Mise à disposition du contenu de mes pages selon les termes de la «Licence Creative Commons Attribution» *** Pas d´Utilisation Commerciale - Pas de Modification 4.0 International (CC BY-NC-ND 4.0) *** *** NonCommercial-NoDerivatives 4.0 International (CC BY-NC-ND 4.0) ***
Mise à disposition du contenu de mes pages selon les termes de la «Licence Creative Commons Attribution» *** Pas d´Utilisation Commerciale - Pas de Modification 4.0 International (CC BY-NC-ND 4.0) *** *** NonCommercial-NoDerivatives 4.0 International (CC BY-NC-ND 4.0) ***
Veuillez cliquer ici pour accéder à mon RSS FEED
Veuillez cliquer ici pour m´envoyer un message avec vos remarques!
Haut de page
Retour sur la page d´accueil de mon site - OUVRE UNE NOUVELLE FENÊTRE)
Recto du coffret de 7 disques Everest 3194-7
Verso du coffret de 7 disques Everest 3194-7
Étiquette recto du 7e disque du coffret Everest 3194-7
Étiquette verso du 7e disque du coffret Everest 3194-7

Franz BENDA
Concerto pour flûte et orchestre en mi mineur, L:II-4
Jean-Pierre RAMPAL
«The McGill Chamber Orchestra»
Alexander BROTT
Concert du 27 septembre 1963, «Redpath Hall», Montreal

Franz Benda a laissé 4 concertos pour flûte et orchestre, L:II-4, L:II-11, L:II-15 et L:II-16- dans la nomenclature de Douglas A. Lee, «Franz Benda (1709-1789). A Thematic Catalogue of His Works», New York, 1984. Une courte introduction d'Andras ADORJAN, dans une traduction de Roger CLÉMENT, citée des notes publiées dans le livret du CD ORFEO C 151 101 A:

"[...] Dans son autobiographie (1763), Benda écrit qu'il a accompagné Frédéric II le Grand (lui-même flûtiste passionné) pendant trente ans dans plus de dix mille concerts. Sans doute, ces concertos pour flûte ont été joués à la cour du Roi de Prusse et composés pour le roi lui-même ou ses flûtistes Quantz et Buffardin.

Stylistiquement, ces quatre concertos pour flûte se situent entre le baroque tardif d'un Vivaldi ou d'un Tartini et le préclassique de l'Allemagne du Nord. Malgré certaines influences, le langage musical de Benda est indépendant et original: l'orchestre, partenaire égal du soliste, est une innovation grâce à laquelle Benda se distingue.

Les premiers mouvements rapides nous étonnent grâce à leur importance et à leur contenu musical. Déjà, à l'époque, les mouvements tents avaient été loués pour leur simplicité mélodieuse. Ainsi, le violoniste et compositeur Johann Peter Salomon écrivit: «Lorsque Benda joue son adagio, on croit entendre la sagesse éternelle émanant du ciel.» Quand Charles Burney rendit visite en 1772 à Benda, il admira surtout son «cantabile» et souligna: «II ne copie aucun des grands violonistes italiens; il veut simplement imiter l'émotion de la voix humaine.» Graun avait recommandé à Benda de «suivre son chant naturel inné»; dans son autobiographie, Benda lui-même écrivit modestement: «Je n'ai pas honte d'avouer en public que je ne fais pas partie des grands contrapuntistes. Chacun a son propre don et il doit y exceller.»

Les mouvements finaux rapides et dansants sont souvent des gigues en quasi rondo comportant des éléments de la musique populaire de Bohême. Ainsi, Benda a-t-il réussi à lier les impressions musicales de sa jeunesse, sa grande virtuosité instrumentale et l'héritage de la Bohême pour former une synthèse impressionnante.
[...]"

Pour une reproduction de la partition manuscrite voir cette page du site deutsche-digi­tale-bibliothek.de ( lien direct sur la visualisation de la partition digitalisée, Badische Landes­bibliothek).


Deux des trois enregistrements réédités en 1968 sur ce 7e des disques du coffret Everest_SDBR_3194-7 furent à l'origine publiés en 1965 sur le disque Pirouette Janus JAS 19012 (label que l'on retrouve d'ailleurs mentionné au bas des étiquettes de ce disque Everest, voir celle-ci un peu plus bas):

«The Gazette» de Montreal du 13 novembre 1965 en page 73
«The Gazette» de Montreal du 13 novembre 1965 en page 73

Apparemment en stéréo produite électroniquement, «stereo-reprocessed» étant indiqué ci-dessus. Lors de la restauration, je l'ai donc rétabli en monophonie.

Sur le présent disque du coffret Everest_SDBR_3194-7 fut en plus publié l'aria de la 3e suite de Johann Sebastian Bach.

Le tout doit provenir de la seconde partie (*) du concert d'abonnement (**) donné au Redpath Hall le mercredi 27 septembre 1963, Jean-Pierre RAMPAL étant accompagné par le «The McGill Chamber Orchestra» sous la direction de son chef-fondateur Alexander BROTT - le compte-rendu publié le lendemain dans « The Gazette» de Montreal en page 41 mentionnant l'aria de la suite de Bach donné en bis:

Compte-rendu de Eric McLean publié dans «<i>The Gazette</i>» de Montreal du 28 novembre 1965 en page 41
        Compte-rendu de Eric McLean, «The Gazette» de Montreal, 28 novembre 1965, page 41
  [*] Pour la première partie du concert, voir le 3e disque de ce coffret (sa restauration va venir dans une ou deux semaines)
[**] Le même concert fut redonné „hors abonnement“ le vendredi suivant
La numérisation de ce disque ainsi que les photos de la pochette et des étiquettes proviennent du site archive.org - le disque étant en assez bon état, mais fourmillant de griffures plus ou moins importantes: je dois avouer que je n'ai pas eu la patience de toutes les corriger... Malgré les grattements restants, cet enregistrement de concert reste toutefois un document extrêmement intéressant!

Voici donc...

Franz Benda, Concerto pour flûte et orchestre en mi mineur, L:II-4, Jean-Pierre Rampal, «The McGill Chamber Orchestra», Alexander Brott, concert du 27 septembre 1963, «Redpath Hall», Montreal

1. Allegro molto                                              08:56 (-> 08:56)
2. Andante                                                    07:18 (-> 16:14)
3. Allegro                                                    05:10 (-> 21:24)
4. Encore: Johann Sebastian Bach, Aria de la suite BWV 1068   03:27 (-> 24:51)

Provenance: coffret Everest_SDBR_3194-7

que vous pouvez obtenir en...

pour un téléchargement libre

4 fichier(s) FLAC et 1 fichier PDF dans 1 fichier ZIP



En écoute comme fichier mp3 320 kbps

1. Allegro molto
2. Andante
3. Allegro
4. Encore: Johann Sebastian Bach, Aria de la suite BWV 1068