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Recto de la pochette du disque Ducretet-Thomson 300 C 032, Cliquer sur la photo pour une vue agrandie
Étiquette recto du disque Ducretet-Thomson 300 C 032, Cliquer sur la photo pour une vue agrandie
Étiquette verso du disque Ducretet-Thomson 300 C 032, Cliquer sur la photo pour une vue agrandie
Madame Pic Épeiche...

Johann Sebastian BACH
Toccata en ré majeur, BWV 912
Frank PELLEG
clavecin Neupert, 16-19 mai 1956
Ducretet-Thomson 300 C 032

Utilisé dès le XVIe siècle en Italie, le terme «toccata» (de l'italien «toccare» = toucher) désigne généralement une pièce de virtuosité de forme libre pour clavier (clavecin ou orgue): Bach en composa sept pour un seul instrument - les BWV 910 à 916. "[...] En tête de ses sept Toccatas, Bach n'a laissé aucune indication d'instrumentation. On sait qu'à côté de l'orgue et du clavecin, le compositeur pratiquait le clavicore, – instrument qu'il appréciait particulièrement. Néanmoins, il faut reconnaître que le caractère général de chacune de ces oeuvres appelle sans conteste le clavecin: les passages brillants et les fugues ne conviennent absolument pas à l'instrument discret qu'est le clavicorde.[...]" cité du Guide de la musique de piano et de clavecin publié sous la direction de François René Tranchefort.

En l'absence d'autographe et d'indication de date de composition - aucune des toccatas ne nous est parvenue dans leur version manuscrite -, il est d'usage de dater la Toccata en ré majeur de la période 1705-1708, donc probablement d'avant l'arrivée du jeune Bach à la cour du duc de Saxe-Weimar. C'est la plus longue des sept Toccatas, elle est souvent divisées en 6 sections - en fait, cette toccata éminemment changeante est plutôt un seul enchaînement de „figures sonores“ improvisées, dont chacune serait de caractère contrasté.

Johann Sebastian BACH, portrait fait par Elias Gottlob HAUSSMANN en 1746
Johann Sebastian BACH, portrait fait par Elias Gottlob HAUSSMANN en 1746
(transformé en tons gris, l'original étant en couleurs)

"[...] Rappelant le Prélude et Fugue, BWV 532, pour orgue écrit dans la même tonalité, les premières mesures pleines de brio dévoilent un motif tremolo qui sera ultérieurement exploité dans la partition. Puis survient un allegro où le soprano et la basse échangent avec bonheur les éléments thématiques. Après le dernier embellissement, Bach introduit un adagio conçu dans le style récitatif - la mélodie étant interrompue par le motif tremolo, lequel est alors perçu comme un murmure distant et non un colifichet éclatant.
Un pont expressif, exploitant le motif «en soupir» nous méne à une fugue assez tranquille en fa dièse mineur. Une autre transition, marquée cette fois «con discrezione», se transforme soudainement en un presto où l’excitation peut difficilement être contenue. Celui-ci s’épanouit en une gigue fuguée d’une énergie et d’un rythme époustouflants.
Allant encore plus loin, Bach écrit ensuite un passage véritablement virtuose en guise de conclusion - ou du moins quasiment en conclusion puisqu’il retrouve le style improvisé de l’adagio pour la cadence finale.
[...]" cité d'un texte d'Angela Hewitt (traduction d'Isabelle Battioni) publié en 2002 chez Hyperion.

Recto de la pochette du disque Ducretet-Thomson 300 C 032
Recto de la pochette du disque Ducretet-Thomson 300 C 032

Frank PELLEG enregistra les BWV 903, 992, 971 et 912 du 16 au 19 mai 1956 (d'après la discographie de Michael GRAY) pour Ducretet-Thomson, sur un clavecin Neupert, elles furent publiées sur le disque Ducretet-Thomson 300 C 032:
Étiquette verso du disque Ducretet-Thomson 300 C 032

Sur le clavecin Neupert utilisé pour ces enregistrements, Roger COTTE écrit au verso de la pochette du disque:

"[...] les quatres ouvrages [...] ici enregistrés ne peuvent être convenablement restitués que sur l'instrument pour lequel ils furent conçus. Un clavecin ayant appartenu à Bach et qui aurait été construit suivant ses indications est conservé au musée de Berlin. Cet instrument comprend deux claviers et quatre rangs de cordes (2 rangs de 8 pieds (octave normale), un rang de 4 pieds (octave supérieure de la note écrite) et un rang de 16 pieds (octave inférieure de la note écrite, extrêmement rare à l'époque). Au moyen de registres, on pouvait isoler n'importe lequel de ces rangs de cordes (ou jeux) ou, en accouplant les deux claviers (comme à l'orgue), les faire entendre simultanément pour les effets de Forte. Un registre complémentaire de Luth permettait d'obtenir (par le moyen d'un léger drap effleurant les cordes) un effet de sourdine. Cette disposition, à quelques facilités mécaniques secondaires près, est celle des clavecins de concert les plus modernes. [...]"

Voici donc...

Johann Sebastian Bach, Toccata en ré majeur, BWV 912, Frank Pelleg, clavecin Neupert, 16-19 mai 1956 ((Presto) — Allegro - Adagio - (con discrezione) - (presto) - Fuga 12:36)

Provenance: Ducretet-Thomson 300 C 032

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(*) J'ai préféré laisser la toccata dans un seul fichier, Frank Pelleg jouant les différentes sections presque enchaînées, ou avec seulement de très courtes pauses

Étiquette recto du disque Ducretet-Thomson 300 C 032


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   Toccata en ré majeur, BWV 912