Wolfgang Amadeus MOZART
«Lobegesang auf die feierliche Johannisloge»
Hymne de louange pour la fête de la loge de Saint Jean
pour voix avec accompagnement au piano, KV 148
Hugues CUÉNOD, ténor, Hélène SALOMÉ, piano
21 et 22 septembre 1950, Salle Pleyel, Paris
À l'époque de la jeunesse de Wolfgang Amadeus MOZART, Salzbourg n'avait pas encore de loge maçonnique – de toute façon seuls les adultes y auraient été admis. Néanmoins, certains Salzbourgeois étaient membres de la loge munichoise «Zur Behutsamkeit» (À la prudence). C'est probablement de ce cercle d'amis de la famille Mozart que provint la commande au jeune Mozart de mettre en musique la première strophe du chant maçonnique «Oh heil'ges Band» (Ô lien sacré), pour voix avec accompagnement au piano, KV 148 (une courte mise en musique d'un poème strophique avec accompagnement au piano, la même musique étant utilisée pour chaque strophe du texte). La date exacte de sa composition ne peut être déterminée avec certitude et a fait l'objet de nombreuses controverses parmi les musicologues; toutefois certains éléments indiquent que Mozart devrait avoir reçu cette commande à l'âge de 16 ans environ.
Pour le texte chanté, voir sous le fichier audio.
Ce double album rassemble une douzaine d'oeuvres composées par Wolgang Amadeus MOZART pour la loge maçonnique de Vienne, sa musique maçonique. Dans l'ordre de leur numéro de catalogue:
-► KV 148/125h (1772) «Lobegesang auf die feierliche Johannisloge», «O heiliges Band der Freundschaft treuer Brüder», chant pour ténor et piano (*)
-► KV 429/468a (1783) «Dir, Seele des Weltalls», Cantate pour deux ténors, choeur d'hommes et orchestre, fragment complété par Maximilian Stadler
-► KV 468 (1785) «Lied zur Gesellenreise»: «Die ihr einem neuen Grad», chant pour ténor et piano
-► KV 471 (1785) «Die Maurerfreude», Cantate pour ténor, choeur d'hommes et orchestre
-► KV 477/479a (1785) «Maurerische Trauermusik», Musique funèbre maçonnique pour orchestre
-► KV 483 (1786) «Zur Neugekrönten Hoffnung»: «Zerfliesset Heut, Geliebter Brüder», Chant pour ténor, choeur d'hommes et orgue composé pour les cérémonies d'ouverture et de clôture de la loge en Autriche
-► KV 484 (1786) «Zur Neugekrönten Hoffnung»: «Ihr Unsre Neuen Leiter», Chant pour ténor, choeur d'hommes et orgue composé pour les cérémonies d'ouverture et de clôture de la loge en Autriche
-► KV 619 (1791) «Kleine Deutsche Kantate»: «Die ihr die unermesslichen Weltalls Schöpfer ehrt», pour ténor et piano, destiné à être utilisé lors des réunions de la Colonie des Amis de la Nature
-► KV 623 (1791) «Kleine Freimaurer-Kantate»: «Laut verkünde unsre Freude», Cantate séculaire pour deux ténors, basse, choeur d'hommes et orchestre
-► KV 623a (1791, attribution incertaine) «Laßt uns mit geschlungnen Händen», pour choeur d'hommes et orchestre, composé pour la clôture de la loge et choeur final prévu pour KV 623
(*) Les chants utilisés lors des cérémonies maçonniques se situent entre le chant solo et le chant polyphonique, les dernières lignes du texte étant souvent chantées ou répétées par un choeur d'hommes.
D'après la discographie de Michael GRAY, le tout fut enregistré les 21 et 22 septembre 1950 à Paris, dans la Salle Pleyel, pour le label Polydor, et publié d'abord en 78 tours (Trésors de la Musique TM 22 (box) et TM 22 --- 28 (discs)), puis en 33 tours, doubles albums Polydor LP540006-07 et Vox PL 6540.
Hugues CUÉNOD au début des années 1950, une photo publiée au recto de la pochette du disque Westminster XWN 18848
Au début de cette première face du premier disque de l'album VOX PL 6540
:
Wolfgang Amadeus MOZART, «Lobegesang auf die feierliche Johannisloge», Hymne de louange pour la fête de la loge de Saint Jean pour voix avec accompagnement au piano, KV⁶ 148 (KV¹ Anh. 276, KV³ 125h), Hugues CUÉNOD et Hélène SALOMÉ, 21 et 22 septembre 1950, Salle Pleyel, Paris
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En écoute comme fichier mp3 320 kbps
O heiliges Band der Freundschaft
treuer Brüder,
dem höchsten Glück
und Edens Wonne gleich,
dem Glauben Freund,
doch nimmermehr zuwider der Welt,
bekannt und doch geheimnisreich!
traduction littéraire:
Ô lien sacré de l'amitié
entre frères fidèles,
semblable au bonheur le plus haut
et à la béatitude de l'Éden,
ami croyant fidèle,
pourtant jamais à l'encontre
d'un monde connu et pourtant plein de mystères!
Hugues CUÉNOD au début des années 1950, une photo publiée
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