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Marcel MIHALOVICI en 1949, lieu et photographe inconnus
Jean MARTINON et Philippe ENTREMONT, Paris, décembre 1965,Boris Lipnitzki, une photo du site défunt ParisEnImages
Jean MARTINON et l'orchestre national, Paris, février 1967, extrait d'une photo de Boris Lipnitzki

Marcel MIHALOVICI
Symphonies pour le temps présent, ?Op. 48?
Orchestre Symphonique de Chicago
Jean MARTINON
11 mai 1967, Orchestra Hall, Chicago

Cité des notes de René Dumesnil publiées le 19 décembre 1957 dans „Le Monde“, suite à un concert donné à Paris par Jean Martinon avec l'Orchestre Lamoureux:

"[...] Ce fut au début de l'automne 1943 que Marcel Mihalovici commença d'écrire, à Cannes, les Symphonies pour le temps présent [...]. Le „temps présent“ demeurait alors, malgré les éclaircies plus nombreuses, assez sombre. Et seule la volonté de croire, plus forte que toutes les menaces, que tous les raisonnements pessimistes, parvenait à rendre tolérables les épuisantes alternatives d'espérances déçues et d'oppression plus certaine. La foi restait. C'est bien ce que l'on retrouve dans la partition que Jean Martinon a traduite avec une flamme magnifique: elle est l'image de ce que nous avons pensé, de ce que nous avons souffert, et de ce que nous avons attendu; elle est ce que fut cette lueur grandissante au milieu de nos ténèbres. La musique nous tend un miroir sonore où sont reflétés nos sentiments - et qui en a gardé l'empreinte.

Ces Symphonies - entendez le mot comme le prend Marcel Mihalovici, dans son sens étymologique de polyphonie instrumentale, non point dans l'acception qui en fait l'équivalent d'une construction polyphonique développée sur la forme sonate, - ces symphonies empruntent leur structure à l'ouverture française, moins rigide sans doute qu'au temps de Lully, qui encadrait un morceau central animé, le plus souvent fugué, entre une introduction et une conclusion grave et lente. Une autre caractéristique de l'ouverture était de faire terminer le premier mouvement sur la dominante, le deuxième sur la tonique En élargissant ces bases. Marcel Mihalovici n'a point pour autant renoncé à ce que l'on pourrait appeler l'esprit de l'ouverture française: l'introduction lente, méditative, suivie d'un mouvement de sonate rapide. Ce noyau central est lui-même une vaste variation de l'introduction, dont il reprend les éléments en les développant, en les opposant à un nouveau thème de caractère nettement lyrique, qui prend toute son importance à la réexposition. On sait la valeur de Marcel Mihalovici, et la qualité d'un musicien qui manie l'orchestre avec une maîtrise remarquable. Ses Symphonies pour le temps présent valent autant par l'élévation de la pensée qu'elles expriment que par la couleur de l'instrumentation, la variété de l'éclairage sous lequel les thèmes sont présentés et développés. On sait gré à l'association des Concerts Lamoureux de les avoir inscrites à son programme.
[...]"

L'enregistrement proposé ici en écoute est celui de la première audition aux USA du 11 mai 1967, Jean MARTINON dirigeant l'Orchestre Symphonique de Chicago.

Au programme de ce concert:

 ➣ Marcel Mihalovici, Symphonies pour le temps présent
 ➣ Claude Debussy, Prélude à l'Après-midi d'un Faune
 ➣ Sergej Prokofjew, Concerto No 2 pour violon et orchestre, Itzhak Perlman
 ➣ Ludwig van Beethoven, Symphonie No 5

Comme pour toutes les oeuvres de Marcel MIHALOVICI, je ne peux vous proposer cet enregistrement qu'en écoute - par l'intermédiaire d'un iframe embarqué du splendide site archive.org, plus exactement de cette page - ses oeuvres ne tombant dans le domaine publique qu'en 2056...


Provenance: Radiodiffusion, cette page du site archive.org