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Bohuslav MARTINŮ
Concerto grosso pour orchestre de chambre, H 263
Orchestre Symphonique de Vienne
Henry SWOBODA
2 janvier 1950, Salle Mozart, «Konzerthaus» de Vienne

À Paris, où il vécut de 1923 à 1940, Bohuslav MARTINŮ acheva ses études de composition auprès d'Albert Roussel, avec lequel il se lia d'amitié et qui l'aida constamment avec ses conseils. Strawinsky exerça également une forte influence sur son développement musical - en témoigne son utilisation percussive des pianos dans le „Concerto Grosso“.

Bien que nommée „Concerto Grosso per orchestra da camera“, l'oeuvre se situe entre la musique de chambre et la musique symphonique. L'ayant écrit pour flûte, trois hautbois, trois clarinettes, deux cors, deux pianos et des cordes, Martinů y utilise les hautbois, les clarinettes et les violons, également divisés en trois, comme des unités chorales à part entière. En fait, la pièce, bien que pleine d'un beau contrepoint linéaire, donne une forte impression de verticalité.

Le premier mouvement, de forme traditionnelle, commence par un court motif rythmique à quatre temps qui apparaît sous des myriades de formes tout au long du mouvement. Sa base chromatique, qui inclut parfois pratiquement toutes les notes de la gamme à la fois, lui donne une saveur contemporaine, mais jamais effrontée. Le deuxième thème, un enchaînement de gammes descendantes legato, a une saveur slave évidente et contraste magnifiquement avec le premier sujet, plus abrupt et staccato. L'orchestre de Martinu brille, et les pianos, pleins de passages de bravoure cassants, donnent au mouvement un élan incisif et motorique.

Un solo serpentin de violoncelle ponctué de légers accords percussifs aux pianos ouvre le deuxième mouvement. Bientôt, l'alto rejoint le violoncelle et les accords de piano se font plus insistants. Subtilement, la mélodie se déplace vers les cordes aiguës, et les violoncelles et les basses commencent à tisser un contrepoint autour d'elle. Les vents se joignent à eux, groupe par groupe, jusqu'à ce que l'orchestre au complet atteigne un point culminant intense, avant de s'effacer tandis que les cordes terminent lentement le mouvement.

Le troisième mouvement s'apparente à un rondo, les pianos projetant le thème principal, vif, sec, de caractère xylophonique. L'orchestre répond aux pianos et le dialogue se poursuit sous une forme ou une autre tout au long du mouvement. Comme dans la plupart des dialogues, les deux interlocuteurs s'interrompent parfois l'un l'autre. À d'autres moments, leurs conversations se chevauchent, et à d'autres encore, ils parlent simultanément, chacun ressentant l'importance de ses propres idées. Les hautbois les interrompent avec un thème charmant, rythmé par les pizzicati répétés des violons et les notes staccato des flûtes. Les pianos reviennent à leur thème original et, avec l'ensemble de l'orchestre, concluent brillamment l'oeuvre. Traduit des notes de Sam MORGENSTERN publiées au verso de la pochette du disque

L'enregistrement proposé ci-dessous fut publié sur ce disque Westminster entièrement consacré à Bohuslav MARTINŮ, Henry SWOBODA dirigeant l'Orchestre Symphonique de Vienne resp. celui de Winterthur.

Comme pour toutes les oeuvres de Bohuslav MARTINŮ, je ne peux - pour le moment - vous proposer cet enregistrement qu'en écoute - par l'intermédiaire d'un iframe embarqué du splendide site archive.org, plus exactement de cette page - ses oeuvres ne tombant dans le domaine publique qu'en 2030.

Bohuslav Martinů, Concerto grosso pour orchestre de chambre, H 263, Orchestre Symphonique de Vienne, Henry Swoboda, 2 janvier 1950, Salle Mozart du «Konzerthaus» de Vienne

1. Allegro ma non troppo 04:47 (-> 04:47)
2. Adagio 07:31 (-> 12:18)
3. Allegretto 04:23 (-> 16:41)

Provenance: Westminster WN 18079, cette page du site archive.org (sur laquelle l'enregistrement peut être aussi TÉLÉCHARGÉ, sous divers formats, voir à droite sous la colonne DOWNLOAD)