Johann Christian BACH
Concerto pour basson et orchestre, C 83
Fritz HENKER, basson
Orchestre de chambre de la Radio sarroise, Sarrebruck
Karl RISTENPART
28 et 29 mars 1962, „Liederhalle“, Stuttgart
Les 28 et 29 mars (J.C. Bach), 31 mars (Haydn), 31 mars et 1er avril (Mozart) 1962, dans la „Liederhalle“ de Stuttgart, l'Orchestre de chambre de la Radio sarroise placé sous la direction de Karl RISTENPART enregistra deux concertos pour trompette et un concerto pour basson, avec Adolph SCHERBAUM et Fritz HENKER en solistes:
-► Leopold MOZART, Concerto pour trompette en ré majeur, LMV IX:13
-► Michael HAYDN, Concerto pour trompette en ré majeur, MH 104
-► Johann Christian BACH, Concerto pour basson et orchestre en si bémol majeur, C 83
Les cadences des trois concertos furent composées spécialement pour ces enregistrements par Hans HICKMANN dans l'esprit du XVIIIe siècle, en utilisant les pratiques instrumentales en vigueur à l'époque où les oeuvres furent écrites.
Le tout fut publié en 1962 sur le disque Archiv Production ARC 73199 - 198 699 SAPM.
Au verso de ce disque, le Concerto en si bémol majeur pour basson et orchestre, C 83, de Johann Christian BACH (1735-1782) «« qui fut le premier compositeur à rapprocher suffisamment la symphonie des idéaux classiques du concerto pour que Mozart puisse plus tard adopter ses principes constructifs et ses caractéristiques stylistiques comme base pour sa propre évolution.
Son concerto pour basson en si bémol majeur, une oeuvre extrêmement exigeante pour le soliste, est écrit dans la forme classique en trois mouvements. Le premier mouvement, un Allegro, est clairement en forme de sonate, avec un deuxième thème proéminent et une section de développement caractéristique.
L'Adagio se distingue par la richesse de sa mélodie, son grand art, ses ornements raffinés et ses passages chromatiques expressifs, qui renvoient clairement aux traits les plus caractéristiques de la mélodie mozartienne.
Le Presto-Rondo commence par un fugato typique des mouvements conclusifs des oeuvres préclassiques. Le thème principal est énoncé successivement par trois voix, qui se combinent ensuite dans un jeu animé. L'instrument solo est également entraîné dans le réseau des voix contrapuntiques. Un épisode en mineur préfigure les “couplets” enjoués de nombreux finales de rondo.
Christian Friedrich Daniel Schubart, dans ses “Ideen zu einer Ästhetik der Tonkunst”, louait “la souplesse d'esprit, le flux naturel des idées, les belles mélodies, la profonde connaissance des instruments et les modulations surprenantes” de ce fils très doué de Bach. Le présent concerto est une preuve vivante des nombreuses qualités d'un artiste talentueux qui s'est efforcé tout au long de sa vie de créer une synthèse des styles italien et allemand en musique, même s'il dut laisser à Wolfgang Amadeus Mozart le soin de mener à bien ce projet. »» traduit des notes de Günter SCHNEIDER publiées dans l'album Archiv Production ARC 73199, 198 699 SAPM.
Johann Christian Bach, Concerto en si bémol majeur pour basson et orchestre, C 83, Fritz Henker, basson, Orchestre de chambre de la Radio sarroise, Sarrebruck, Karl Ristenpart, 28 et 29 mars 1962, „Liederhalle“, Stuttgart