeuvre car les deux premiers mouvements surtout possèdent aussi leurs zones plus sombres. Le début du premier mouvement est un des plus calmes du répertoire symphonique et la différence avec le défi tragique de la première symphonie ne pouvait pas être plus grande. [...]" Kimmo KORHONEN (traduction de Anja FANTAPIÉ), cité des notes publiées dans la brochure du CD ODE 990-2T du label Ondine.

"[...] La structure de l’oeuvre est subtilement déterminée par les trois premières des quatre notes basses qui ouvrent le premier mouvement, „Allegro non troppo“. Le premier sujet est revêtu de couleurs riches et sombres, en finissant par des roulements mystérieux de tambour; puis les trois notes d’ouverture, transférées aux bois, introduisent un second sujet étendu qui finit la présentation des idées initiales de Brahms. La plupart du chefs d’orchestre choisissent de ne pas reprendre l’exposition de ce mouvement étendu. Dans cet enregistrement Jascha Horenstein partage cet avis bien qu’à d’autres occasions il ait observé la reprise. Le mouvement se développe en se mettant peu à peu en colère, mais même aux moments de la plus grande férocité c’est toujours le motif de ces trois notes (intensifié par des tours en ton mineur) qui est à la base de tout. Brahms place sa musique la plus tendue au milieu du mouvement, en réservant les tambours, presque silencieux depuis les mesures d’ouverture, pour le point culminant de ce passage dramatique. Le calme l’emporte enfin, et après une série magique de coups de cor et un épisode en „pizzicato“ d’un enjouement surprenant, le mouvement finit tranquillement.

Le titre du mouvement suivant, „Adagio non troppo“, suggère de même le calme serein.
[...] Le thème principal, tombant doucement, donne un sens initial de tristesse, tempéré par les bassons par un contre-thème ascendant plus optimiste. Comme on pourrait s’y attendre, cet épisode est suivi d’une section centrale pleine de doubles croches agitées; mais avec sa capacité innée de calmer l’agitation avec des accents apaisants pour plein orchestre, Brahms finit le mouvement, encore une fois, d’un calme chaleureux.

L’„Allegretto grazioso (Quasi andantino)“ gracieusement pastoral de la mélodie d’ou­ver­ture du troisième mouvement est interrompu subitement, par deux fois, par un „presto ma non assai“ au pied léger. Typiquement, Brahms suggère la tranquillité mais, encore une fois, on entend un contraste vif.

Dans ce troisième mouvement les trois notes du motif d’ouverture sont à peine per­cep­tibles; mais dans l'„Allegro con spirito“ final elles ressortent avec plus de force. Sans la modération de „non troppo“, le mouvement avance avec une vitesse irrésistible. Le thème d’ouverture puissant s’annonce doucement d’abord, puis vigoureusement, suivi d’une charmante fioriture pour la clarinette qui annonce le second thème très important sur les violons et les altos.
[...] Le secret de l’effet saisissant de ce thème réside dans son avance à un tempo implacable. Il y a depuis longtemps une tradition de traiter ce passage en un épisode plus lent, une pratique que Jascha Horenstein n’a jamais permise. [...] Un peu plus tard Brahms nous donne un épisode vraiment paisible, marqué „tranquillo“ mais au retour des thèmes précédants la musique devient de plus en plus triomphante quand les mélodies principales se combinent. Tout à la fin c’est le second thème glorieux qui résume le mouvement, joué fortissimo par l’orchestre entier. [...]" Antony HODGSON, traduction de Denys BECHER et Nadia JACKSON, 2004.

Le concert donné le 8 septembre 1966 au Festival de Montreux, avec Jascha HORENSTEIN dirigeant l'Orchestre de la Philharmonie de Prague, fut diffusé en différé sur le Second Programme de la Radio Suisse Romande le 30 octobre suivant: voir cette page de mon site pour plus de détails, ainsi que pour le compte-rendu de Franz WALTER.

Jascha HORENSTEIN, Portrait publié entre autres dans la revue Radio TV - Je vois tout du 5 octobre 1961, No 40, page 17

L'oeuvre terminant ce concert du 8 septembre 1966:

Johannes Brahms, Symphonie No 2 en ré majeur, Op. 73, Orchestre de la Philharmonie de Prague, Jascha Horenstein, 8 septembre 1966, Festival de Montreux

1. Allegro non troppo                                             15:43 (-> 15:43)
2. Adagio non troppo                                              10:22 (-> 26:05)
3. Allegretto grazioso (quasi andantino) - Presto, ma non assai   05:11 (-> 31:16)
4. Allegro con spirito                                            09:27 (-> 40:43)

Provenance: Radiodiffusion

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En écoute comme fichier mp3 320 kbps

1. Allegro non troppo


2. Adagio non troppo


3. Allegretto grazioso (quasi andantino) - Presto, ma non assai


4. Allegro con spirito