Mise à disposition du contenu de mes pages selon les termes de la «Licence Creative Commons Attribution» *** Pas d´Utilisation Commerciale - Pas de Modification 4.0 International (CC BY-NC-ND 4.0) *** *** NonCommercial-NoDerivatives 4.0 International (CC BY-NC-ND 4.0) ***
Mise à disposition du contenu de mes pages selon les termes de la «Licence Creative Commons Attribution» *** Pas d´Utilisation Commerciale - Pas de Modification 4.0 International (CC BY-NC-ND 4.0) *** *** NonCommercial-NoDerivatives 4.0 International (CC BY-NC-ND 4.0) ***
Veuillez cliquer ici pour accéder à mon RSS FEED
Veuillez cliquer ici pour m´envoyer un message avec vos remarques!
Haut de page
Retour sur la page d´accueil de mon site - OUVRE UNE NOUVELLE FENÊTRE)
Recto de la pochette du disque Amadeo AVRS 6240, 1er volume de «Geburt der Symphonie»
Recto de la pochette du disque Amadeo AVRS 6241, 2e volume de «Geburt der Symphonie»
Recto de la pochette du disque Amadeo AVRS 6256, 3e volume de «Geburt der Symphonie»
Étiquette verso du disque Amadeo AVRS 6256, 3e volume de «Geburt der Symphonie»
Étiquette recto du disque Amadeo AVRS 6256, 3e volume de «Geburt der Symphonie»
Étiquette recto du disque Amadeo AVRS 6241, 2e volume de «Geburt der Symphonie»
Étiquette verso du disque Amadeo AVRS 6241, 2e volume de «Geburt der Symphonie»

Carl Philipp Emanuel BACH
«Erste Orchester-Sinfonie», Wq 183/1, H 663
Ars Viva Orchester Gravesano
Hermann SCHERCHEN
19-20 novembre 1961, studio électroacoustique expérimental de Gravesano

L'un des derniers projets que Hermann SCHERCHEN réalisa pour le disque fut «Geburt der Symphonie» („Naissance de la symphonie“), un thème qu'il avait déjà traité quelques années auparavant dans deux émissions radiophoniques alors qu'il était chef de l'orchestre de Beromünster, avec des oeuvres de Peurl, Monteverdi, Purcell, Rameau, Lully, Leonardo Leo, JJ. Rousseau, Piccini, entre autres. Les 19 et 20 novembre 1961 (*), il enregistra ces trois disques pour Amadeo dans son studio électroacoustique expérimental de Gravesano avec son «Ars Viva Orchester Gravesano» (constitué de membres de l'Orchestre de la Scala de Milan).

[*] Cette datation est celle donnée par - entre autres - la Phonothèque Suisse. Elle est toutefois controversée: l'année - 1961 - est certes exacte, selon d'autres sources les enregistrements n'auraient toutefois pas été faits les 19 et 20 novembre, mais plusieurs mois auparavant - en plusieurs étappes -, entre fin janvier et avril 1961, ceci étant déduit du journal que tenait Hermann Scherchen.


Pour le texte commentant brièvement ce projet «Geburt der Symphonie» - publié en exergue au verso des pochettes -, voir la page de la symphonie de Franz Beck.

En 1738, Carl Philipp Emanuel Bach avait reçu une „assignation inattendue et bienveillante du prince héritier de Prusse à devenir claveciniste de la cour de Frédéric II près de Berlin. Suite à la Guerre de 7 ans, alors que l’on assistait à la faillite de l’état et que la famine sévissait, les maisons d’opéras et les théâtres durent être fermés, la Chapelle royale bien entendu dissoute. C'est ainsi qu'en 1768 Carl Philipp Emanuel Bach répondit sans hésiter à l'invitation reçue de Hambourg dans laquelle on lui offrait un poste de cantor et de directeur musical de cinq églises importantes, faisant de lui le successeur de son parrain, Georg Philipp Telemann.

À Hambourg, Carl Philipp Emanuel Bach établit une nouvelle série de concerts dans laquelle, aux côtés de ses propres oeuvres, il faisait jouer des oeuvres d’autres compositeurs, incluant Johann Sebastian Bach, Händel, Gluck, Graun, Benda et Haydn, une nouveauté pour l’époque. C'est pour cette série de concerts qu'il composa en 1775 ses quatre „Symphonies orchestrales“, dites „hambourgeoises“. Elles marquent l’aboutissement des préoccupations symphoniques de leur auteur, elles révèlent une force d’innovation qui, bien au-delà de l’époque qui les vit naître, leur valut d’être considérées comme des oeuvres déterminantes et paradigmatiques. Les quatre symphonies sont chacune écrites pour deux flûtes, deux hautbois et incluent également les cordes, le basson et (expressément mentionné) un «Flügel». En trois mouvements, elles commencent chacune avec un „motif principal“ caractéristique et musicalement important. "[...] Dans la première Symphonie, on assiste à une dynamisation du rythme de la partie supérieure avec des décompositions harmoniques dans les autres voix et une intensification progressive de la dynamique jusqu’au fortissimo. Dans la quatrième Symphonie, le matériau thématique des trois mouvements est exposé dès les premières mesures: trois accords avec une tierce descendante à la basse (et une tierce ascendante dans les parties supérieures) suffisent au point de vue motivique à l’ensemble de la symphonie. Dans ses quatre symphonies, Bach soutient la structure harmonique alors qu’il chasse violemment son matériau thématique au moyen de modulations incessantes vers des tonalités parfois éloignées. Dans les première et quatrième symphonies, le Presto 3/8 conclusif est directement rattaché au mouvement central plus lent, une jubilation musicale qui établit un contraste, avec son atmosphère rappelant la musique de chasse, avec le mouvement lent semblable à celle que l’on retrouve dans les mouvements lents des symphonies de Haydn et de Mozart. Les symphonies de Bach sont conçues de manière étonnamment concise mais elles parviennent à provoquer un effet certain grâce à leur extrême complexité, à la concentration de l’expression, aux changements brusques d’atmosphères et à une certaine bizarrerie dans la conception des thèmes.[...]" cité des notes de programme de Manfred HUSS publiées en 2014 dans le livret du CD BIS 2098.

La Symphonie en Ré majeur Wq 183/1 - la première de ces quatre “Symphonies pour orchestre avec douze parties obligées” - est dédiée au prince héritier Frédéric-Guillaume de Prusse. "[...] L’indication “avec douze parties obligées” renvoie à la nouveauté que constituait le traitement concertant du grand ensemble d’instruments à vent et signale que l’on se détourne désormais des conventions de la pratique nord- allemande de la symphonie, fondée sur l’idéal du quatuor à cordes, que les vents pouvaient tout au plus venir renforcer occasionnellement. Un compte-rendu de leur création sous la direction du compositeur, dans la salle de concert “Auf dem Kamp” – un lieu à la tradition extrêmement riche – souligna ce que les oeuvres avaient “de nouveau et d’original” ainsi que l’„effet indescriptible“ qu’avait suscité leur interprétation par un grand orchestre. L’entrée des vents dans la première symphonie est très habilement préparée. Dans une ambivalence rythmique et tonale, l’oeuvre commence par un mouvement réservé aux cordes. Puis de manière très surprenante, l’ensemble de l’orchestre intervient alors fortissimo sur un accord dissonant. Les vents entrent enfin, le plus souvent deux par deux en solistes pour structurer les passages virtuoses des cordes. Dans le mouvement lent qui succède au premier, sans aucune interruption, Bach, par la combinaison des cordes graves et des instruments à vent du registre aigu, parvient à un effet sonore des plus inhabituels avant que l’ensemble des instruments ne se réunissent à nouveau dans le finale pour un presto particulièrement exubérant.[...]" cité des notes de programme de Peter WOLLNY, dans une traduction d'Elisabeth ROTHMUND, publiées en 2014 dans le livret du CD Harmonia Mundi HMC 902167.

Carl Philipp Emmanuel Bach avait ces 4 symphonies en haute estime, écrivant à Breitkopf au moment de leur publication "[...] M. Schwickert souhaite éditer quelque chose de moi. J'ai écrit l'année dernière quatre grandes symphonies pour orchestre avec douze parties obligées. C'est ce que j'ai fait de plus grand dans le genre. Ma modestie m'interdit d'en dire plus. Dans ma réponse, je les lui offre contre 100 Reichsthaler et 24 exemplaires pour moi.[...]"

Recto de la pochette du disque Amadeo AVRS 6256, 3e volume de «Geburt der Symphonie»
Recto pochette Amadeo AVRS 6241, 3e vol. de «Geburt der Symphonie»
Voici donc ...

Carl Philipp Emanuel Bach, «Erste Orchester-Sinfonie» en ré majeur, Wq 183/1, H 663, Ars Viva Orchester Gravesano, Hermann Scherchen, 19-20 novembre 1961, studio électro­acous­tique expérimental de Gravesano

   1. Allegro di molto     06:46 (-> 06:46)
   2. Largo                02:36 (-> 09:22)
   3. Presto               03:03 (-> 12:25)

Provenance: Amadeo – AVRS 6256

que vous pouvez obtenir en...

pour un téléchargement libre

3 fichier(s) FLAC et 1 fichier PDF dans 1 fichier ZIP

Hermann SCHERCHEN, un portrait de la collection du «Hermann Scherchen Verein», date, lieu et photographe inconnus

Hermann SCHERCHEN, un portrait de la collection du «Hermann Scherchen Verein», date, lieu et photographe inconnus