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Hermann SCHERCHEN, cliquer pour une vue agrandie
Hermann SCHERCHEN et l'Orchestre Municipal de Winterthur, cliquer pour une vue agrandie
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Carl Philipp Emanuel BACH peint par son neveu (6e degré) Johann Philipp Bach (1752–1846), env. 1780, cliquer pour voir l'original et ses références
Carl Philipp Emanuel BACH d'après Heinrich. E. Wintter, cliquer pour voir l'original et ses références

Carl Philipp Emanuel BACH
Symphonie en ré majeur, WQ 183 No 1, H 663
Orchestre municipal de Winterthur
(Stadtorchester Winterthur)
Hermann SCHERCHEN
20 mai 1942, HMV

Carl Philipp Emanuel Bach - surnommé le Bach de Berlin ou de Hamburg - a composé 18 symphonies. Les huit premières symphonies - Wq 173 à 181 (H 648 à 656) - furent écrites à Berlin entre 1741 et 1762. Les six symphonies suivantes, pour cordes et continuo, Wq 182/1-6 (H 657 à H 662), furent composées à Hamburg en 1773, sur une commande du baron van Swieten, alors ambassadeur d'Autriche à Berlin. Les quatre dernières «Symphonies pour orchestre avec douze instruments obligés», Wq 183/1-4 (H 663 à H 666), dédiées au futur roi de Prusse Frederic Guillaume, "[...] furent entendues à Hamburg le 16 août 1776, avec quarante musiciens. Elles sont respectivement en ré majeur, mi bémol majeur, fa majeur et sol majeur, et sont écrites pour cordes (deux violons, alto, violoncelle, contrebasse), deux flûtes, deux hautbois, basson, deux cors et continuo. Les vents n'ont pas qu'une fonction de remplissage harmonique ou de renforcement sonore, comme dans les symphonies berlinoises, mais sont traités de façon très différenciée, et souvent en solistes (virtuoses ou très poétiques). Ces oeuvres sont aussi expérimentales et surprenantes que les six pour cordes de 1773. [...]" Marc Vignal, Guide de la Musique symphonique publié sous la direction de François René Tranchefort.

La première des quatre fut composée en 1775. Elle est certes pleine de jeunesse, mais c'est l’oeuvre d’un homme mûr: Carl Philipp Emanuel Bach - qui avait quitté la cour du roi de Prusse Frederic II huit ans auparavant pour s’établir à Hamburg et succéder à l'un de ses parrains Georg Philipp TELEMANN dans la prise en charge de la musique d'église («städtischer Musikdirektor und Kantor am Johanneum») - a alors 61 ans, ce qui à cette époque était déjà âgé.

Une courte description de Jean-Marie Lamour, citée de cette page du site de la Philharmonie de Paris:

"[...] I. ALLEGRO DI MOLTO
Le premier thème, en ré majeur, est à la fois raffiné et empli d’une vie intense. L’utilisation bien dosée des syncopes rompt l’éventuelle impression de monotonie au profit d’une accélération maîtrisée du rythme. Ce thème est suivi par un saisissant effet de contraste d’un deuxième thème en mi majeur confié aux seuls bois, très léger et chantant. Après un développement assez sommaire, la réexposition fait à nouveau entendre les deux thèmes, le deuxième cette fois dans la même tonalité que le premier (ré majeur). L’écriture des vents (bois et cors) est assez innovante pour l’époque, proche de celles à venir de Haydn et Mozart. La coda de ce mouvement est surprenante. Elle fait entendre un passage doux (pianissimo) et lent aux cordes seules, donnant un sentiment d’attente et se terminant de manière inattendue sur un accord de mi bémol majeur.

II. LARGO
La tonalité de mi bémol majeur de ce mouvement lent, annoncée dès la fin du mouvement précédent, étonne d’emblée par son éloignement du ton principal de la symphonie (ré majeur) entendu dans l’Allegro. La particularité du mouvement réside dans son atmosphère d'une extrême sensibilité, rendue par la sonorité des flûtes.

III. PRESTO
Le rythme à trois temps vif de ce mouvement trahit une influence italienne. Ce Presto, de retour dans la tonalité de ré majeur, déroule une guirlande de doubles croches insaisissables, entrecoupée de courts passages interrogateurs et mystérieux. Il adopte la forme A (repris)/ B (repris)/ coda.
[...]"

Hermann SCHERCHEN avec l'Orchestre Municipal de Winterthur
photo non datée provenant des archives de l'orchestre

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Hermann Scherchen dirigeant le «Stadtorchester Winterthur»: c'est l'un des assez rares témoins de son activité avec cet orchestre. Il l'a certes dirigé depuis 1922 et pendant près de 30 ans, il n'existe hélas que peu d'enregistrements de cette époque. Tous proviennent de disques 78tours commerciaux, étant donné que de la totalité des concerts qu'il a donné pour la radio avec cet orchestre, aucun enregistrement n'a hélas été conservé. Cet enregistrement de la Symphonie en ré majeur, WQ 183 No 1, de Carl Philipp Emanuel BACH fut fait pour «His Master's Voice», à Zürich. Dans ces années de guerre les enregistrements et le pressage des disques n'ont pu être faits qu'avec du matériel plus ou moins de fortune, de moins bonne qualité. Mais malgré leurs imperfections techniques, ces documents de cette période «Scherchen» de l'orchestre de Winterthur restent extrêmement précieux.


Selon la discographie de Michael Gray, cet enregistrement date du 20 mai 1942. Il fut publié sur les deux 78 tours HMV DB 6095-96.

L'enregistrement diffusé à la radio était en partie sévèrement griffé: je n'ai toutefois fait qu'un léger décliquage avec «ClickRepair»: il serait certainement possible de faire mieux, mais nécessiterait trop de temps...

Voici donc...

Carl Philipp Emanuel Bach, Symphonie en ré majeur, WQ 183 No 1, H 663, Orchestre municipal de Winterthur (Stadtorchester Winterthur), Hermann SCHERCHEN, 20 mai 1942

   1. Allegro molto        06:53 (-> 06:53)
   2. Largo                01:40 (-> 08:33)
   3. Presto               02:42 (-> 11:15)

Provenance: Radiodiffusion, un repiquage des 78tours HMV DB 6095-96

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