Mise à disposition du contenu de mes pages selon les termes de la «Licence Creative Commons Attribution» *** Pas d´Utilisation Commerciale - Pas de Modification 4.0 International (CC BY-NC-ND 4.0) *** *** NonCommercial-NoDerivatives 4.0 International (CC BY-NC-ND 4.0) ***
Mise à disposition du contenu de mes pages selon les termes de la «Licence Creative Commons Attribution» *** Pas d´Utilisation Commerciale - Pas de Modification 4.0 International (CC BY-NC-ND 4.0) *** *** NonCommercial-NoDerivatives 4.0 International (CC BY-NC-ND 4.0) ***
Veuillez cliquer ici pour accéder à mon RSS FEED
Veuillez cliquer ici pour m´envoyer un message avec vos remarques!
Haut de page
Retour sur la page d´accueil de mon site - OUVRE UNE NOUVELLE FENÊTRE)

Marcel MIHALOVICI
Sinfonia gioccosa op. 65 (1951)
Orchestre de Chambre de Bâle
Paul SACHER
14 décembre 1951, Stadtcasino Basel

La première rencontre entre Marcel Mihalovici et Paul Sacher remonte à l'année 1936, lors du Festival de musique de la Société Internationale de Musique Contemporaine à Barcelone (18 au 25 avril 1936). Le point culminant de leur collaboration fut la commande d'une pièce pour orchestre, la future Sinfonia giocosa op. 65, faite dans une lettre du 22 décembre 1950. Il n'y est pas encore question d'une symphonie, mais d'«une oeuvre d'une durée d'exécution de 10 minutes au minimum et ne dépassant pas un quart d'heure, qui se prêterait pour commencer ou terminer un programme» (même lettre de Sacher à Mihalovici du 22 décembre 1950). La commande, rédigée de manière très objective, ne prescrivait pas le genre auquel l'oeuvre devait appartenir. Elle fixait simplement un cadre assez large pour l'instrumentation, qui devait s'orienter sur la composition de l'Orchestre de chambre de Bâle en 1950: «"Notre orchestre se compose, comme vous le savez, de 10/8/6/6/4 cordes et nous ne disposerons dans ce concert que des instruments à vent suivants: 2 flûtes, 2 hautbois, 2 clarinettes, 2 bassons, 2 cors 2 trompettes, timbales et harpe».

Mihalovici n'utilisa pas tous les instruments à sa disposition, puisqu'il n'a utilisé qu'une flûte (ou un piccolo), un hautbois, une clarinette, un basson et des cordes. En ce qui concerne le caractère commercial de la lettre de commande, il faut encore mentionner les conditions liées à cette commande: «Tous les droits d'auteur restent chez vous, seule la création sera reservée au Baseler Kammerorchestre [sic!]. Comme honoraires je vous offre 2.000.- frs. s. et j'espère sincèrement que vous pourrez vous décider à accepter ma proposition».

Le 27 septembre 1951, Marcel Mihalovici informa Paul Sacher de l'achèvement de l'oeuvre et ajouta en outre de manière surprenante: «J’ai fini ma Symphonie. Elle t’est naturellement dédiée. J’espère y avoir rendu toute la joie que j’ai eue à la composer pour toi. À bien considérer son contenu j’ai trouvé qu’elle était bien moins burlesque que „giocosa“. Ce qui fait que je l’ai définitivement intitulée Sinfonia giocosa.» (lettre Mihalovici à Sacher du 27 septembre 1951).

La première de la Sinfonia giocosa op. 65 fut donnée le 14 décembre 1951 lors d'un concert de l'Orchestre de chambre de Bâle. Lors de ce concert, furent également jouées les oeuvres suivantes: Karl Amadeus Hartmann: Symphonie concertante (Sinfonie Nr. 5) (1949/50) (Première représentation en Suisse), Boris Blacher: Dialog für Flöte, Violine, Klavier und Streichorchester (1951) (Première mondiale), Conrad Beck: Konzert für Viola und Orchester (1949) (Première représentation en Suisse). Dans une introduction au concert, Mihalovici décrivit son oeuvre comme suit:

« Le titre de l'oeuvre indique l'esprit dans lequel elle a été conçue. Deux mouvements:

I. Allegro giocoso - de construction classique, à deux thèmes - Une particularité pourtant: à la réexposition on entend d'abord le deuxième thème; l'idée principale qui, durant le développement aura subi pas mal de transformation, fera, à la fin de ce mouvement, une courte apparation pour le clore rapidement.

II. Tema con variazioni. Andantino scherzando (tema) - Stesso tempo - Più mosso - Allegretto - Tempo giusto - Presto (variazione finale). Donc cinq variations - La deuxième qui fera revivre passagèrement des éléments thématiques du premier mouvement, a le caractère d'un bref final de symphonie. Composé pendant l'été 1951, la Sinfonia Giocosa est dédiée à Paul Sacher. Elle est écrite pour un petit effectif orchestral: flûte (ou petite flûte), hautbois, clarinette, basson et cordes. J'ajoute que, sans faire aucun usage d'un matériel folklorique roumain, la thématique de cette oeuvre en a parfois l'accent. À ma plume, plutôt “chromatique”, parfois, restent encore attachés des souvenirs des musiques du terroir qui ont enchanté mon enfance et ma jeunesse.
»

Cité resp. traduit des pages 24 à 29 du travail de license de Lukas Näf „DER EINAKTER PHÈDRE OP. 58 VON MARCEL MIHALOVICI UND YVAN GOLL“, 6 mai 2003

Paul Sacher, 26 avril 1986, lors d'un concert donné à la clinique universitaire de psychiatrie de Zurich, photographe inconnu

Grâce à la générosité de la Radio de la Suisse de langue allemande, l'enregistrement proposé ici en écoute est celui de la première mondiale, Paul SACHER dirigeant son Orchestre de chambre de Bâle.

Comme pour toutes les oeuvres de Marcel MIHALOVICI, je ne peux vous le présenter ici qu'en écoute - par l'intermédiaire d'un iframe embarqué du splendide site neo.mx3.ch de la Radio de la Suisse de langue allemande, plus exactement de cette page - ses oeuvres ne tombant dans le domaine publique qu'en 2056...

     1. Allegro gioccoso             -> 06:10
     2. Tema con variazioni       -> 17:00


Provenance: Radiodiffusion, cette page du site neo.mx3.ch de la Radio de la Suisse de langue allemande.