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Recto de la pochette du disque Deutsche Grammophon Gesellschaft SLMP 139 120
Verso de la pochette du disque Deutsche Grammophon Gesellschaft SLMP 139 120
Étiquette recto du disque Deutsche Grammophon Gesellschaft SLMP 139 120
Étiquette verso du disque Deutsche Grammophon Gesellschaft SLMP 139 120

Antonin DVORAK
Concerto pour violon et orchestre en la mineur, op. 53
Edith PEINEMANN
Orchestre Philharmonique Tchèque
Peter MAAG
1-3 juillet 1965, Rudolfinum, Prague

Antonin Dvorak écrivit la première version de son concerto entre le 5 juillet et le 15 septembre 1879; il l'envoya ensuite à Joseph Joachim - dont il avait fait la connaissance peu auparavant et qui l'avait sollicité d'écrire ce concerto, par l'intermédiaire de l'éditeur Simrock. "[...] Suite aux commentaires dubitatifs du violoniste, il le remodèle entièrement au printemps 1880 et s’empresse, enthousiaste, d’envoyer cette nouvelle mouture au soliste. Celui-ci ne daigne répondre que deux ans plus tard, dans une lettre lapidaire: «L’ensemble révèle une main experte en ce qui concerne le violon, néanmoins les détails montrent que vous n’avez pas joué depuis longtemps. […] Dans sa forme actuelle le concerto n’est pas suffisamment au point pour être présenté au public». Plein d’humilité, le compositeur retouche une nouvelle fois une oeuvre que Joachim ne se résoudra jamais à créer…[...]" cité d'un texte de Louise BOISSELIER publié dans un programme de la Philharmonie de Paris.

C'est finalement Frantisek Ondricek, un ami de Dvorak, qui en donna la première audition à Prague le 14 octobre 1883 sous la direction de Moric Anger.

"[...] La structure du début „Allegro ma non troppo“ est particulièrement hétérodoxe, l’introduction et la réexposition orchestrales étaient très brèves. Il est fort probable que Dvořák eût été influencé par l’approche semblable de Max Bruch dans le premier mouvement de son populaire premier concerto pour violon de 1866. L’introduction orchestrale de Dvořák n’est qu’un appel à l’attention de quatre mesures remplaçant l’exposition traditionnelle de tous les thèmes. À l’entrée du soliste, le violon assume immédiatement un rôle plus lyrique avec une mélode soutenue. Ces deux idées contrastantes dominent le mouvement tandis que le second sujet, encore plus attrayant – introduit par le violon solo – fait une apparition trop brève. Suite à la réexposition drastiquement écourtée de 36 mesures seulement, le violon joue une fioriture au lieu d’une cadence qui fait place à un passage profondément expressif accompagné d’abord seulement par les vents.

Ce pont mène sans interruption au mouvement lent, un Adagio en fa majeur imprégné du lyrisme le plus sincère de Dvořák. Au début presque entièrement sans ornements, la mélodie du violon s’épanouit en arabesques avant que le tempo ne s’anime un peu pour une section centrale turbulente en fa mineur où l’écriture décorative du soliste continue de dominer. Vers la fin de cette section centrale, les trompettes font leur entrée mais leur rythme martial est vite adouci par le retour de la mélodie du début en la bémol majeur. Ce mouvement serein se termine par un duo de cor idyllique, embelli par le soliste. L’écriture pour violon de Dvořák dans cet Adagio présente souvent un caractère de bravoure en ce sens qu’il demande une grande facilité technique mais reste toujours d’inspiration lyrique.

Une sonate rondo, le finale – en fait une célébration exubérante de la musique populaire tchèque – commence avec le thème qu’on dirait de furiant, une danse tchèque caractérisée par de la polyrythmie. Chaque fois que le thème de ce rondo apparaît, Dvořák le présente dans une orchestration bien différente, l’une rappelant les dudy ou cornemuses tchèques. Un épisode contrastant en ré mineur rappelle une dumka, une sorte de ballade populaire d’esprit slave en alternance élégiaque et joyeux. C’est avec ce thème, maintenant entendu en la majeur, que la coda commence mais le thème principal de rondo revient conclure ce qui est l’une des oeuvres les plus mélodiques et agréables de Dvořák.
[...]" Cité des notes de Philip BORG-WHEELER publiées en 2017 dans le livret du SACD BIS-2246.

Recto de la pochette du disque SLMP 193 120 de la Deutsche Grammophon Gesellschaft, avec un portrait d'Edith Peinemann fait par Gerd Siess, München
Recto de la pochette du disque SLMP 193 120 de la Deutsche Grammophon Gesellschaft, avec un portrait d'Edith PEINEMANN fait par Gerd SIESS, München
Edith PEINEMANN enregistra cette magnifique interprétation avec l'Orchestre Phil­har­mo­nique Tchèque dirigé par Peter MAAG, sessions du 1er au 3 juillet 1965 dans la salle de concert du Rudolfinum de Prague, une superbe prise de son de la Deutsche Grammo­phon Gesellschaft réalisée en coopération avec Supraphon.

Étiquette recto du disque SLMP 193 120 de la Deutsche Grammophon Gesellschaft
Voici donc...
Antonin Dvorak, Concerto pour violon et orchestre en la mineur, B. 108, op. 53, Edith Peinemann, Orchestre Philharmonique Tchèque, Peter Maag, 1-3 juillet 1965, Rudolfinum, Prague

   1. Allegro ma non troppo                        11:09 (-> 11:09)
   2. Adagio ma non troppo                         11:40 (-> 22:49)
   3. Finale: Allegro giocoso ma non troppo        10:55 (-> 33:44)

Provenance: Provenance: Deutsche Grammophon Gesellschaft SLPM 139 120

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1. Allegro ma non troppo
2. Adagio ma non troppo
3. Finale: Allegro giocoso ma non troppo