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Antonín DVOŘÁK
Sonate en fa majeur, Op. 57
Peter RYBAR, violon, Franz HOLETSCHEK, piano
décembre 1949 - janvier 1950

Une courte présentation traduite des notes de Moses SMITH publiées au verso de la pochette du disque Westminster WL 50-15:

«« La Sonate pour violon et piano en fa majeur, op. 57, d'Antonín Dvořák fut achevée au début de l'année 1880, donc à une époque où Dvořák, compositeur non seulement établi mais même célèbre, écrivait de nombreuses oeuvres de moindre importance pour répondre aux exigences de son éditeur. Cette oeuvre, malgré toute absence de prétention, montre toutefois que Dvořák revenait, une fois de plus, à la composition d'oeuvres „sérieuses“.

Le caractère dominant de cette oeuvre est intime, presque idyllique, comme il convient à une oeuvre de chambre. L'élément national tchèque est moins marqué que dans de nombreuses de ses compositions ultérieures et, dans la même mesure, l'influence du mouvement romantique allemand est plus évident. En conséquence, nous ne sommes pas surpris de constater de fortes réminiscences brahmsiennes. La relation avec Brahms était en fait plus que purement musicale: les deux musiciens étaient devenus - et devaient rester - des amis intimes, à tel point qu'une fois, alors que Dvořák était excessivement occupé, son éditeur, désireux de sortir rapidement une nouvelle oeuvre, demanda à Brahms d'en faire la relecture. Non seulement Brahms accepta de s'acquitter de cette tâche des plus pénibles pour un écrivain créatif, mais il déclara même qu'il prendrait plaisir à le faire. Dvořák, profondément ému, écrivit à son éditeur: «J'ai peine à croire qu'il y ait un autre compositeur au monde qui en fasse autant».

Le premier mouvement, un Allegro ma non troppo en fa majeur, est de forme sonate. Son thème principal est en deux parties, l'effet étant tel que la première partie semble être une introduction à la seconde. Dans le prolongement de ce thème est utilisé le saut d'octave - très présent par la suite. Le second thème est nettement diatonique, se déplaçant dans les intervalles de la gamme. Le développement est long et parfois passionné, mais la fin est calme.

Le second mouvement, un Poco sostenuto en la majeur, est une simple chanson à trois voix qui pourrait être qualifiée de romance.

Le dernier mouvement, un Allegro molto en fa majeur, reflète une scène bohémienne. Son thème principal est une polka gaie, quoique légèrement atténuée. Le thème est récurrent car le mouvement est de forme rondo-sonate. Le second thème est une mélodie large et fluide qui, une fois de plus, procède par intervalles de gamme. »»

C'est entre décembre 1949 et janvier 1950 que Peter RYBAR et Franz HOLETSCHEK enregistrèrent les deux oeuvres publiées sur ce disque 10'' Westminster WL 50-15:

-►   Sonate en fa majeur, Op. 57
-►   Quatre Pièces Romantiques, Op. 75

La première de ces deux oeuvres:

        1. Allegro, ma non troppo     05:07 (-> 05:07)
        2. Poco sostenuto             03:14 (-> 08:21)
        3. Allegro molto              06:20 (-> 14:41)

Provenance: Westminster WL 50-15

Vous pouvez obtenir cet enregistrement


3 fichier(s) FLAC et 1 fichier PDF dans 1 fichier ZIP


En écoute comme fichier mp3 320 kbps

1. Allegro, ma non troppo


2. Poco sostenuto


3. Allegro molto