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Wolfgang Amadeus MOZART
Divertimento No 11 en ré majeur, KV 251
Orchestre Symphonique de la NDR
Hans SCHMIDT-ISSERSTEDT
2 novembre 1954

Wolfgang Amadeus Mozart composa le Divertimento en ré majeur no 11, KV 251, en juillet 1776 à Salzbourg, peut-être pour la fête du nom de sa soeur Nannerl, ou pour son anniversaire (27 resp. 30 juillet). L'oeuvre fut écrite pour hautbois, deux cors, deux violons, alto et contrebasse.

«« Son instrumentation rappelle la série des Divertimenti pour cordes et cors (KV 247, KV 287 et KV 334) destinés à être joués en solo et comportant des parties virtuoses pour le premier violon. Dans le KV 251, une oeuvre plus courte, cet élément de type concerto est largement absent et, bien que Mozart ait peut-être prévu une exécution par sept instruments solistes, une grande partie de l'écriture a un caractère orchestral. Même le hautbois doit attendre le troisième mouvement, un “Andantino”, pour son premier solo prolongé.

Son “Allegro” d'ouverture est dominé par son thème initial vif et entraînant. Peu après, l'atmosphère joviale s'intensifie, tous les instruments reprenant le rythme ca­rac­té­ris­tique du thème.

Le “Menuet et Trio” qui suit a une allure majestueuse. Les cors jouent dans la tonalité grave de ré majeur, ce qui confère à l'ensemble une opulente sonorité. La délicate section “Trio”, en revanche, est écrite pour les cordes seules.

Dans l'“Andantino” de style rondo, Mozart se délecte de la sonorité de la nouvelle tonalité, la majeur, et ne s'en éloigne que très peu; les quatre premières mesures du rondo récurrent sont entièrement basées sur l'accord de la majeur. Le mouvement contient cependant de délicieuses surprises. Lorsque le hautbois reprend le thème, il le transforme et lui donne une nouvelle suite dans laquelle, après une pause et une courte cadence du hautbois, la mélodie du rondo reprend à un tempo plus rapide.

Pour le second “Menuet”, Mozart abandonne la forme traditionnelle “menuet et trio”, et écrit à la place une séquence de variations qui offrent des solos tour à tour au hautbois, au premier violon et au second violon; entre chaque variation, le “Menuet” revient dans sa forme originale.

Vient ensuite un autre rondo qui fait écho à l'humeur vive et joyeuse du premier mouvement. À mi-parcours, après un épisode en tonalité mineure avec hautbois solo, un nouveau thème de style populaire est introduit. On peut imaginer qu'il s'agit d'une citation d'une mélodie bien connue du public de l'époque. Des citations similaires figurent notamment dans les finales des Concertos pour violon KV 216 et KV 218, ainsi que dans le Divertimento KV 287.

Le KV 251, comme le KV 203 et la plupart des sérénades et des longs divertimenti de Mozart, se termine par une marche. Son titre, “Marcia alla francese”, est probablement une référence à sa base rythmique, cinq temps, ”followed by three silent (or de-stressed) ones”, le schéma traditionnel des battements de tambour sur lesquels mar­chait l'infanterie française. On peut entendre ce motif répété dans la partie basse »». (en majeure partie traduit des notes de Duncan DRUCE publiées en 2008 dans le livret du CD Linn BKD 320)

Dans cet enregistrement fait le 2 novembre 1954 à Hambourg, Hans SCHMIDT-ISSERSTEDT dirigeait l'Orchestre Symphonique de la NDR:

        1. Molto allegro                    03:39 (-> 03:39)
        2. Menuetto                         03:31 (-> 07:10)
        3. Andantino                        03:19 (-> 10:29)
        4. Menuetto: Tema con Variazioni    03:17 (-> 13:46)
        5. Rondo (allegro assai)            05:22 (-> 19:08)
        6. Marcia alla francese             02:25 (-> 21:33)

Provenance: Radiodiffusion

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En écoute comme fichier mp3 320 kbps

1. Molto allegro


2. Menuetto


3. Andantino


4. Menuetto: Tema con Variazioni


5. Rondo (allegro assai)


6. Marcia alla francese