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Bohuslav MARTINŮ
Concerto pour piano et orchestre No 5 en si bémol majeur,
«Fantasia concertante», H 366
Margrit WEBER, piano
Orchestre Symphonique de Boston
Charles MUNCH
5 ou 6 mars 1960, Symphony Hall, Boston

La fin de l'année 1957 apporta le Concerto pour piano et orchestre No 5, aussi nommé Fantaisie concertante: dans une lettre datée du 12 juin 1957, Alfred Schlee (alors éditeur à Universal Edition) avait informé Bohuslav Martinů d'un entretien fait à Zurich «avec une excellente pianiste suisse, Mme Margrit WEBER. Elle souhaiterait avoir une oeuvre pour piano et orchestre composée par vous, de préférence un Concertino pour piano et orchestre d'une durée comprise entre 18 et 25 minutes». Sur les instances de la pianiste, Martinů composa donc ce cinquième concerto - le dernier de sa contribution à ce genre - entre le 2 septembre 1957 et le 3 janvier 1958, alors qu'il était en résidence chez Maja et Paul Sacher à Schönenberg près de Pratteln.

Son sous-titre de «Fantasia concertante» est mentionné pour la première fois dans une lettre du 6 juillet 1958 adressée par Martinů à Margrit Weber, mais il «est difficilement applicable à la forme de l’oeuvre» qui - de par ses trois mouvements - s'apparente davantage à une structure classique (Harry Halbreich).

Margrit WEBER le donna en première audition à Berlin le 31 janvier 1959 avec l'Orchestre RIAS sous la direction de Ferenc FRICSAY.

"[...] Le premier mouvement, poco allegro resoluto, est dynamique, vigoureux et coloré, privilégiant des motifs d'inspiration tchèque, dans une grande animation et des accents lyriques qu'on pourrait qualifier d'effets et qui ne peuvent que séduire interprètes et publics.

Le poco andante s'étale comme un beau paysage. Le piano, au texte enfantin, se présente sur un voile d'orchestre très ténu puis s'affermit en s'accommodant des surprises diverses qu'apporte l'orchestre.

Quant au poco allegro, il est dans l'ensemble bien rythmé, heurté, avec des repos mélodiques.
[...]" Guy Erismann, cité de son ouvrage Martinů - un musicien à l'éveil des sources, Actes Sud, 1990, page 313.

L'enregistrement qui vous est proposé ci-dessous fut effectué le 5 ou le 6 mars 1960 [*], l'Orchestre Symphonique de Boston étant placé sous la direction de Charles MUNCH - avec au piano Margrit WEBER.

(*) Selon les archives de l'Orchestre Symphonique de Boston, le concert prévu le vendredi 4 mars fut reporté au dimanche 6 mars 1960, en raison d'une tempête (Boston Symphony Orchestra concert program, Subscription Series, Season 79 (1959-1960), Week 18, Boston Symphony Orchestra Program Books, Boston Symphony Orchestra Archives, Symphony Hall, Boston, MA. Accessed on 2023.11.30 at this page).
Il ne m'a pas encore été possible de trouver lors duquel des deux concerts l'enregistrement fut fait: lors du premier des deux concerts - donc le 5 mars - me semble toutefois plus plausible.

Comme pour toutes les oeuvres de Bohuslav MARTINŮ, je ne peux toutefois - pour le moment - vous le proposer qu'en écoute - par l'intermédiaire d'un iframe embarqué du splendide site archive.org, plus exactement de cette page - ses oeuvres ne tombant dans le domaine publique qu'en 2030.

      1. Poco Allegro resoluto      -> 07:22
      2. Poco Andante               -> 17:21
      3. Poco Allegro               -> 23:18


Le compositeur tchèque Bohuslav Martinu avec la pianiste suisse Margrit Weber, en Suisse vers 1957, cité de Ivana Tabak, «Martinů's final piano concerto and the dispute about the work's title», Martinůrevue, vol. XIII no 2,‎ mai-août 2013, p. 6

Provenance: Radiodiffusion, cette page du site archive.org.