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Extrait d'un graphisme de James McMILLAN publié en 1967 sur le recto de la pochette du disque Columbia Masterworks MS 7002
Hans ROSBAUD, une photo de Marcel Arthaud, date inconnue

Felix MENDELSSOHN-BARTHOLDY
Le Songe d'une nuit d'été, Ouverture Op. 21, MWV P 3, Scherzo et Nocturne de l'opus 61, MWV M 13
Grand Orchestre de la Südwestfunk
Hans ROSBAUD
17 janvier 1957, SWF Musikstudio Baden-Baden

La musique de scène du Songe d’une nuit d’été de Felix Mendelssohn rassemble deux oeuvres écrites à 17 ans d'intervalle: l'ouverture fut composée à l'été de 1826 - alors que le compositeur n’avait que dix-sept ans - et porte le No d'opus 21. Elle fut donnée en première audition à Stettin (Szczecin) le 20 février 1827 lors d'un concert dirigé par Carl Loewe.

Cette courte oeuvre devint immédiatement l’une des oeuvres à laquelle on allait désormais identifier Mendelssohn. "[...] Avec une souveraineté étonnante, il parvient à créer dans cette première ouverture (de concert) une nouvelle sonorité orchestrale dont la légèreté «elfique» constitue une transposition qui correspond parfaitement à la pièce de Shakespeare. Mendelssohn soulignera l’importance considérable de l’ins­pi­ra­tion suscitée par la pièce (dans la traduction d’August Wilhelm von Schlegel): «Ce que j’ai fait en tant que compositeur, j’aurais pu le faire auparavant. Mais je n’avais encore jamais eu un tel sujet en tant que source de ma fantaisie. Cela a constitué une source d’inspiration et cette inspiration a été heureuse.»

Quatre accords mystérieux joués par les vents ouvrent le rideau sur un paysage enchanté qui prend de nouvelles formes au sein des groupes de thèmes principaux et secondaires et ignore joyeusement les limites traditionnelles du réservoir de thèmes. Les staccatos scintillants de croches aux cordes - le thème des elfes - constituent la force motrice fondamentale avant de culminer dans un thème au rythme pointé plein d’allant joué par tous les instruments. Une cantilène de clarinette se détache du thème secondaire, pendant que les pas maladroits des rustres se risquent à une danse qui débouche dans les braiments agressifs d’un âne (saut de neuvième descendante). Le développement se concentre principalement sur le thème «elfique» animé alors que l’on reconnaît aisément «le cor d’Obéron» (du reste, l’opéra romantique Oberon de Carl Maria von Weber date de la même période). Le rideau des vents introduit la réca­pi­tu­lation fortement raccourcie qui débouche dans une intéressante coda: nous traversons le royaume des fées une dernière fois et celui-ci est solennellement transfiguré jusqu’à ce que le rideau se referme, comme il s’était ouvert. Mendelssohn a rédigé, un peu à contrecoeur, le programme de son ouverture à la demande de son éditeur: «Je pense qu’il suffit de se rappeler comment le roi et la reine des elfes, Obéron et Titania, apparaissent avec toute leur suite dans la pièce, tantôt ici, tantôt là; puis apparaît le duc d’Athènes, Thésée, qui part chasser avec son épouse dans la forêt (…) puis deux couples de tendres amoureux qui se perdent et se retrouvent et enfin une troupe de robustes compagnons avec leur humour bon enfant, puis les elfes à nouveau qui se moquent de tous et c’est ainsi que la pièce se construit. Lorsqu’à la fin tout s’est arrangé et que les principaux personnages s’en vont, heureux, les elfes reviennent, bénissent la maison et disparaissent alors que le jour se lève.»
[...]" cité des notes de Horst A. Scholz publiées en 2015 dans le livret du CD BIS Records BIS-2166.

Extrait d'un graphisme de Irène HAAS publié en 1956 sur le recto de la pochette du disque Columbia Masterworks ML 4498
Extrait d'un graphisme de Irène HAAS publié en 1956
sur le recto de la pochette du disque Columbia Masterworks ML 4498
En 1843, à la demande du Roi de Prusse Frédéric-Guillaume IV, Felix Mendelssohn - alors chef d'orchestre du Gewandhaus de Leipzig et directeur du conservatoire de cette ville - composa une musique de scène plus complète destinée à accompagner la comédie de William Shakespeare «A Midsummer Night’s Dream» lors des repré­sen­ta­tions pour l'anniversaire du Roi. À l'ouverture déjà écrite, succédèrent une dizaine d'épisodes, dont 2 font intervenir la voix (soprano et alto), ainsi qu'un choeur. La première audition fut donnée le 14 octobre 1843 à Berlin, Palais de Potsdam, sous la direction du compositeur.

Le Scherzo enjoué et animé, avec son écriture vive, dominée par des vents qui jacassent et des cordes qui dansent, sert d'intermezzo entre les premier et second actes. Le Scherzo mène directement au premier mélodrame, un passage de texte parlé sur la musique.

Le Nocturne est joué lorsque le rideau tombe sur l’Acte III et prépare l’entrée de Titania (la reine des fées, épouse d'Obéron) au début de l’acte suivant. Cette „musique de nuit“ accompagne le sommeil des deux amants - Hermia et Lysandre - avant que Puck ne se serve de son philtre d’amour. C'est une page sensuelle, dominée par une mélopée des cors, l'orchestre enlaceant les amants dans de longues phrases langoureuses aux cordes. L'orchestration est chatoyante, un chant à la fois hypnotique et érotisant.

Le «Grand Orchestre de la Südwestfunk» avec son chef Hans ROSBAUD dans le «Musikstudio» de Baden-Baden
Le „Grand Orchestre de la Südwestfunk“ avec son chef Hans ROSBAUD dans le «Musikstudio» de Baden-Baden, photo citée d'une page du site de la SWR qui n'est plus disponible sur la toile
La superbe interprétation proposée ici... Selon la discographie de Joan EVANS, Hans ROSBAUD enregistra ces trois extraits du Songe d'une nuit d'été le 17 janvier 1957 dans le «SWF Musikstudio Baden-Baden», avec son Grand Orchestre de la Süd­west­funk:

   1. Ouverture (Allegro di molto)           12:28 (-> 12:28)
   2. Scherzo (Allegro vivace)               04:49 (-> 17:17)
   3. Nocturne (Con moto tranquillo)         06:44 (-> 24:01)

Provenance: Radiodiffusion

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En écoute comme fichier mp3 320 kbps

1. Ouverture (Allegro di molto)
2. Scherzo (Allegro vivace)
3. Nocturne (Con moto tranquillo)