extrait de la revue Le Radio du 17 février 1939, No 828, page 280
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introduit comme thème de «cadre» (encadrant les sections diverses du IIIme mouvement construites sur les sujets transformés du Ier mouvement):
extrait de la revue Le Radio du 17 février 1939, No 828, page 280
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2° dans la partie dite récapitulation du Ier mouvement et dans la partie correspondante du IIIme mouvement, les thèmes apparaissent en inversion:
extrait de la revue Le Radio du 17 février 1939, No 828, page 280
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Dans la «coda» de ces deux mouvements, le ler thème (en inversion) est employé en forme dite «cancrisante», c'est-à-dire en mouvement rétrograde:
extrait de la revue Le Radio du 17 février 1939, No 828, page 282
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Le IIme mouvement est un scherzo encadré par un adagio ou bien un adagio contenant comme noyau un scherzo. Cet adagio se divise lui-mème en plusieurs sections alternantes et contrastantes, l'une - par laquelle l'adagio commence - composée de quintes superposées et jouée par les cordes:
extrait de la revue Le Radio du 17 février 1939, No 828, page 282
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l'autre est une mélodie à unisono, jouée par le piano avec accompagnement des glissandi des timbales mécaniques:
extrait de la revue Le Radio du 17 février 1939, No 828, page 282
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Ainsi, l'oeuvre entière présente une forme symétrique: Ier mouvement, adagio, scherzo (comme noyau) variation de l'adagio, variation du Ier mouvement. Une structure analogue est employée dans mes «Quatrième et Cinquième Quatuors à Cordes».
L'orchestre du Ier mouvement est composé d'instruments à vent et à percussion; celui de l'adagio, d'instruments à cordes (avec sourdines) et de timbales mécaniques; celui du scherzo, d'instruments à cordes et d'une partie des instruments à vent -et à percussion; tandis que le IIIme mouvement seul emploie l'orchestre entier.
Il faut encore noter que l'un comme l'autre de mes deux concertos ne sont pas écrits pour piano suivi ou accompagné par l'orchestre, mais qu'ils sont conçus pour le piano et l'orchestre, attribuant au soliste et à l'ensemble des parties égales en importance.
La première audition de cette oeuvre a été donnée à Francfort le 23 janvier 1933 par M. Hans Rosband comme chef d'orchestre, par l'Orchestre de la T.S.F. et par moi-même (c'est la dernière fois que j'ai joué en Allemagne). On pourrait encore mentionner les exécutions suivantes: à Londres (B.B.C.), la première fois avec sir Adrian Boult, la deuxième fois avec sir Henry Wood, à Rotterdam, à Utrecht, à Bâle, à Zurich (T.S.F.), à Luxembourg (T.S.F.), et dernièrement. à Budapest (le 22 mars 1938, avec M. Ansermet).
extrait de la revue Le Radio du 17 février 1939, No 828, page 282
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