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Bernhard Heinrich ROMBERG
Concerto pour flûte en si mineur, Op. 17
Wilhelm SCHWEGLER, flûte
Orchestre Symphonique de la Radio de Cologne
Franz MARSZALEK
1961

Bernhard ROMBERG (Dinklage [Oldenbourg], 1767 – Hambourg, 1841), contemporain de BEETHOVEN, appartient à une famille de musiciens. Violoncelliste et compositeur, il fut un enfant prodige. Sa célébrité et son jeu du violoncelle l’élevèrent à la qualité de père de l’école allemande du violoncelle.

Le catalogue de ses oeuvres comprend "[...] cinq opéras, cinq symphonies, un ballet, de la musique de chambre pour cordes, de nombreuses oeuvres pour violoncelle, dont dix concertos et un double concerto avec violon, et une méthode (1840). Pour flûte, il écrit notamment des quintettes et un Divertimento opus 27 avec cordes, ainsi qu’un unique Concerto, en si mineur, composé en 1810 lors d’une tournée en Russie et portant le numéro d’opus 17, publié en 1819.

Ses trois mouvements – Allegro maestoso en si mineur, Andante grazioso à 6/8 en sol majeur, Rondo en si mineur conclu par un Allegro non troppo en ré majeur – témoignent d’une densité d’écriture chère au romantisme allemand naissant qui s’affirme particulièrement dans le premier mouvement. La couleur sombre, soutenue par un orchestre associant aux cordes les hautbois, bassons, cors et timbales (merveilleusement utilisées par deux fois en soliste dans le premier mouvement), est gérée de main de maître comme l’écriture en général et le jeu entre la masse orchestrale et le soliste, dont la virtuosité n’est jamais gratuite.
[...]" cité des notes de Pascal GRESSE publiées en 2015 dans le livret du CD skarbo DSK 3148

Une courte description des trois mouvements, traduite des notes de John WION publiées en 1977 au verso de la pochette de l'album Musical Heritage Society MHS 3551.

«« Le premier mouvement débute par un long tutti orchestral (contrairement aux concertos pour violoncelle où Bernhard Romberg devait être le soliste!) qui présente le matériau qui sera ensuite brodé par la flûte. La partie écrite pour la flûte est bien sûr brillante, sans pour autant sacrifier les moments lyriques. Un interlude emprunte une idée au concerto pour violon de Beethoven, lorsque la flûte est introduite par des timbales solo en ré majeur. La reprise de cet interlude apporte une note d'humour: la musique s'intensifie jusqu'à une cadence interrompue en si mineur, laissant le flûtiste dans l'embarras, car il doit se préparer à reprendre le ré majeur des timbales!

Le mouvement lent est une pastorale en do majeur, où la flûte brode à l'infini sur un accompagnement des cordes.

Le rondo commence par une charmante danse pour la flûte, qui se développe immédiatement dans un tutti orchestral. Les interludes de flûte sont ici des passages de grande virtuosité, qui se terminent par une éblouissant cadence, en ré majeur au lieu de si majeur, une tonalité dans laquelle un flûtiste baroque aurait eu le plus de mal à briller ! »»

L'interprétation du Concerto pour flûte en si mineur, Op. 17, de Bernhard Heinrich ROMBERG proposée ici date de 1961. Franz MARSZALEK dirige l'Orchestre de la Radio de Cologne, l'actuel «WDR Funkhausorchester», le soliste est Wilhelm (Willy) SCHWEGLER:

        1. Allegro maestoso                 13:16 (-> 13:16)
        2. Andante grazioso                 05:32 (-> 18:48)
        3. Rondo allegretto                 08:45 (-> 27:33)

Provenance: Radiodiffusion

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1. Allegro maestoso


2. Andante grazioso


3. Rondo allegretto